4 Une voix réformée au sein de l’ACFA (Amis français des communautés sud-africaines)

4-1 Le dossier de l’ACFA de novembre 198O  et son titre évocateur : « l’Eglise piégée »

L’ACFA (Amis français des communautés sud-africaines) est une association créée en 1977. A son lancement, elle reçoit, selon Jacques Marchand, une aide financière venant de Pretoria estimée à 120 000 francs1854. Placée sous la présidence d’Antoine Pinay, « le comité de gestion comprend des vétérans du lobby sud-africain comme Léon Delbecque, Philippe Malaud et Jacques Soustelle 1855  ». En 1979, l’ACFA compte 300 adhérents. Il n’est pas question ici de retracer un historique de l’ACFA mais uniquement de poser un regard sur la ligne de conduite de cette association à une période donnée.

J’ai en effet pu retrouver dans les archives du DEFAP un dossier important émanant de l’ACFA et daté du mois de novembre 1980. Portant le titre « l’Eglise protestante face à l’Afrique du Sud, l’Eglise piégée 1856  », le document livre un positionnement radical sur l’engagement des réformés français vis-à-vis de l’Afrique du Sud. Ce document prend donc légitimement sa place ici, d’autant plus que Frédéric O. Albrecht, fils de Berthie Albrecht et président des Amis français des communautés sud-africaines, a pris une part importante dans sa rédaction. Dans le liminaire, il précise l’intention d’un tel document :

‘« Les nombreux articles parus sur l’apartheid dans notre presse religieuse attestent de la relativité des informations dont disposent nos hommes d’Eglise […]. Il me semble indispensable de rappeler la manière dont le Conseil œcuménique des Eglises (COE) a engagé sa lutte contre le racisme et comment il la continue en demandant à nos Eglises d’y participer de façon de plus en plus active1857 ».’

Sans parler directement de « propagande », Frédéric Albrecht cherche à faire réfléchir à l’orientation politique de ces informations. Sous-entendu, il semble évident que le pasteur dénonce une information trop pro-apartheid. D’autre part, il tient à informer du programme du COE.

Le fascicule propose ensuite un article du mensuel Le protestant de l’Ouest paru en décembre 1979 ainsi que plusieurs réactions de lecteurs à cet article. Son étude est fort éclairante concernant les différents courants traversant le protestantisme et le message que tient à transmettre l’ACFA par une telle entreprise.

Quel est le contenu de l’article paru dans le journal « progressiste » Le protestant de l’Ouest ? Il rend compte des réalités du système d’apartheid (exploitation de la majorité de la population par une minorité blanche, ségrégation au quotidien) et surtout de la nécessité, pour les chrétiens français, de se sentir concernés (« pouvons-nous rester en paix tant qu’un seul homme est bafoué dans sa dignité ? 1858  »). L’article rend compte de la mobilisation qui s’est incarnée au sein de plusieurs groupes chrétiens (CSEI, CCFD, « Justice et Paix »…), des mouvements anti-apartheid et des campagnes de boycott… L’article demande très clairement la participation des chrétiens à cette mobilisation qui s’exprime dans les domaines politiques et économiques.

Deux réactions à l’article parues dans le courrier des lecteurs sont également reproduites dans le fascicule. La première réaction, plutôt claire est la suivante :

‘« […] En page 17, un article purement politique, sous des dehors chrétiens, s’en prend violemment à l’Afrique du Sud, appelle au boycott des banques françaises commerçant avec ce pays, propose lettres et affiches pour dénoncer ce régime […]. Je ne me savais pas abonné à « Libération » ou autre « Nouvel observateur »… d’une seule face des choses. Un article honnête aurait signalé, entre autres choses, que le plus haut niveau de vie de toutes les populations noires d’Afrique est celui des Noirs d’Afrique du Sud, que des milliers de Noirs d’autres pays essaient d’y entrer pour y trouver des conditions de vie qui n’existent pas chez eux. L’enfer de l’Apartheid semble les attirer. Dans notre culture, dans notre éducation, l’Apartheid peut choquer. Comme peuvent choquer les castes en Inde, la domination des membres du parti en URSS, ou ici ou là le mépris des plus hautes castes pour les plus basses, à couleur de peau identique. Mais ces phénomènes ont des explications historico-économiques et c’est une superbe arrogance que présumer notre idéal démocratique, égalitaire et chrétien, d’emblée adaptable partout et pour tous, sans analyse honnête de la situation, de ses origines et de ses raisons. Vous voulez faire naître chez les lecteurs le phénomène bien connu de l’indignation vertueuse : les blancs d’Afrique du Sud sont ignobles et condamnables ; nous, lecteurs, ne sommes pas comme cela1859 ».’

La deuxième réaction de lecteur est la suivante :

‘« Je reviens d’Afrique du Sud et l’article sur l’Apartheid n’est certainement pas fait dans un but d’entente religieuse, contrairement à ce qui devrait exister, mais de contribuer à entretenir une ambiance néfaste à ce problème plus que délicat. Dans le monde entier il y a du racisme, mais on n’en parle pas. Je voyage beaucoup et j’ai pu constater que souvent nous nous mêlons de sujets qui ne sont pas de notre compétence ! Restons sur un plan religieux1860 ».’

Plusieurs enseignements peuvent être tirés de la lecture de ces deux réactions : le premier lecteur s’indigne du jugement extérieur et peu nuancé porté par la France sur le régime d’apartheid. Ce dernier doit être considéré comme une manifestation propre à une culture et qui ne doit pas donner lieu à des interprétation (ou à des mobilisations) émanant de sociétés étrangères. De plus, il est considéré que l’apartheid ne doit pas être « si mauvais » puisque l’Afrique du Sud conserve un niveau économique élevé en Afrique… Le lecteur dénonce aussi (et surtout) la teinte politique de l’article. La deuxième lectrice exprime le même sentiment. Il est sous-entendu que c’est ainsi la prise de position du journal en faveur d’une mobilisation des chrétiens français qui n’est pas tolérée : il n’appartient pas aux chrétiens de se positionner sur des questions complexes, extérieures à la France et de nature politique… Deux conceptions s’opposent ainsi : celle d’un journal positionné « à gauche » du protestantisme défendant une participation active des chrétiens dans la société et celle d’un groupe plus conservateur considérant que la Foi doit se « cantonner » aux murs du temple.

Dans l’introduction du fascicule, Frédéric Albrecht revient sur l’article et ses réactions, en élargissant son propos à l’ensemble de l’information délivrée en France par les journalistes :

‘« Nos adhérents ont tous été choqués à un moment donné ou autre par des articles contre l’Afrique du Sud. Mais lorsque c’est la voix de l’Eglise qui invite ses fidèles à engager une action contre les populations blanches d’Afrique australe on ne peut que se révolter. Certes, ce n’est pas la première fois que mon attention est attirée par l’attitude extrémiste de l’Eglise à laquelle j’appartiens ; Mais l’article en question dépasse les bornes… Alerté par les membres de mon association qui, eux aussi, sont perturbés de voir notre Eglise s’ériger en tribunal, j’ai voulu savoir pourquoi une telle attitude de haine et de condamnation va à l’encontre de ce que nous lisons dans la Bible. D’où ma lettre circulaire adressée le 17 juin dernier aux 1300 pasteurs de France et reproduite ci-contre […]. Vous observerez que certains pasteurs sont tombés dans le christo-marxisme et tiennent des propos absolument inconcevables […]. Vous noterez également combien la majorité de nos pasteurs sont « désinformés » par ceux qui exploitent leur sensibilité chrétienne au profit des nouvelles tendances que l’on veut imposer à notre Culte. Notre Eglise est piégée […] 1861».’

Le fascicule reproduit ensuite la lettre aux pasteurs envoyée par l’ACFA. Il reproduit les deux points sur lesquels ont porté les réactions des pasteurs, désunion de l’Eglise et sa politisation.Frédéric Albrecht y répond en utilisant la thématique de « l’Eglise-tribunal » qui trahit « tout à la fois son dogme et sa mission ». Le propos se fait ensuite plus précis :

‘« Est-ce au nom du Christ également que se font les collectes dans nos temples au profit du Conseil œcuménique ? Nos pasteurs ignorent-ils donc que cet argent sert à faire du racisme anti-blanc et anti-occidental et à financer les organisations terroristes africaines, organisations armées par l’impérialisme soviétique ? […] Quel rapport ces activités ont-elles avec la religion chrétienne ? l’Eglise réformée représente-t-elle un Dieu vengeur ou un Dieu de bonté ? Son rôle consiste-t-il à politiser la chrétienté ou à christianiser la politique ? 1862».’

Frédéric Albrecht met ainsi l’accent sur la politisation de l’Eglise réformée qui se manifeste particulièrement autour de la question sud-africaine. Le programme de Lutte contre le Racisme du COE est clairement mis en cause. Apparaît également dans cette lettre la crainte de voir les Eglises s’aligner sous le drapeau soviétique…

La partie restante du numéro publié par l’ACFA reproduit, en les classant, les réactions des pasteurs à la lettre. La première partie concerne les réponses mettant en évidence les réflexions des pasteurs concernant l’engagement politique de l’Eglise réformée. Frédéric Albrecht en vient en effet à cette conclusion en lisant des lettres de pasteurs regrettant « la politisation de l’Evangile », le fait que « l’Eglise réformée de France s’engage dans des actions politiques contestables » mais aussi la réaction d’autres qui déplorent que la lettre soit « un tissu d’insinuations trompeuses, d’accusations grossières et de mépris à l’égard de l’Eglise réformée et du Conseil œcuménique des Eglises » ou d’un autre qui ne « partage en rien votre représentation des choses étrangement conforme à ce que répète depuis des décades la propagande gouvernementale sud-africaine 1863  ».

La thématique communiste intervient à plusieurs reprises dans les réactions des pasteurs. En voici deux exemples :

‘« Vous stigmatisez la campagne anti-apartheid menée par certains groupes gauchisants de notre protestantisme. Vous avez bien raison de relever cette critique haineuse d’un pays qui n’est pas du bon côté de la barricade […] ».
« Je suis d’accord avec vous pour regretter que l’Eglise réformée de France s’engage dans des actions politiques contestables. Laissons aux hommes politiques la responsabilité de leur métier. Si l’Eglise réformée veut dénoncer la ségrégation, le racisme et le colonialisme, qu’elle les dénonce aussi dans les pays communistes où ils sévissent d’autant plus impunément que tout contradicteur est envoyé en prison ou en camp de travail forcé 1864».’

Le numéro publié par l’ACFA reproduit également des opinions plus modérées de pasteurs, particulièrement concernant le Programme de Lutte contre le Racisme du COE. Les réactions reproduites témoignent là encore de la diversité des positions existantes au sein du protestantisme :

‘« Notre Eglise n’a jamais aidé personne. Les fonds distribués par le « Fonds contre le Racisme » du COE le sont pour donner des soins à des blessés, pour donner une formation culturelle et autres choses semblables. Mais il est faux d’affirmer qu’ils sont donnés pour l’achat d’armes ! J’ignore d’où vous viennent vos informations, mais on vous a menti ».
« Voilà des années que je suis engagé dans un combat pour une information non manipulée et que je demande que le Conseil œcuménique soit épuré des éléments qui en ont faussé l’orientation et les buts, des années que je mets en œuvre toutes les possibilités de publication pour rétablir les faits, aussi bien en Amérique latine qu’en Afrique. Il importe qu’une action soit entreprise dans le but d’obtenir le retrait de nos Eglises du Conseil œcuménique jusqu’à ce qu’il revienne à son but naturel et à sa raison d’être : l’union dans la foi1865 ».’

D’une manière plus globale, c’est ensuite la question du racisme qui est abordée et le rôle que les Eglises ont à jouer face à un tel problème. Les réactions reproduites témoignent des positions radicales de plusieurs pasteurs assimilant le régime d’apartheid au régime nazi. La filiation de Frédéric Albrecht à la résistante Berthie Albrecht, tuée par les nazis est soulevant relevée :

‘« Vous indiquez que Madame Albrecht, votre mère, était protestante. « Son corps mutilé repose dans la crypte du Mont Valérien ». Elle s’est donc vigoureusement élevée contre l’apartheid antisémite pratiqué par les nazis ».’

La confession religieuse ne doit donc en aucun cas empêcher de se mobiliser contre le racisme ou l’antisémitisme. C’est ce qu’affirme cet autre pasteur :

‘« J’ai toujours considéré que la défense des droits de l’homme et la lutte contre le racisme et l’antisémitisme faisaient partie intégrante du témoignage des Eglises évangéliques1866 ».’

Cette dernière réponse de pasteur témoigne bien d’un certain degré de tension dans la manifestation des prises de position :

‘« Je ne puis taire la tristesse qui est la mienne de vous voir invoquer le souvenir de votre vénérée mère alors que vous êtes engagé dans un combat en faveur de ce contre quoi elle a donné sa vie ! Je pense surtout à l’identité qui existe entre le racisme hitlérien et celui d’Afrique du Sud. Lors de la dernière guerre, un « collaborateur » aurait très bien pu écrire à propos de votre mère et de son combat à peu près ce que vous écrivez aujourd’hui 1867».’

Les réactions des pasteurs reproduites anonymement dans ce numéro de l’ACFA témoignent bien de la diversité des positions concernant les questions de l’engagement politique des Eglises, de l’adhésion au PLR, de l’engagement autour de la problématique du racisme et des droits de l’homme.

La réponse de Frédéric Albrecht aux pasteurs, reproduite sur deux pages dans ce numéro, reprend les principaux points précédemment cités. En voici quelques passages :

‘« Ce qui frappe en premier à la lecture de vos lettres, c’est la « désinformation » dont un grand nombre d’entre vous êtes les victimes […]. Cela prouve que l’information que vous recevez de la part de la Fédération protestante de France est tronquée, incomplète, volontairement unilatérale, et marquée par l’intolérance et le refus de la réalité. Comment pouvez-vous accuser nos cousins germains d’Afrique du Sud d’être des « occupants » au même titre que les nazis qui sont venus fouler de leurs bottes notre territoire national ? […]. Je n’exclus pas que la fidélité chrétienne puisse vous amener à prendre position en faveur des plus malheureux sur des bases strictement morales issues de l’Evangile. Mais votre rôle n’est pas de juger et de condamner avec l’inéluctable conséquence de semer et d’entretenir, qu’on le veuille ou non, la haine et la révolte. De plus en plus nombreux sont les fidèles qui s’interrogent sur la crédibilité que l’on peut encore accorder au COE qui, en s’abritant derrière l’Evangile, puis en se lavant les mains de l’usage qui pourrait être fait de leur aide financière, arment psychologiquement par leurs encouragements, et sans doute, militairement par leurs subsides, les terroristes de la SWAPO et de l’ANC […]. L’expérience tentée en RSA peut permettre aux Noirs, aux Métis et aux Hindous de passer de l’enfance à la maturité sans connaître la violence. Mais comment expliquer cela à certains d’entre vous ? 1868»’

Si Frédéric Albrecht dénonce ici la « désinformation » dont sont victimes les milieux chrétiens et défend le système d’apartheid comme système permettant une évolution séparée pour les populations non-blanches, il concentre sa réponse autour de la dénonciation du Programme de Lutte contre le Racisme et du caractère illégitime des Eglises à intervenir à propos de l’Afrique du Sud :

‘« Il importe que vous entrepreniez une action dans le but d’obtenir le retrait de nos Eglises du Conseil œcuménique jusqu’à ce qu’il revienne à son but naturel et à sa raison d’être : « l’Union dans la Foi ». Il importe également que vous rétablissiez le dialogue avec l’Eglise sud-africaine exclue par le COE. La solution du problème sud-africain, c’est le dialogue, non la condamnation […]. Ajoutons que ce n’est pas en finançant les terroristes de la SWAPO et de l’ANC, et en participant par ce moyen, volontairement ou non, à leur armement, que nos Eglises peuvent espérer « une conversion des cœurs et des attitudes des populations blanches en République sud-africaine ». Bien au contraire ! Laissons donc les Sud-Africains de toutes ethnies régler leurs problèmes entre eux, voilà leur désir le plus cher ! 1869»’

La lecture des extraits de lettres suscitées par la question du comportement à l’égard de l’Afrique du Sud permet ainsi de relever différents thèmes abordés et discutés, souvent dans un climat de tension et de désaccord : l’information, l’adhésion au COE, la question de l’idéologie politique et des Eglises « infiltrées ». Dans une dernière partie, Frédéric Albrecht laisse la parole au Pasteur J.G.H Hoffmann, professeur de la Faculté de théologie de Paris. Son propos achève de condamner le regard faussé par les Eglises françaises sur la situation sud-africaine. Il évoque ainsi « l’intoxication de l’opinion », « l’infiltration dans nos Eglises de l’idéologie christo-marxiste ».

A partir de la question sud-africaine, le pasteur Hoffmann tire des considérations générales sur l’était du protestantisme français, dénonçant la proclamation de « l’athéisme chrétien », des lectures bibliques teintées d’idéologie, citant l’œuvre de Fernando Belo, Lecture matérialiste de l’évangile de Marc 1870  :

‘« Depuis que l’ex-prêtre lusitanien Fernando Belo a été l’un des bénéficiaires de la promotion doctorale jubilaire de la Faculté de Paris, sa « lecture matérialiste de l’Evangile de Marc » s’aligne aux côtés de « l’Evangile autrement » de R. Parmentier et de diverses productions de même inspiration. Georges Casalis a salué dans l’ouvrage de Belo, une œuvre « tellement importante que toute la théologie dominante a été jetée cul par dessus tête », le premier texte « contre-théologique européen qui puisse redonner espoir au « Tiers-Monde » en ce qui concerne l’avenir du christianisme sur notre continent ». Adepte du « matérialisme historique », Belo, comme ses collègues, procède plus de spéculations théoriques dérivées de l’idéologie marxiste que d’une étude exégétique réelle des textes […]. [Jésus] ne finit pas d’apparaître que comme un contestataire, un révolutionnaire luttant contre la puissance occupante, l’inspirateur de la lutte des classes. Rejoignant les pseudo-théologies de la libération, de la subversion, et autres, dont nous ne parlerons pas ici, ces « lectures » nous présentent le Salut comme étant la libération politique, économique et sociale de l’Homme1871 ».’

Si l’engagement des chrétiens vis-à-vis de l’Afrique du Sud n’est pas directement évoqué par le pasteur Hoffmann, c’est une condamnation plus générale d’une lecture « matérialiste » de la Bible qui est condamnée. L’expression théologique qui s’incarna en Afrique du Sud au sein de l’Institut chrétien ou la théologie développée par Albert Nolan dans le document Kairos ou dans ses ouvrages1872 entre dans le cadre de cette expression théologique proposant, dans la démarche d’une relecture des Evangiles, l’image d’un Christ libérateur, proche des pauvres et des opprimés.

Ce numéro de l’ACFA se termine par un entretien avec le Dr Geldenhuys, directeur des affaires œcuméniques d’Afrique du Sud qui réaffirme les fondements religieux et bibliques de l’apartheid. Il tient cependant à préciser que si la Bible influence bien la vie politique sud-africaine, « le gouvernement ne prétend pas justifier chaque point de sa politique par la Bible 1873  ».

Notes
1854.

Jacques MARCHAND, La propagande de l’apartheid, Paris, Karthala, 1985, p. 150-151.

1855.

Ibid.

1856.

« L’Eglise protestante face à l’Afrique du Sud », ACFA information, Volume II, fascicule 3, novembre 1980, 22p.

1857.

Ibid, p. 1.

1858.

« Racisme : une nouvelle action contre l’apartheid », Le protestant de l’Ouest, n°41, décembre 1979.

1859.

Ibid.

1860.

Ibid.

1861.

« L’Eglise protestante… » (1980), op.cit., p. 4.

1862.

Lettre de M Frédéric Albrecht aux pasteurs de France (17 juin 1980), in « l’Eglise piégée… », op.cit., p. 5.

1863.

Ibid., p. 6.

1864.

Ibid.

1865.

Ibid., p. 12.

1866.

Ibid., p. 14.

1867.

Ibid.

1868.

Ibid., p. 16.

1869.

Ibid.

1870.

Fernando BELO, Lecture matérialiste de l’évangile de Marc ; récit, pratique, idéologie, Paris, Le Cerf, 1974, 416 p.

1871.

Ibid., p. 19.

1872.

Citons par exemple Jésus avant le christianisme, Paris, Ed de l’Atelier, coll « Foi vivante », 1995, 187 p.

1873.

« L’Eglise protestante face à l’Afrique du Sud… », op.cit., p. 20.