3. L'approche archéologique

Ce travail de thèse reposait dès le départ sur l'idée d'une confrontation entre les informations fournies par les sources écrites et la réalité du terrain. Il a cependant fallu, très rapidement, renoncer à l'idée de réaliser des interventions archéologiques sur les sites étudiés. En effet, le site de Montluel, partiellement fouillé au début des années 1980, a fait l'objet d'aménagements qui rendent inenvisageable, à l'heure actuelle, une reprise de la fouille. Château-Queyras est un site majeur, visitable toute l'année, dont l'étude nécessiterait des moyens considérables, tandis que le château de Sallanches est aujourd'hui divisé en plusieurs propriétés habitées. Une série de sondages a en revanche pu être envisagée sur le site du château de Moras. Malheureusement, tous les propriétaires n'ayant pas donné leur autorisation, il a paru préférable de renoncer à ce projet, avant même le dépôt de la demande auprès de la Commission interrégtionale de la recherche archéologique, plutôt que d'entreprendre une étude très partielle du site. Pour pallier à ce manque, deux démarches complémentaires ont finalement été mises en œuvre : un inventaire partiel des ensembles fortifiés de la région étudiée et l'étude approfondie des quatre sites retenus.