2. Le missionnaire

a. Premières années en Asie : Penang, Bangkok, Battambang (1836-1840)

Jean-Claude Miche ne peut se rendre directement en Cochinchine, car les chrétiens y sont persécutés. La dynastie alors au pouvoir est celle des Nguyen, dont la capitale se trouve à Hué, en Annam. Le Vietnam n’est unifié que depuis 1802, grâce à l’empereur Nguyen Anh. Ce dernier, en partie grâce à l’aide d’un missionnaire français, Mgr Pigneau de Béhaine, était parvenu à rassembler la totalité du pays sous son autorité1642. Il régna sous le nom de Gia-Long jusqu’en 1820. L’empereur du Vietnam, monarque absolu, reçoit l’investiture du Céleste empire. L’administration, codifiée par Gia-Long, copie celle de la Chine et repose sur une caste de fonctionnaires lettrés, les mandarins. Contrairement aux Chinois, Gia-Long, eu égard au soutien qu’il avait reçu des missionnaires français, laissa une assez grande liberté aux chrétiens. Il n’en fut pas de même avec ses successeurs1643. En 1833, sous le règne de Minh Mang, un édit impérial, dénonçant le christianisme comme un « assemblage de faussetés », inaugure la politique de persécution religieuse. A cause de cette conjoncture hasardeuse, la destination de Jean-Claude Miche n’est pas clairement arrêtée. Il passe d’abord par Singapour, puis réside temporairement au Collège général de Penang :

‘Arrivés le 5 décembre sur le navire portugais le César.  Nous pensons retourner bientôt à Pinang où nous serons probablement mandés par M. Régereau. Là, nous pourrons plus facilement qu’à Syngapour, apprendre la langue annamite, si nous devons aller en Cochinchine, l’anglais et le malais si nous restons à la disposition de Mgr de Bide1644. ’

Jean-Claude Miche a, semble-t-il, apprécié son séjour à Penang : « Longtemps nous nous souviendrons des beaux moments que nous avons passés avec vous et nous nous les rappellerons toujours avec plaisir »1645. L’arrivée en Cochinchine par la mer étant déconseillée, il est finalement décidé qu’il se rendra d’abord à Bangkok, dans le seul but de gagner ensuite sa mission par l’Ouest, en traversant le Cambodge :

‘Mgr le coadjuteur a écrit à M. Miche qu’il était destiné au Cambodge. De plus, votre lettre m’apprenant combien il était difficile d’entrer en Cochinchine, j’envoie ce cher confrère au Cambodge. Vous aurez la bonté de lui faire passer tout ce qui lui est nécessaire et qu’il vous demandera : son viatique, du vin de messe, de la farine, le dictionnaire latin-cambodgien, une feuille de pouvoir et les objets dont il a besoin pour aller au Cambodge. Le 22 décembre, Mgr Taberd m’écrit encore : ‘je ne crois pas que le Tongking veuille de missionnaire. Dans le cas que M. le procureur permettrait au missionnaire destiné à présent pour le Tongking d’accompagner M. Miche, j’y consens aussi ; ils seront les apôtres du Cambodge et des environs. Car ils n’ignorent pas que le terrain voisin où il y a tant de petits royaumes est primo occupans1646.’

Miche séjourne donc provisoirement à Bangkok, apprenant le khmer auprès de chrétiens cambodgiens, réfugiés au Siam pour échapper aux persécutions religieuses. Au royaume de Siam, à la différence du Vietnam et du Cambodge, les relations entre les autorités et les chrétiens sont relativement bonnes. En 1833, l’année même de la promulgation du décret de persécution de Minh Mang, le roi Rama III a officiellement autorisé l’entrée des missionnaires français. Tacitement, il compte sur eux pour influencer en sa faveur les chrétiens vietnamiens, afin qu’ils servent ses menées hégémoniques dans la région. En novembre 1838, Miche peut enfin réaliser la première partie de son dessein. Accompagné par un autre missionnaire, Pierre Duclos, il se rend à Battambang, au Cambodge :

‘Je ne puis être que très heureux avec un aussi bon confrère et ami que M. Duclos. C’est demain que nous partons : sept Cambodgiens nous conduisent à six journées de Bangkok en barque. Trois autres nous accompagneront et nous serviront de guides jusqu’à Battambang. Vous comprenez qu’un si long voyage occasionnera de grands frais, aussi je crains bien que notre bourse, toute grasse et toute dodue qu’elle est, ne perde de son embonpoint1647. ’

Le périple, qui dure presque un mois, est épique. Au départ, les voyageurs sont incités à faire quelques présents au général en chef des armées siamoises. En échange, on les pourvoit de trois lettres de recommandation, « qui enjoignaient aux mandarins des villages où nous devions passer de nous fournir des éléphants, des buffles et des voitures 1648 .» C’est la fin de la saison des pluies. Ils se déplacent d’abord en barque, harcelés par les moustiques, chassant à coup de fusil, pour compléter leurs insuffisantes provisions, d’énormes oiseaux qui pullulent sur la rivière. Arrivés à Paknam par une chaleur étouffante, ils laissent la barque, se font remettre quatre tombereaux, mais n’obtiennent des mandarins que deux éléphants, dont un très vieux ; ils réussissent à former une caravane de douze personnes et s’enfoncent dans la jungle, avec pour tout bagage des livres, leurs ornements sacerdotaux et du vin de messe pour deux ans. Le voyage devient très rapidement cauchemardesque :

‘Le premier jour fut un jour de supplice ; chaque pas de l’éléphant nous donnait une telle secousse que nous nous cramponnions comme des chats de peur de tomber. Malgré notre désir de faire diligence, nous nous arrêtâmes avec plaisir, nous étions déhanchés. Aussitôt que les éléphants furent déchargés, notre premier soin fut d’allumer un grand feu pour éloigner les tigres. ’

Les choses vont de mal en pis : un éléphant s’enfuit, un autre meurt en route, les provisions viennent à manquer, une partie de la caravane s’égare dans la jungle et un matin, l’unique tombereau qui leur reste perd une roue en pleine forêt. La situation pourrait sembler désespérée, mais Jean-Claude Miche conserve une confiance inébranlable en la divine providence : 

‘Nous avions perdu une roue, Dieu nous donna une roue. Quoi, direz-vous, Dieu a fait un miracle pour vous ! Conduits, j’aime à le penser, par la main de la Providence, nous nous enfonçâmes dans la forêt. Après avoir erré à l’aventure à travers les buissons, dans un lieu retiré et rempli de broussailles nous aperçûmes devinez quoi ? Une roue ! ’

Le tombereau réparé, ils peuvent sortir de la jungle et cheminent des jours durant dans une plaine immense, « couverte de grandes herbes au milieu desquelles bondissaient des troupeaux de cerfs et de buffles sauvages.» Pour les attirer, fusil en main, Miche imite le cris des petits : «  Les cerfs accourent vers moi et s’arrêtent. Tous avaient les yeux sur moi sans pouvoir discerner si j’appartenais réellement à leur espèce.» Enfin, alors que leur colonne vient de s’enliser dans la boue des marécages, des chrétiens venus à la rescousse les conduisent à l’église au son du tambour. Le 25 décembre 1838, les deux missionnaires chantent la messe de minuit au milieu de leurs ouailles. Ils résident désormais à Battambang, ville située au nord-ouest du lac Tonlé Sap, non loin d’Angkor et sur la route de Phnom Penh, logés dans une maison traditionnelle : « Cette cabane, toute misérable qu’elle est, les payens la supposent remplie d’or et d’argent parce qu’elle est habitée par des Européens. Ils ont déjà essayé de l’incendier au milieu de la nuit. » Le thème de l’opulence supposée des Européens revient à plusieurs reprises dans les lettres. Mais il n’y a nulle richesse dissimulée, bien au contraire. L’inconfort du séjour s’additionne à la fatigue causée par le voyage et le 28 mai, Miche écrit, non sans humour, au supérieur du Collège général :

‘Si vous me voyiez aujourd’hui, vous ne me reconnaîtriez plus tant je suis décharné. J’ai été assez étourdi pour perdre une clef qui me cause bien des maux depuis que je ne l’ai plus ; je crois qu’elle sera cause de ma ruine car le coffre restant toujours ouvert, vous sentez que tout s’en va. Vous comprenez que j’ai perdu la clef des pays-bas1649. ’

Pendant toute cette période, les deux hommes partagent l’existence d’une petite communauté chrétienne, constituée pour l’essentiel de descendants de métis portugais et de négociants chinois. Mais la persécution antichrétienne s’étendant au Cambodge, il leur faut vivre dans une semi clandestinité. Le Cambodge, en effet, est écartelé entre deux suzerains rivaux, le royaume de Siam à l’ouest et l’Annam à l’est, respectivement dénommés « père et mère du royaume. » Le roi du Cambodge reçoit sa couronne du souverain siamois et paye un tribut à l’empereur d’Annam : du brillant empire Khmer, il ne reste rien. En 1835, le roi Ang Chan III disparaît sans laisser d’héritier, son fils Pukambo étant mort avant lui1650. Le Vietnam, dont l’ascendant sur la cour cambodgienne est alors supérieur à celui du Siam, annexe une partie du pays et place sur le trône une fille du défunt monarque, Ang Meï, laquelle devint folle après une régence de douze années. Les décrets anti-chrétiens de l’empereur d’Annam s’appliquent donc à son vassal cambodgien. C’est alors qu’un nouveau rebondissement survient dans les affaires intérieures du Cambodge, contraignant les missionnaires à repartir, un an après leur arrivée. L’on doit à Jean-Claude Miche une extraordinaire description de ces événements, relatés dans une lettre adressée à son frère Joseph-Victor.1651 Il y raconte la révolte du prince Khmer Neac ang Em. Ce prince, l’un des trois héritiers de la dynastie cambodgienne, portait le titre fictif de roi de Battambang1652. Le 24 décembre 1839, profitant du départ d’une partie de la garnison siamoise, le roi prend la tête d’une insurrection qu’il a lui même ourdie et s’empare de la forteresse. L’escarmouche qui s’ensuit ne fait que deux victimes, le portier de la demeure du gouverneur et l’une des concubines de ce dernier. Alors que les chrétiens hésitants se disposent à suivre les insurgés, Miche déclare : « Vous êtes sujets du roi de Siam. Quiconque prend les armes contre le représentant de son autorité se constitue dans un état de rébellion contre Dieu et contre le roi. » Les chrétiens, cependant, finissent par céder aux menaces des rebelles. La veille de Noël, le roi décide de partir pour Phnom Penh et d’y emmener tous les habitants de Battambang, afin d’y rejoindre une prétendue armée de secours :

‘Figurez-vous une population de huit ou dix mille âmes se remuant, s’agitant au milieu des ténèbres, fuyant comme une armée en déroute. Tout était en mouvement, les hommes les femmes, les enfants, les vieillards. Depuis sept heures du soir jusqu’à onze heures, je vis passer devant chez nous plus de mille barques. A minuit, nous étions les deux seuls habitants de Battambang. ’

Miche et Duclos avaient bien été invités à suivre les chrétiens, mais ils ne pouvaient sans risques se rapprocher de la Cochinchine et avaient résolument décliné l’offre. Les deux missionnaires se retrouvent donc seuls dans la ville désertée, avec quelques vieilles femmes infirmes et un ivrogne ; ils en sont réduits à voler des poulets dans les basses-cours pour ne pas mourir de faim. Ayant trouvé une pirogue, dont Miche bouche les trous de la coque avec des lambeaux de sa soutane, les deux hommes s’apprêtent à s’embarquer, ayant résolu de se mettre en quête, sur les rives du fleuve, de villages propices à la poursuite de l’évangélisation. Or, les troupes siamoises, accourues pour réprimer la révolte, rentrent dans la ville qu’elles mettent à sac : « Voyant que notre position devenait de jour en jour plus critique, à raison du grand nombre de soldats qui affluaient, nous jugeâmes que le poste n’était plus tenable et nous nous déterminâmes à quitter le Cambodge. »

Le 7 janvier 1840, ils peuvent s’échapper, munis de passeports difficilement arrachés aux mandarins. Leurs conditions de voyage sont plus pénibles qu’à l’aller : « N’ayant plus de barque, nous nous embarquons dans un pétrin. » Ils rallient Bangkok au bout d’un mois, le 2 février. Cette lettre nous apprend encore que le général en chef des armées siamoises transforma l’église de Battambang en salle de comédie ; que la population en fuite, interceptée par les troupes annamites, fut disséminée par la force dans diverses bourgades et que le prince Neac ang Em fut transféré à la capitale impériale. Une lettre de décembre 1841 nous en dit davantage sur son sort :

‘Le roi de Battambang n’a pas été décapité par Minh Mang, comme tout le monde le publiait ; il est resté jusqu’au mois de septembre dernier dans les prisons de la capitale. Thieû Tri lui a rendu la liberté et l’a fait conduire à Penompenh, ancienne capitale du Cambodge, avec pouvoir de monter sur le trône, aimant mieux sans doute voir le Cambodge replacé aux mains de ces faibles rois que d’avoir les Siamois pour voisins. Le bruit court que les rebelles n’ont pas voulu se soumettre à la domination de ce prince parce qu’il s’est livré aux annamites et qu’ils l’ont mis à mort : mais ceci mérite confirmation1653. ’

Jean-Claude Miche n’a point renoncé pour autant à se rendre en Cochinchine, la terre des martyrs : « Réfugié à Bangkok depuis trois semaines, j’attends tous les jours une occasion pour me rendre à Macao et de là en Cochinchine », écrit-il1654. Mais on le réclame au Collège général de Penang :

‘Je pense que vous savez déjà qu’un prince cambodgien s’est révolté à Battambang contre les Siamois, que la chrétienté est perdue, que nos deux confrères sont de retour à Bangkok pour revenir à Syngapour . Que M. Miche vienne me trouver au Collège. Ce cher confrère sait déjà le cochinchinois, il peut m’aider et me remplacer en cas de mort ou de rappel en ma chère mission. Toute ma crainte est que la vie sédentaire ne plaise pas à ce cher confrère et que l’enseignement ne soit pas de son goût. ’

En février, Miche se rend en Malaisie, par Singapour : « M. Miche et M. Duclos sont arrivés au Collège de Pinang. M. Miche assez fatigué mais en bonne santé, M. Duclos maigre, méconnaissable, ayant la dysenterie depuis assez longtemps 1655 » Voilà Jean-Claude Miche devenu professeur. On lui confie les élèves cochinchinois, puisqu’il parle leur langue : 

‘Jamais le Collège général n’avait été aussi nombreux. Nous avons sept élèves chinois et trente et un élèves cochinchinois et on nous en annonce encore de nouveaux pour l’année prochaine, soit de Chine, soit de Cochinchine ; tous les jours, j’ai la classe à faire, le dimanche, explication du catéchisme en latin, en cochinchinois pour ceux qui ne l’entendent pas encore et le soir instruction en latin puis en cochinchinois1656. ’

De sa retraite de Penang, il suit de près les événements politiques. Il évoque par exemple, dans l’un de ses courriers, un décret de Minh Mang obligeant les Cambodgiens à porter le costume annamite et donnant l’ordre d’enlever deux filles du roi du Cambodge pour en faire ses concubines ; aussitôt, une insurrection éclate, réprimée par l’Annam avec l’aide du Siam : « Dans ces conditions, que deviendront nos pauvres chrétiens 1657 », s’interroge-t-il. Il a aimé le Collège général, y faisant si bonne impression qu’on lui en proposa le supériorat, quelques années plus tard, alors qu’il se trouvait emprisonné à Hué. Mais M. Régereau, qui chercha en vain à le retenir, avait raison de douter du goût de son confrère pour cette vie protégée1658.

Notes
1642.

Pierre Pigneaux de Béhaine (1741-1799), vicaire apostolique de Cochinchine, il facilita la signature d’un traité d’alliance entre la France et la Cochinchine en 1787 puis fournit des navires armés au roi Nguyen Anh, qui put ainsi rétablir son autorité, mise à mal par une révolte (celle des Tây-son en 1775).

1643.

Minh Mang (1820-1840), Thieû Tri (1841-1847) et Tu Duc (1847-1883).

1644.

AME, 9 déc. 1836, Singapour, M. Miche à M. Le Grégeois, procureur à Macao. Mgr de Bide est Jean Courvezy, 1792-1857, Vicaire apostolique de Siam, puis de la presqu’île de Malacca.

1645.

M. Miche à M. Albrand, supérieur du Collège, 26 février 1838, AME, vol. 748.

1646.

M. Régereau à M. Legrégeois, procureur à Macao, 19 avril 1838, AME vol. 748. Jean-Louis Taberd, (1794-1840), évêque d’Isauropolis, vicaire apostolique de Cochinchine.

1647.

M. Miche à M. Legrégeois, 18 février 1838, AME, vol. 748. Pierre Duclos, 1831-1846, originaire du Calvados, est entré au séminaire des M.E. en 1837.

1648.

Lettre de J.C. Miche du 15 janvier 1839, de Battambang, AME, vol. 748. Cette longue lettre, qui raconte le voyage avec de multiples détails, commence ainsi : « « Votre bonne lettre du 25 avril 1838 est arrivée le 15 novembre avec les deux caisses envoyées à M. Granjean par les bonnes âmes de St Dié. Si l’on éprouve toujours de la joie en recevant des nouvelles de son pays quand on s’en voit éloigné de 5 ou 6000 lieues, ce sentiment est bien plus doux quand il est causé par des personnes qu’on respecte et qu’on aime tout ensemble. Mais si on peut le partager avec des amis c’est alors que le plaisir est à son comble. Trois Vosgiens, les seuls peut-être qui soient en Asie l’ont partagé et cela au moment de se séparer pour ne plus se revoir en ce monde… »

1649.

AME, 28 mai 1838, vol. 748. Quoique souvent malade, Miche est doté sans doute d’une robuste constitution et finit toujours par se remettre. Son compagnon Duclos fut moins chanceux et mourut en prison en 1846, épuisé par les fièvres et la dysenterie.

1650.

Ang Chan III fut roi de 1806 à 1835. Couronné à Bangkok, vassal de Hué et de Bangkok, il fut en conflit avec ses frères et dut reprendre sa couronne aux Siamois par deux fois, avec l’appui des Vietnamiens, qui s’octroyèrent des compensations territoriales.

1651.

Lettre de M. Miche de la Société des Missions étrangères à M. Miche, curé, 6 avril 1840, AME, vol. 1039.

1652.

L’un de ses deux frères, roi de Phnom Penh, avait abandonné toutes ses prérogatives en faveur du Vietnam ; en conséquence de quoi, en 1839, le roi de Siam avait fait mettre l’autre frère, qui habitait également à Battambang, en résidence surveillée à Bangkok.

1653.

Jean-Claude Miche, 26 décembre 1841, AME, Cochinchine, vol. 749.

1654.

Lettre à son frère, 6 avril 1840, AME, vol. 1039.

1655.

M. Régereau, 1er juin 1840, AME, vol. 748.

1656.

M. Miche à Mgr Bouvier, évêque du Mans, juin 1840, AME, vol. 748.

1657.

M. Miche, Pinang, le 21 mars 1841, AME, vol. 904.

1658.

« M. Miche va son petit train. Je vous préviens que Mgr l’évêque d’Isauropolis, sup. de la mission de Cochinchine, m’a autorisé à garder M. Miche au collège et même M. Duclos s’il est nécessaire pour me soulager. » M. Régereau, 6 octobre 1840, AME, vol. 748.