a.3 Destinées et débouchés : le sacerdoce, le retour dans le monde

Au nom et à l’origine des élèves, les registres ajoutent leurs destinées. Mais on ignorait parfois ce qu’il était advenu des séminaristes. Aussi, des missionnaires ont-ils cherché à retrouver leurs traces, comme celles, ici, d’anciens élèves originaires de Huê436 :

‘Les 7 élèves cités ne sont pas tous de Hué et de plus ne sont pas tous prêtres : le P. Canh est du Quang Ham de la chrétienté de Nân Loa ; M. Chanh, tonsuré, est originaire de Trai (Hué) ; M. Huôn est le frère aîné du P. Tho - il est mort à Penang ; le P. Quan est encore en vie ; Hûà revenu fou à cause de maladie est mort au Binh Dinh ; Canh est le P. Liên, il est encore là ; Thuân est le minoré Sâm, mort à Saigon. Ly est le Père Mân ; Bich – Père Quang encore là ; Kim est le minoré Cân, originaire de Ké Bang encore là ; Dông est le minoré Nghai originaire de Ké Son, encore en vie ; Diên (Vi) mort simple laïque. Votre serviteur, Pierre Càng. ’

En l’absence de documents écrits, il fallait bien se contenter de témoignages faits de mémoire, en l’occurrence par un ancien élève du séminaire de Huê. Soulignons que certains élèves étaient enregistrés au Collège sous un pseudonyme vietnamien (en plus du prénom latin qui leur était attribué), ce qui rendait leur identification encore plus malaisée. On le voit, les anciens séminaristes de Penang ne devenaient pas tous prêtres : certains s’en tenaient aux ordres mineurs, d’autres mouraient « simple laïc ». Le P. Guéneau s’est intéressé aux mêmes cas, et notamment aux plus célèbres d’entre les élèves vietnamiens, les martyrs reconnus officiellement. Il était évidemment plus aisé d’obtenir des renseignements précis sur ces personnalités éminentes que sur d’obscurs clercs :

‘D’autre part, il est certain, par Philippe Minh lui-même, qu’il fut ordonné prêtre par Mgr Lefebvre et ce prélat dit d’ailleurs Annales Prop. Tom 26, page 139, que le B. Martyr fut ordonné en 1846437.’

Dans l’enquête détaillée du P. Piffaut sur les séminaristes japonais, que nous avons déjà mentionnée, on trouve un échantillon instructif du débouché des études au Collège général438. Sur les vingt-neuf anciens élèves, aucun n’a fait ses études complètes à Penang. On compte six prêtres, deux catéchistes, deux maîtres d’école de catéchistes, un sacristain, un policier. Trois élèves se sont mariés (l’un avait été renvoyé du Collège, les deux autres ont poursuivi des études au séminaire de Yedo avant de renoncer au sacerdoce). Trois au moins sont morts au Collège. À ce propos, le P. Piffaut notait que « le climat, dans les pauvres conditions d’hygiène de l’époque, ne leur convenait pas du tout. » Une fois encore, c’est de la comparaison des registres que nous avons pu tirer une série relativement complète de renseignements sur la destinée des anciens élèves. Elles sont rassemblées dans le tableau ci-dessous :

Registres Qualités R-1 (1841- 1890) R-2
(1862-1963)
R-3
(1830-1862)
R-4
(1841-1988)
Prêtres 145 439 695 128 440 893
Évêques & Arch. _ 8 _ 19
Religieux _ 4 441 _ 6
Diacres, minorés 442 55 42 42 443 42
Laïcs 21 21 12 21
Partis ou chassés 90 342 94 444 392
Malades 33 44 2 44
Morts au Collège 34 8 1 11
Quittent les ordres _ _ _ 18

Les quatre registres, ne couvrant pas les mêmes périodes, ne donnent pas les mêmes chiffres. Le total ne peut donc être trouvé qu’en comparant les registres, élève par élève. Il arrive souvent qu’une mention ne soit pas reportée d’un registre à l’autre. Rappelons aussi que certains élèves ne figurent que dans un seul registre, d’où les décalages.

Les rubriques sont presque identiques, à l’exception de celles qui correspondent à une situation inédite au moment de l’ouverture d’un registre, comme « évêque & archevêque » ou « religieux ». Le Collège général peut s’enorgueillir d’avoir donné quatre archevêques et quinze évêques, dont Mgr Franciscus Chan Weng Cheong (1934-1939), premier évêque de Penang, sacré en 1955. Le premier évêque formé au Collège général fut Jean-Marie Phung (Phan Dinh Phung). Vietnamien, originaire du Tonkin méridional, il étudia au Collège entre 1914 et 1917 et fut sacré évêque coadjuteur de Phat-Diem en 1940. Un autre Vietnamien, lui aussi originaire du Tonkin, accéda après lui à l’épiscopat445. Par la suite, entre 1951 et 1987, neuf Birmans, deux Thaïs et six anciens élèves originaires de Malaisie furent consacrés évêques ; parmi ces prélats, trois Birmans et un Malaisien reçurent la pourpre cardinalice446. Quant aux « religieux », les registres ne font état d’entrée dans la vie religieuse que tardivement, à partir de 1927. Six élèves sont devenus religieux : deux sont entrés à la Trappe, deux autres chez les salésiens, un au Carmel et un autre, enfin, chez les jésuites447. Même dans le cas des anciens élèves ordonnés prêtres, une part d’incertitude subsiste. Au Collège général, on se bornait à administrer les ordres mineurs (tonsure, lecteur, exorciste, acolyte), parfois le sous-diaconat et le diaconat448. Il revenait aux vicaires apostoliques de conférer le sacerdoce.

[Figure nº6]
[Figure nº6]

Les ordinations ayant donc lieu, le plus souvent, après le départ définitif des séminaristes pour leur mission d’origine, il arrivait que l’on ignorât, à Penang, s’ils étaient devenus prêtres ou non. Dans les registres, les séminaristes qui ont reçu les ordres majeurs préalables à la prêtrise – sous-diaconat, diaconat –, sont distincts de ceux qui en sont restés aux ordres mineurs. La mention « sacerdos » est portée à côté du nom des élèves dont on est pratiquement sûr qu’ils reçurent l’ordination sacerdotale, 893 entre 1830 et 1988 (sept sont qualifiés d’ « incertains »), soit 39,5% des élèves inscrits sur les registres du Collège général, en un siècle et demi. Les registres permettent la répartition des ordinations par mission d’origine, en nombre d’élèves et en pourcentage :

Missions d’origine Séminaristes Ordinations Pourcentage d’ordinations
(par mission d’origine)
Pourcentage d’ordinations
/ total (893)
Vietnam 643 191 30% 21,5%
Chine 455 240 53% 25%
Malaisie 435 165 38% 19%
Birmanie 331 153 46% 18%
Thaïlande 234 110 47% 13%
Japon 29 5 17% 0,5%
Laos 19 15 79% 1,5%
Inde 14 11 78% 1,2%
Cambodge 14 2 14% 0,2%
Indonésie 5 1 20% 0,1%
Tibet 1 0 0 0

Le groupe des élèves venant de Chine a donc donné le plus grand nombre de prêtres, suivi par les élèves originaires du Vietnam, de Malaisie, de Birmanie et enfin de Thaïlande. Le cas des prêtres originaires de Malaisie mérite un rapide commentaire. Michael Seet A Swee fut ordonné prêtre en 1908. Parmi les trente-sept élèves malaisiens qui l’ont précédé au Collège Général, seul Maximilien De Souza avait été ordonné, en 1870 : mais une annotation marginale précise qu’il quitta la Malaisie. Michael Seet A Swee est donc bien le premier prêtre éduqué à Penang, ayant exercé son ministère en Malaisie, comme l’indique R-4. Après lui, cent soixante-quatre prêtres malaisiens furent ordonnés, ce qui donne un rapport de cent soixante-cinq prêtres ordonnés pour quatre cent trente-cinq séminaristes. Mais c’est également parmi eux que l’on enregistre le plus de prêtres ayant quitté les ordres : seize sur dix-huit. Aux prêtres malaisiens retournés dans le siècle (le premier, en 1958, venait de Malacca) s’ajoutent deux prêtres originaires de Mandalay (Birmanie). Considérons maintenant l’origine ethnique des élèves (déduite de leurs noms) et non plus seulement leur mission d’origine. Sur les cent soixante-cinq prêtres Malaisiens ordonnés, cent deux sont Chinois (pour deux cent dix-huit élèves Chinois) quarante-deux eurasiens (pour quatre-vingt-dix-sept élèves) et vingt et un Indiens (pour cent vingt élèves). Le groupe des Chinois est donc nettement dominant :

Origines ethniques Séminaristes Ordinations Pourcentage d’ordinations par origine ethnique Pourcentage d’ordinations
/ 893
Vietnamiens 643 191 30% 21,5%
Chinois 455 + 218 (Malaisiens + Birmans) = 673 240 + 102 = 342 50% 38%
Malaisiens (autres que Chinois et Indiens, dont les Eurasiens) 97 42 43% 5%
Birmans (idem) 331 153 46% 18%
Thaïlandais 234 110 47% 13%
Japonais 29 5 17% 0,5%
Laotiens 19 15 79% 1,5%
Indiens
14 + 120 (Malaisiens + Birmans) = 134 11 + 21 = 32 23% 3,5%
Cambodgiens 14 2 14% 0,2%
Indonésiens 5 1 20% 0,1%
Tibétains 1 0 0 0

Les registres, enfin, désignent ceux des élèves qui sont retournés à la vie laïque. Tous n’ont pas brûlé les ponts avec les Missions Étrangères. Quelques-uns sont devenus « catéchistes ». Le vernis de théologie et de latin reçu au Collège s’avérant utile, ils peuvent suppléer, le cas échéant, au manque de missionnaires ou de prêtres indigènes. La mention « latiniste » s’applique à des élèves qui, ayant étudié le latin, occupent la fonction de secrétaire ou de traducteur, auprès d’un missionnaire ou parfois de l’administration coloniale :

‘Les Français seraient peut-être encore à chercher un moyen de communiquer avec les indigènes et de les gouverner si les missionnaires et leurs élèves ne les avaient pas aidés en faisant leurs interprètes et leurs maîtres de langues. Il y a toujours eu une tendance chez un certain nombre de nos officiers influents ; ça été d’user de nos jeunes gens en dehors de nous, en les détachant de nous. Plusieurs de ces jeunes gens sont entrés dans la voie d’indépendance qu’on leur ouvrit…449

Quelques rares élèves, enfin, sont devenus professeurs au Collège général, tel Joannes Nghi, originaire du Tonkin méridional (Nord-Vietnam), arrivé en 1879 et parti en 1887. D’autres, en revanche, n’ont pas dépassé la période probatoire (probation). Au total, 392 élèves figurent dans les registres, sous la rubrique « partis ou chassés », ce qui représente 17% des effectifs. Si l’on ajoute à ce nombre les élèves restés laïcs après la fin de leurs études, ceux qui les ont abandonnées à cause de la maladie, les décès au Collège, un peu moins de 25% des élèves inscrits sur les registres du Collège général n’ont pas embrassé la carrière ecclésiastique. La Société des MEP a produit une abondante comptabilité, des recensements multiples (baptêmes, conversions, ordinations, etc.), afin de mesurer les progrès de la christianisation et d’en faire une démonstration quasi-scientifique, puisqu’appuyée sur des chiffres. Elle observait, en cela, les recommandations des fondateurs : « Quant à l’état actuel de la religion, il [le missionnaire] s’enquerra du nombre de chrétiens, de chapelles, de missionnaires et de catéchistes, de leur manière de vivre et d’enseigner 450 . » Que les directeurs du Collège général – comme on l’eut fait dans toute autre institution scolaire – eussent tenu des registres d’inscription n’a donc rien de surprenant. Ils avaient, de plus, des comptes à rendre au séminaire de Paris (lequel en devait lui-même à la Propaganda Fide), aux procures des missions, aux donateurs qui finançaient en partie les études, aux vicaires apostoliques qui leur adressaient des élèves. Cependant, cette méticuleuse comptabilité administrative obéit également à d’autres nécessités. Nous l’avons montré précédemment, le trop petit nombre d’élèves a été souvent déploré, à diverses époques de l’histoire du Collège, car il risquait de remettre en cause son utilité. Il importait donc de publier des rapports rassurants à cet égard, chaque fois que c’était possible. Cette lettre de 1875, adressée à Penang par les directeurs du séminaire de Paris, illustre l’un des aspects du débat sur les effectifs :

‘Entre vous et nous il y a accord sur un point, c’est que nous voulons tous, avec le même dévouement, améliorer la condition présente du Collège. Mais par quels moyens ? C’est ici que nous différons un peu de sentiment. Le seul moyen efficace serait de multiplier coûte que coûte les élèves au Collège général et pour cela d’accorder aux missions la faculté d’y envoyer gratuitement outre les élèves de latinité, un nombre indéfini d’étudiants en Philosophie et en Théologie. Il pourrait arriver ainsi, nous n’en disconvenons pas, que trois ou quatre missions vous fournissent à elles seules une centaine d’élèves. Mais si en temps de paix trois ou quatre missions doivent fournir à elles seules les quatre cinquièmes des élèves on s’habituera à regarder le Collège comme l’établissement particulier d’un petit nombre de missions et on finira par demander pourquoi celles-ci auraient le privilège de faire éduquer leurs élèves aux dépens de toutes les autres. À notre avis, ce n’est donc pas dans le grand nombre des élèves que nous devons uniquement ou même principalement chercher le salut et la solidité du Collège, mais bien dans l’utilité pratique et effective qu’il offrira à un plus grand nombre de missions. Mieux vaudrait n’avoir que 60 élèves appartenant à dix missions que 120 appartenant à quatre ou à cinq missions seulement451. ’

Fallait-il gonfler artificiellement les effectifs pour renforcer le Collège ? Le Conseil de Paris n’y était pas favorable. Établissement commun de la Société des MEP, le Collège se devait d’être au service de l’ensemble des missions et non de quelques-unes, ce qu’il était lorsqu’on le surnomma le « Collège des Chinois ». De plus, pendant presque tout le XIXe siècle, les différents supérieurs du Collège général n’ont eu de cesse que ne soit reconnu son caractère international, seul capable de légitimer son titre et de justifier son existence aux yeux des vicaires apostoliques. Il n’est donc pas indifférent que dans les registres d’inscriptions, les origines les plus diverses figurent. Chaque année, le rapport adressé au séminaire de la rue du Bac, d’où il était ensuite largement diffusé, se faisait l’écho de cette diversité ethnique, réitérant la preuve que l’on avait raison de maintenir un séminaire à Penang. Mais il reflétait aussi l’envergure de la présence des Missions Étrangères en Asie, dont le cosmopolitisme du Collège général était comme le miroir. Le décompte des orientations prises à la fin des études paraît bien naturel, de la part d’une institution scolaire : quel professeur se désintéresserait du devenir de ses élèves ? Mais là encore, l’intention est plus subtile. Parmi toutes les possibilités, départ prématuré, abandon, retour à la vie civile, renvoi pour faute, maladie empêchant la poursuite des études, décès, il en est deux qui retiennent tout particulièrement l’attention des missionnaires : le martyre et l’ordination sacerdotale. Ce sont des enjeux symboliques considérables. Les directeurs n’ont jamais manqué une occasion de rappeler combien douloureux fut le tribut versé par le Collège, à une époque où le séminaire de Paris avait reçu le surnom de « séminaire des martyrs ». N’était-ce pas une manière de montrer que les études suivies à Penang portaient des fruits exceptionnels ? Du plus ou moins grand nombre d’ordinations sacerdotales, dépendait également le crédit d’une institution vouée à la formation de futurs prêtres. Chaque ordination était donc une victoire pour les directeurs, qui n’ont cependant jamais renoncé à se montrer exigeants, comme l’indique le pourcentage relativement élevé de renvois pour faute ou impéritie. De fréquents témoignages, provenant des missions, leur rendaient cette justice, le niveau intellectuel et moral des anciens élèves de Penang étant souvent célébré, légitimation supplémentaire de l’œuvre du Collège général.

Notes
436.

« 4° Comme la Cochinchine ne formait autrefois qu’un seul Vicariat, j’ai envoyé au Binh Dinh une liste qui contenait beaucoup d’élèves de Hué. Le prêtre indigène qui a contrôlé ma liste mettait invariablement à la suite de ces noms Ngùoi Hué. Mais il y a sept noms avec cette note que je n’ai pu reconnaître parmi ceux de la liste de Hué ; ont-ils été omis, ou bien ont-ils d’autres noms sur cette liste. Les voici : Nhân Antonius, entré 1844 sorti 1849, Chành Petrus, Idem, Cânh Thaddœus, entré 1845, sorti 1852, Quân Petrus, entré 1847, sorti 1855, Hùu Joannes, Idem, 1850, Cành Petrus, Idem, 1854, Thuân Michael, entré 1848, 1852. 5° Parmi les élèves de Hué qui ont deux noms, certains noms ont été écrits au crayon par Votre Grandeur, d’autres ont été écrits par moi au fur et à mesure que je confrontais avec notre liste. Je crains de m’être trompé quelquefois ; c’est pourquoi je copie ces noms pour que Votre Grandeur puisse voir si c’est exact : (Ly) Mân Petrus, Luang (Bich) Petrus, Can (Kim) Ignatius, Ngai (Llong), Matthias, Vi (Diên), Joannes Bapt., Huân (Hâo), Joannes Bapt. Thoi (Loan), Joseph. Les noms entre parenthèses seraient les noms qu’ils portaient ici », lettre du P. Wallays à Mgr de Hué (Mgr Caspar) à propos d’anciens élèves de la mission de Cochinchine septentrionale, Penang, 12 février 1890.

437.

« Des premiers élèves de la mission de Cochinchine au Collège Général à Pulo-Pinang, P. Guéneau, Pulo-pinang », mars 1914, DB 460 6.

438.

Lettre adressée au P. Guennou : Kobe Sumiyoshi, le 7 mai 1959.

439.

Le dernier prêtre de cette liste est le n° 698, Jacobus Dùc, parti en 1880 ou 1881.

440.

55 noms n’apparaissant que dans ce registre.

441.

Idem.

442.

Les élèves n’ayant pas reçu l’ordination presbytérale sont regroupés ici, pour simplifier, sous une même rubrique intitulée « diacres, minorés ».

443.

3 noms ne figurent pas dans R-2.

444.

9 ne sont pas mentionnés dans R-2.

445.

Paulus Nugyen Dinh Niem, élève à Penang entre 1920 et 1924 ; sacré évêque-auxiliaire de Vinh, en 1951.

446.

Jean-Marie Phung (Phan Dinh Phung) Tonkin Mér., 1914-1917, évêque coadjuteur de Phat-Diem (1940) ; Joseph Mg Tho, Birmanie Sept., 1919-1924, évêque (1954), archevêque de Mandalay (1960) ; Paulus Nugyen Dinh Niem, Tonkin Mér., 1920-1924, évêque auxiliaire de Vinh (1951) ; Dominicus Vendargon, Malacca, 1928-1934, premier évêque de Kuala Lumpur (1955) ; Aloysius Po Oui, Birmanie Sept., 1931-1936, Mgr Moses Aloysius Ba Khin, archevêque de Mandalay (1965) ; Franciscus Chan Weng Cheong, Malacca, 1934-1939, premier évêque de Penang (1955) ; Sebastianus Shwe Yank (Yawk) Toungoo, 1937-1946, évêque de Toungoo, sacré à Rome par Jean XXIII (1961) ; Georgius Mg Kwiaw (Kyaw) Rangoon, 1938-1943, évêque de Bassein (1955) ; Lourdesamy Rayappen, Malacca, 1944-1950, évêque de Penang (1968) ; Gabriel Tho At (Tohey) Rangoon, 1947-1951, archevêque de Rangoon (1965) ; Joseph S’erie, Rangoon, 1947-1951, évêque de Bassein (1968) ; Abraham Thanmai, Toungoo, 1951-1957, évêque (?) ; Laurentius Khai, Tharé, 1951-1956, archevêque ( ?) ; Tiencjai Samanchit, Chantabury, 1952-1958, évêque (1971) ; Jacobus Chan, Malacca, 1953-1958, évêque ( ?) ; Joseph Devellerez, Rangoon, 1954-1960, évêque ( ?) ; Simon Fung, Jesselton (Bornéo) 1958-1963, évêque (?) ; Michael Khomthuan, Bangkok, 1959-1964, évêque de Kota Kinabalu (1987) ; Fernandez Soter, Penang, 1961-1966, archevêque de Kuala Lumpur (1978).

447.

Antoine Tamby, Pondichéry, 1927-1930, trappiste. Jean-Baptiste Kim, Siam, 1928-1929, salésien. Paulus Tchin, Rangoon, 1930-1933, Salésien (Rajaburi). Vivianus de Souza, Malacca, 1939-1945, Trappiste (Lao-Tao, Jesselton). Joseph Mathieu Fung Jee Vui, 1974-1978, jésuite. Aloysius Leong Kok, Singapour, 1981-1988, carmelite (Taiwan).

448.

Dans la liste des sacrements ou des ordinationes, mentionnés par les registres, on trouve les termes suivants : Tonsura – Ostariatus – Lectoratus – Exorcistatus – Acolythatus – Subdiaconatus – Diaconatus – Presbyteratus. Les trois derniers sont les ordres majeurs, le plus élevé étant la prêtrise.

449.

INDO GGI 12185, Th. Wibaux, prov. Gen., Saïgon, 16 juin 1863. Théodore Wibaux, 1820-1877.

450.

Pallu et Lambert de la Motte, Monita ad missionarios, article 4, « Il faut mettre tous ses soins à connaître l’état de sa mission », réédition AMEP, Paris, 2000, p. 36.

451.

Conseil de Paris aux Directeurs du Collège de Pulo-Pinang, Paris, le 11 janvier 1875, DB 460-5.