Au cours de la période étudiée, le territoire de Sallanches, qui relève au spirituel du diocèse de Genève, suit la destinée complexe de la seigneurie du Faucigny, au cœur des convoitises genevoises, delphinales et savoyardes.
Sallanches avant l'époque médiévale
Grâce à la découverte de plusieurs bornes frontalières entre les cols du Jaillet et de l'Avenaz, on sait que le territoire de Sallanches est situé, à l'époque gallo-romaine, dans la cité des Ceutrons, à la limite de celle des Allobroges.558 On peut supposer que la vallée de l'Arve est alors un axe de circulation important, dans le prolongement de la voie qui relie Genève à Cluses, rejoignant dans le val Montjoie la voie toujours visible qui franchit le col du Bonhomme.559 Le principal centre de peuplement de moyenne vallée de l'Arve est alors Passy, sans doute une importante agglomération secondaire.560 Malgré quelques découvertes ponctuelles, Sallanches ne semble pas occupée de manière pérenne avant le Ve siècle. Une nécropole burgonde a en effet été mise au jour en 1992 sous l'actuelle église Saint-Jacques-le-Majeur, témoignant d'une remarquable stabilité de l'habitat au cours des périodes médiévale et moderne. Une sépulture découverte en 1989 sur la rive droite de la Sallanches pourrait quant à elle dater des VIe-VIIe siècles. 561
Une seigneurie du Faucigny (1140-1234)
Il faut attendre 1140 pour voir Salanchia apparaître dans la documentation écrite. Les frères Guillaume et Albéric de Sallanches sont alors parmi les témoins d'une donation d'Aymon de Faucigny à l'abbaye Saint-Jean d'Aulps.562 Jusqu'en 1268, les seigneurs de Sallanches apparaissent d'ailleurs régulièrement dans le proche entourage de leurs suzerains, les seigneurs de Faucigny, dynastie qui impose progressivement son autorité sur tout le bassin de l'Arve au cours des XIe et XIIe siècles.563 Ils sont apparentés à plusieurs grandes familles du Faucigny, comme les Lucinge564, qui possèdent une maison-forte dans le mandement. En 1151, ledit Aymon fonde la chartreuse du Reposoir, dans le massif des Aravis et interdit la création de tout nouveau couvent entre l'Arve et le Borne.565 Incidemment, il renforce ainsi sa domination et celle des autres seigneurs laïques sur ses terres.
L'existence de Sallanches en tant que bourg est attestée en 1178, lorsqu'Henri de Faucigny y convoque ses vassaux.566 Guillaume de Sallanches (le même ?) est alors chanoine de Saint-Pierre de Genève567, position qui indique des liens anciens entre les seigneurs de Sallanches et l'Eglise genevoise. Or, en 1198, Sallanches fait partie d'un ensemble de paroisses dont les moines de Saint-Oyen de Joux568 et de Cluny revendiquent la cure. L'évêque de Lyon et les doyens de Saint-Jean et de l'Ile-Barbe, dont l'arbitrage est sollicité, laissent Sallanches à l'évêque de Genève.569 En 1201, c'est encore un Guillaume de Sallanches, cette fois doyen du lieu, qui reçoit du prieuré de Contamine-sur-Arve la charge spirituelle de la paroisse. Celle-ci, comme la seigneurie elle-même, s'arrête à l'Arve, ce qui explique qu'en 1225, Aymon de Faucigny et Guillaume de Genève se disputent les revenus du péage du pont de Saint-Martin.570
D'une mouvance à l'autre (1234-1355)
Le litige de 1225 n'est qu'un prélude aux turbulences que connaît Sallanches entre 1234 et 1355, prise, avec le Faucigny, dans les conflits qui opposent Savoie, Dauphiné et Genevois. En effet, rompant avec la maison de Genève, Aymon de Faucigny accepte en 1234 le mariage de sa fille et héritière, Agnès, à Pierre de Savoie, frère du comte Amédée IV. Déjà apanagé en Bugey et donc au fait des réalités politiques, Pierre de Savoie voit sans doute dans le Faucigny une terre à la mesure de ses ambitions. Il obtient ainsi dès 1234 l'hommage du seigneur de Gex, qui reste l'homme-lige du comte de Genève.571 En 1250, grâce à l'arbitrage de son frère Philippe, archevêque élu de Lyon, il obtient en gage l'hommage de tous les vassaux du comte de Genève en pays de Gex et en Chablais, mais pas en Faucigny, où Charousse reste donc en-dehors de son domaine d'influence.572 La mort d'Aymon en 1253 permet à Pierre de diriger le Faucigny au nom de son épouse, autorité accrue à partir de 1263, après la mort de son neveu Boniface, par son élévation au rang de comte de Savoie. Sallanches fait partie des seigneuries auxquelles il s'intéresse le plus. Ainsi, en 1261, il achète à Martin de Samoëns l'ensemble de ses droits sur le mandement.573 En 1263, Agnès de Faucigny reconnaît par écrit que c'est à sa demande que son mari a fait fortifier à grands frais divers châteaux faucignerans, dont celui de Sallanches, mentionné pour la première fois.574
Au cours de cette période, les seigneurs du Faucigny multiplient les innovations sur la terre de Sallanches. On rencontre ainsi un villicus de Sallanches dès 1236575, premier officier municipal connu localement, qui n'est autre qu'un des membres de la famille de Faucigny, Guillaume. En 1247 apparaît pour la première fois l'office de métral de Sallanches, tenu par Aymon, probablement fils du Guillaume en question.576 La famille de Sallanches reste proche de la famille de Faucigny, comme l'atteste une charte de 1268, par laquelle Aymon de Sallanches reçoit, pour le compte d'Agnès de Faucigny, le serment de fidélité de Pierre de Beaufort.577En outre, Agnès et Pierre créent en 1264 la charge de bailli de Faucigny, renforçant encore le rôle des officiers locaux du prince.578
A la mort de Pierre de Savoie (1268), le Faucigny revient à sa fille Béatrice, épouse du Dauphin Guigues VII, tandis que le comté passe à son frère Philippe, archevêque de Lyon. Le Faucigny devient ainsi une enclave dauphinoise entre le Genevois et les territoires savoyards du Chablais, du Val d'Aoste ou de la Maurienne. Dans un premier temps, Béatrice de Faucigny administre elle-même ses terres, signant seule la plupart des actes officiels. Comme ses parents, elle porte une attention particulière à Sallanches, dont elle fait en 1283 le siège d'une châtellenie, confiée à Obert de Bardonnèche579 et où elle promulgue en 1293 les premières franchises, qui mettent en place l'élection de prudhommes chargés de percevoir l'impôt sur le vin.580 Les seigneurs de Sallanches, visiblement dépossédés de leur terre patrimoniale, conservent une place dans l'entourage de leur suzeraine : Pierre de Sallanches est témoin d'un accord entre François de Lucinge, prévôt de Saint-Pierre de Genève et l'évêque en 1300.581 En 1296, Béatrice cède à Amédée V de Savoie plusieurs fiefs lui devant l'hommage-lige, notamment les terres de Guillaume de Joinville, seigneur de Gex.582 Cette cession comprend vraisemblablement un fief rassemblant divers droits banaux et surtout fonciers dispersés sur les territoires de Bonneville, Châtillon, Montjoie et Sallanches, connu ultérieurement sous le nom de terre de Gex. Le château de Sallanches est sans doute, pendant un temps, le centre de cette seigneurie, ce qui expliquerait le nom de maison de Gex, sous lequel il est désigné dans les sources comptables des XIVe et XVe siècles.
En 1304, Béatrice transmet à son petit-fils Hugues ses droits sur le Faucigny, à l'exception des châtellenies de Châtillon et de Sallanches, dont elle conserve la jouissance.583 C'est ainsi elle qui autorise le marché de Sallanches, mentionné pour la première fois l'année suivante.584 Réunie au Dauphiné à la mort de Béatrice en 1310585, Sallanches reçoit la même année une véritable charte de franchises, qui règle jusqu'en 1510 les rapports entre les habitants et leur suzerain.586
La terre de Gex apparaît pour la première fois, de manière indirecte, en 1338. A cette date, le châtelain delphinal de Sallanches doit en effet verser 120 £ genevoises à Humbert Aleman, en compensation d'un versement effectué par ce dernier en faveur du seigneur de Gex, au nom du Dauphin.587 Cette somme est très proche des 127 £ que rapporte cette seigneurie en 1358.588 Par ailleurs, le château de Sallanches fait partie des biens delphinaux recensés lors des enquêtes de 1339. Ces deux informations permettent d'émettre l'hypothèse d'une transaction entre le seigneur de Gex et le Dauphin, incluant le retour du château de Sallanches dans la main de ce dernier et la cession des revenus de la terre de Gex en échange des 120 £ en question. Le statu quo change en 1353, en raison de la conquête du pays de Gex par Amédée VI. Ce dernier place Humbert de la Croix à la tête d'une châtellenie de la terre de Gex.589 Son compte est alors joint à celui de la châtellenie de Charousse, pour laquelle le comte de Genève prête hommage depuis 1308 à son homologue savoyard.590
Lors du Transport du Dauphiné à la France, Humbert II se réserve un certain nombre de châteaux, dont ceux de Châtillon et Sallanches, qu'il avait promis à sa tante Béatrice de Chalon. En 1352, il ordonne aux châtelains concernés de remettre ces deux châteaux, à sa mort, au fils de cette dernière, Jean de Chalon-Arlay.591 On verra plus loin que la réalité de cette transaction n'est pas du tout assurée. Il est en tout cas vraisemblable qu'Amédée VI soit revenu sur la décision de l'ancien Dauphin.
La châtellenie savoyarde (1355-1514)
Suite au traité de Paris, le Faucigny devient définitivement savoyard. Des représentants du comte et du Dauphin parcourent le bailliage pour mettre en œuvre ce transfert. Le 8 juillet 1355, le vice-châtelain delphinal Viffrey Burdin et les syndics de Sallanches les rencontrent à Megève pour préparer leur entrée en ville, qui se déroule sans heurt le lendemain.592 La nouvelle administration est mise en place immédiatement, le nouveau châtelain, Viffrey Forrier, prenant ses fonctions dès le 14 juillet.593 Le même jour, Amédée VI confirme Richard de la Croix dans ses fonctions de châtelain de la terre de Gex, mais il lui adjoint deux receveurs, Pierre de Hauteville et Pierre de la Porte, auquel succède son parent Humbert en 1357.594 Dès 1356, l'office de châtelain de cette terre est supprimé.595 A partir de 1358, Humbert de la Porte, également châtelain de Sallanches, est seul receveur de la terre de Gex. A sa mort, son fils Angelon, encore mineur, hérite de ces deux fonctions, qui sont remplies par Udriset de Chissé. Les deux seigneuries ne sont cependant pas confondues. En effet, après un vide documentaire de neuf ans, la terre de Gex fait à nouveau l'objet d'un compte particulier en 1370, annexé à celui de la châtellenie. Il est rendu par le châtelain Guillaume de Cors, qui précise qu'Udriset de Chissé n'a rendu aucun compte concernant cette terre.596 Enfin, après la mort du châtelain, ses héritiers reçoivent la terre de Gex avec obligation de rembourser ce que leur père devait au comte, soit 1000 fl à verser au plus en cinq ans.597 Par la suite, la terre de Gex est systématiquement mentionnée dans les comptes, mais ses revenus sont intégrés à ceux de la châtellenie de Sallanches.
Celle-ci est alors confiée pour des durées relativement longues (3 à 7 ans) à divers seigneurs, dont de nouveau Viffrey Forrier (1370-1373), auquel succède Aymon de Chaland (1373-1380), l'un des principaux conseillers du comte.598 En 1377, Amédée VII attribue en douaire la plupart des châtellenies du Faucigny à son épouse, Bonne de Berry, donation qui nous est connue grâce au premier compte rendu par Antoine de Crécherel, en 1393.599 Les châtelains de Sallanches agissent ainsi, jusqu'en 1434-1435, au nom de Bonne de Berry600, parfois associée dans la titulature à son fils, Amédée VIII. Antoine de Crécherel, puis ses héritiers, conservent pour leur part la châtellenie jusqu'en 1437, durée record pour l'époque médiévale. En réalité, ils sont la plupart du temps remplacés par un lieutenant et un vice-châtelain, qui administrent la châtellenie en leur nom. Symboliquement, ces années sont très importantes pour Sallanches : l'époque des Crécherel coïncide avec le développement de l'église Saint-Jacques-le-Majeur, érigée en collégiale en 1391601 et avec la rédaction des Statuts de Savoie en 1430 par Nycod Festi, issu d'une famille de notaires sallancharde.602 Ces années sont toutefois difficiles pour les Sallanchards, d'abord en raison des épidémies : la population de la paroisse Saint-Jacques chute en effet de 700 feux à 240 entre 1339 et 1472.603
L'une des conséquences mécaniques de cette saignée démographique est l'accroissement de la pression fiscale sur les survivants et son corollaire, une certaine tension sociale. En 1396-1397, le lieutenant Pierre du Châtelard doit ainsi faire face à plusieurs incidents, dont une tentative avortée de pénétrer dans le château menée par 21 habitants de la châtellenie.604 Quelques années plus tard (1406-1410), son successeur Pierre de l'Oche doit réprimer un autre début d'émeute. Ses initiateurs sont allés jusqu'à prendre les armes le jour de l'Assomption pour protester contre certaines corvées.605 Les causes de ce regain de tension semblent donc bien, avant tout, économiques. Après les Crécherel, Sallanches est administrée pendant quatorze ans par des Sallanchards, Jacob de Chissé (1437-1450), puis Pierre Quinerit (1450-1451). La ville de Sallanches devient ainsi le centre administratif de la châtellenie, d'autant plus qu'entre 1426 et 1467, les châtelains perdent progressivement le contrôle du château, inféodé à la famille de Menthon.606 On notera qu'à partir de 1437, la terre de Gex n'est plus mentionnée dans la titulature du châtelain, qui est désormais celui "du château, de la châtellenie, du mandement et de chaque dépendance de Sallanches". Elle est en revanche toujours citée dans les recettes de la châtellenie.
Après la lente incorporation du Genevois au comté, entre 1398 et 1424, l'idée d'une réunion de l'ensemble du diocèse de Genève dans une même entité territoriale laïque vient rapidement à l'esprit d'Amédée VIII. Après la mort de sa mère, il crée ainsi pour son fils cadet, Philippe, un comté de Genevois et de Faucigny, plus étendu que le douaire de Bonne de Berry, revenu au duché à la mort de ce dernier (1444).607 A cette date et pour six ans, Amédée VIII, devenu Félix V, occupe la chaire épiscopale de Genève, contrôlant ainsi la totalité du diocèse. Entre 1456 et 1491, le comté de Genevois-Faucigny est recréé pour les fils de Louis Ier, l'éphémère roi de Chypre Louis, puis son frère Janus, qui y crée une Chambre des comptes autonome. Son premier président, Bertrand de Dereya, est châtelain de Sallanches de 1465 à 1484, dont il laisse, comme les Crécherel, l'administration à un lieutenant.
Revenu au duché à la mort de Janus (1491), le comté de Genevois-Faucigny en est à nouveau détaché en 1514 pour Philippe, frère du duc Charles III et fondateur de la lignée de Savoie-Nemours. Peu de temps avant (1510), la paroisse de Saint-Martin est unie à celle de Sallanches, ce qui entraîne la promulgation par le duc d'une nouvelle charte de franchises.608
D'une catastrophe à l'autre (1514-1840)
Jean de Genève, seigneur de Lullin, successeur de Bertrand de Dereya à la tête de la châtellenie, conserve celle-ci jusqu'en 1530, avec un intermède de sept ans, pendant lequel elle est gérée par un Sallanchard, Michel Bottolier (1505-1512). Les deux hommes s'appuient sur des lieutenants appartenant à l'élite locale, comme François Festi (1508-1516) et Georges de la Frasse (1518-1519). Le dernier châtelain de Sallanches, Charles-François de la Frasse, est d'ailleurs parent du précédent.609 En 1519, un incendie détruit une grande partie de la ville, notamment les trois ponts et l'église.610 Celle-ci est rapidement reconstruite, grâce notamment à l'apport des revenus du prieuré de Chamonix, qui lui est uni en 1520 et à un subside levé en 1521.611 La châtellenie échappe en revanche aux malheurs de la guerre. Depuis 1515, le comte Philippe et ses successeurs sont également ducs de Nemours et donc vassaux du roi de France, ce qui permet à Sallanches d'éviter l'annexion française de 1536. La collégiale de Sallanches achève alors son ascension en absorbant l'église de Saint-Gervais en 1576 : elle exerce ainsi son autorité sur la majeure partie de la haute et de la moyenne vallée de l'Arve.
Le XVIIe siècle est encore plus destructeur, en raison notamment d'une grande crue (1638) et d'un nouvel incendie (1670) qui dévastent à nouveau la ville. En 1700, Cordon et Combloux sont constitués en marquisat indépendant. Entre 1786 et 1796, le château et les maisons fortes de Sallanches sont démantelés.612 En 1840, un gigantesque incendie détruit l'essentiel de la ville en aval de la collégiale. Financée par le roi Victor-Emmanuel, sa reconstruction est confiée à l'ingénieur piémontais François Justin, qui abandonne le plan médiéval au profit d'un urbanisme rationnalisé, avec un plan quadrillé, qui définit aujourd'hui encore les grandes orientations de la ville (doc. 99).
BERTRANDY (F.), CHEVRIER (M.) et SERRALONGUE (J.), Carte archéologique de la Gaule. La Haute-Savoie, p. 215-216.
BERTRANDY (F.), CHEVRIER (M.) et SERRALONGUE (J.), Carte archéologique de la Gaule. La Haute-Savoie,p. 73.
Ibid., p. 283-289.
BERTRANDY (F.), CHEVRIER (M.) et SERRALONGUE (J.), Carte archéologique de la Gaule. La Haute-Savoie., p. 312-313.
RG 301.
Le premier seigneur de Faucigny est cité en 1002 (d'après la généalogie publiée dans le Regeste genevois).
RD 410 : Guillaume de Sallanches est en 1210 témoin du testament de son oncle Turembert de Lucinge, rédigé à Sallanches.
RG 329.
RG 402.
RG 405.
Aujourd'hui Saint-Claude (Jura).
RD 1198.
RG 613.
RG 1234.
RG 823.
RG 907.
RG 955.
RG 700.
RG 797.
RG 1032.
D'après la liste des baillis publiée dans le Regeste genevois.
ADS SA13783, Flumet et Sallanches (1283-1286).
RG 1381.
RG 1465.
RG 1405.
RG 1524.
BLONDEL (L.), Les châteaux de l'ancien diocèse de Genève, p. 286
Techniquement parlant, le Faucigny ne devient officiellement dauphinois qu'en 1329, lorsque Hugues meurt sans héritier.
RG 1656.
ADI 8B736, Sallanches (1337-1338).
ADS SA14183/1, terre de Gex (1357-1358) : 127 £ 14 s 7,5 d genevois.
ADS SA17363, terre de Gex (1353-1355).
RG 1626.
CAILET (L.), "Cession de Châtillon et de Sallanches à Jean de Châlon…".
MARIOTTE (J.-Y.) (dir.), Histoire des communes savoyardes, t. 2, p. 484.
ADS SA14181/2, Sallanches (1355-1356).
ADS SA14181/1, terre de Gex (1355-1357).
ADS SA14183/1, terre de Gex (1357-1358) : les receveurs expliquent que l'ancien châtelain Richard de la Croix leur doit encore de l'argent pour la période courant du 15 juillet au 13 août 1356.
ADS SA14194, terre de Gex (1369-1370).
ADS SA14195, Sallanches (1370-1371).
Respectivement ADS SA14195 à 14197 et SA14198 à SA14203/2.
ADS SA14216, Sallanches (1392-1393) : Que fuerunt per illustram principessam dominam Bonam de Borbono, Sabaudie comitissam, tutricem et administratricem domini, tradita illustri principisse domine Bone de Biturio, Sabaudie comitisse, genetrici domini, obuentiones et emolumenta locorum et mandamentorum Boneuille, castri Foucignaci, castelleti de Credo, de Samoyen, Castillionis et Clusarum, Salanchie, Montis Gaudii, Flumeti.
ADS SA14248, Sallanches (1434-1435) : (pro illustri principissa domina nostra Bona de Byturio, Armagnaci comitissa, domina que terrarum et baroniarum Foucignaci, Bellifortis et Tharentensis ad causam sui dotalicii (…).
COUTIN (F.), Histoire de la collégiale de Sallanches. Michel Fol prépare actuellement une thèse sur le thème Chanoines et collégiales dans les Alpes du nord à la fin du Moyen-Age, sous la direction de Jacques Chiffoleau, portant notamment sur l'exemple sallanchard.
ADS SA14220, Sallanches (1397-1399) : Recepit a Iohanne Festi de Salanchia, pro laude et uenditio cuiusdam domus et casalis per ipsum empte ab Henrico Festi, site Salanchie, in Rubinis (…).
Archives vaticanes, coll. 109, f°19 pour l'enquête de 1339 ; BLONDEL (L.), Les châteaux de l'ancien diocèse de Genève, p. 286 pour le dénombrement de 1472.
ADS SA14219, Sallanches (1396-1397).
ADS SA14226, Sallanches (1406-1410) : Recepit a Iohanne, filio Francisci dou Toral, inculpato quadam die Absuncionis Beate Marie Uirginis, unacum pluribus eius secatibus, in uilla Salanchie arma portasse et rumorem seu rissam mouere atentasse contra cridas ueniendo et plures penas inde committendo : XXVII solidos.
BLONDEL (L.), Les châteaux de l'ancien diocèse de Genève, p. 293-294.
Entre 1435 et 1444, les comptes sont ainsi rendus au comte de Genevois, au nom du duc de Savoie, selon la formule per illustrissimum dominum nostrum Sabaudie ducem, dicte titulationem illustris domini nostri comitis Genebensis constituti.
BLONDEL (L.), Les châteaux de l'ancien diocèse de Genève, p. 286.
ADHS B20, Sallanches (1542).
BRUSSON (J.-P.), Sallanches. Hier. Aujourd'hui. Demain : l'incendie détruit également les archives de Sallanches, entraînant la disparition des chartes de franchises médiévales conservées sur place.
ADS SA14369.
PIERRE (J.), Histoire de Sallanches.