4.4. La châtellenie du Queyras

Le territoire sur lequel le châtelain du Queyras présente la particularité, comme toutes les châtellenies du Briançonnais, de posséder une organisation communautaire d'ensemble au moins à partir de 1343. La charte des Escartons crée en effet un système dans lequel cohabitent deux entités, la châtellenie et l'Escarton. On dispose cependant de peu de documents produits par les syndics du Queyras et les comptes de la châtellenie représentent donc la seule source sérielle exploitable pour la période étudiée ici.

Une fédération de communautés

En s'appuyant sur le revenu d'une redevance perçue pour chaque maison occupée en période hivernale en 1265 et en 1339, Henri Falque-Vert est parvenu à déterminer un ordre de grandeur de la population paysanne du Queyras en 1265, d’après l'estimation des feux de 1339 (doc. 147).

Doc. 147. Evolution de la population paysanne du Queyras entre 1265 et 1339
  population estimée en 1265 population en 1339
  feux part feux part
Arvieux 142 19,1% 206 19,0%
Molines 140 18,8% 204 18,8%
Château-Queyras 130 17,4% 189 17,5%
Saint-Véran 98 13,2% 142 13,1%
Abriès 91 12,2% 133 12,3%
Aiguilles 88 11,8% 128 11,8%
Ristolas 56 7,5% 81 7,5%
total 745 100,0% 1083 100,0%

Ces données sont biaisées, dans le sens où l'auteur choisit d'appliquer à chaque communauté la différence de 45% observée pour l'ensemble du Queyras entre la population hivernale de 1263 (263 feux) et celle de 1339 (346 feux). Elles ne tiennent donc pas compte des disparités locales, ni du fait que certains villages peuvent être plus concernés que d'autres par l'émigration saisonnière. En 1339, année pour laquelle on dispose des deux estimations, 68% de la population queyrassine émigre en hiver, ordre de grandeur vérifié pour chaque communauté, sauf Abriès, qui perd en hiver 77% de sa population, et Saint-Véran, qui gagne au contraire deux feux (83 contre 81). En résumé, l'évaluation globale de la population de 1263 est sans doute correcte, alors qu'aucune donnée locale ne peut être considérée comme vraiment fiable. En 1339, en ajoutant les nobles, la population queyrassine est de 1118 feux, soit au plus 5600 habitants.

Doc. 148. Limites hypothétiques de la châtellenie du Queyras (1250-1789)
Doc. 148. Limites hypothétiques de la châtellenie du Queyras (1250-1789)

En retenant les limites communales actuelles, sans doute assez fiables, car chacune correspond à une des communautés de l'Escarton, on peut estimer la superficie de la châtellenie médiévale à 440 km² (doc. 148). La densité de la population en 1339 est donc d'environ 13 habitants par km², la plus faible observée pour cette période parmi les exemples étudiés. Comme toujours, cette limite reste indicative. En effet, le châtelain du Queyras assure également la garde des hommes de Ceillac, village situé en Embrunais, de l'autre côté du col Fromage.820

L'autre différence majeure avec les exemples précédents est le faible poids de Château-Queyras dans la population globale, loin des pôles démographiques que constituent Sallanches, Montluel et même Moras dans leur châtellenie respective. Ce phénomène se retrouve aussi sur le plan économique. En effet, en 1358, la rente versée au Dauphin par les communautés du Queyras est répartie comme suit (doc. 149) :

Doc. 149. Répartition du montant de l'Escartonnement en Queyras (1358)
  somme (d) part
Molines 1981,0 23,81%
Abriès 1424,5 17,12%
Ristolas 1379,0 16,57%
Saint-Véran 1159,0 13,93%
Aiguilles 1155,0 13,88%
Château-Queyras 636,0 7,64%
Arvieux 484,0 5,82%
Autres 102,0 1,23%
total 8320,5 100,00%

La participation de chaque communauté à l'impôt dépend probablement à la fois de son poids démographique et de sa richesse supposée. On retrouve donc logiquement en tête Molines, l'une des paroisses les plus peuplées, et Abriès, centre économique de la châtellenie. Les habitants d'Arvieux et de Château-Queyras sont faiblement mis à contribution, ce qui témoigne sans doute à la fois de leur importance économique moindre et de l'existence d'un grand nombre d'exemptions personnelles.

Les rapports entre l'administration delphinale et les communautés sont encadrés, on le sait, par la charte de 1343.822 Son application nécessite cependant une grande souplesse et, sans doute, des négociations ardues, comme le montre l'exemple des travaux réalisés au château en 1367-1369. Le coût de la mise en défense du château, dont on dirait aujourd'hui qu'elle est d'intérêt public, est en effet partagé entre le Dauphin, qui rémunère les maîtres-d'œuvres et fournit les pièces métalliques, et la communauté du Queyras, qui fournit le bois et paie la main-d'œuvre.823 L'explication en est simple : en vertu de l'article 18 de la charte des Escartons, les officiers delphinaux n'ont pas le droit de couper eux-mêmes le bois nécessaire et ils doivent donc demander aux habitants de s'en charger. La charte n'impose cependant pas à ceux-ci de prendre cette opération à leur charge, d'où l'idée que la nécessité de protéger la châtellenie se soit imposée à tous.

La défense de la châtellenie n'est pas assurée par le seul château, qui n'en garde qu'un accès. Le bourg d'Abriès, au nord-est du Queyras, constitue une place-forte secondaire. En effet, dans la charte de franchises promulguée en 1282, Humbert Ier les autorise à fortifier leur bourg.824 On peut ajouter à cela le fait qu'à de nombreuses reprises le châtelain du Queyras est également celui de Château-Dauphin et donc qu'il tient la main sur un second château et sur la Bâtie du Pont, située dans la haute Varaita.

Les trois centres ainsi mis en évidence (Château-Queyras, Abriès et Molines) ont pour caractéristique première d'être des lieux de passage incontournables sur les routes de Guillestre, Luserne et Château-Dauphin, à 11 km en moyenne des autres villages de la châtellenie en empruntant les vallées. Cette absence de pôle dominant est une des causes possibles de l'émergence de la communauté du Queyras : en fonctionnant en réseau, les trois centres sont complémentaires, alors que Château-Queyras. Le centre géographique de la châtellenie est par ailleurs Aiguilles, ce qui explique sans doute son développement à l'époque moderne, lorsque l'amélioration des routes permet l'augmentation du trafic dans la vallée du Guil.

A l'échelle du Briançonnais le Queyras occupe une place éminemment stratégique, aux portes du marquisat de Saluces, de l'Embrunais et des hautes vallées provençales, comme le rappellent les épisodes militaires décrits plus haut. Le Briançonnais est un vaste territoire montagneux, traversé du nord au sud par l'axe constitué par les vallées de la Clarée et de la Durance (doc. 150).

Doc. 150. Limites hypothétiques du bailliage de Briançonnais (1343)
Doc. 150. Limites hypothétiques du bailliage de Briançonnais (1343)

La juridiction du bailli s'étend sur d'environ 2330 km², dont la plus grande partie inhabitée en raison de l'altitude. Le Queyras représente à lui seul 20% de cet ensemble et est un relais incontournable entre Briançon et la châtellenie de Château-Dauphin : Château-Queyras est ainsi à la même distance du château de Briançon et de la Bâtie du Pont (37 km), avec dans les deux cas sur le trajet un col pratiquement infranchissable en hiver.

L'activité agricole et les contraintes du milieu

L'altitude élevée du Queyras influe considérablement sur les pratiques agricoles. On a vu que, dans la châtellenie de Sallanches, la culture du froment n'est possible qu'en fond de vallée ; elle n'est donc pas envisageable en Queyras, d'où l'absence du froment dans la documentation. H. Falque-Vert en a trouvé la confirmation dans un texte de la fin du XIVe siècle :

‘"[Les habitants d'Aiguilles reconnaissent] devoir au Dauphin un droit de sauvegarde en bled, que sous prétexte de ce mot bled, le châtelain voulait la leur faire payer en froment, qu'il n'en croissait en leur terroir ny aux environs. Ils ne pouvaient le payer parconcequant qu'en seigle ou en civé."825

Sur 3256 setiers de céréales dus au Dauphin selon l'enquête de 1339, la moitié est ainsi versée en seigle (50%), l'orge et l'avoine représentant respectivement 35% et 15% du prélèvement total. Ce schéma est suivi partout, sauf à Molines et Saint-Véran, où les revenus sont composés à part égale d'orge et de seigle, alors que des cens en avoine étaient signalés en 1265 (doc. 151).826

Doc. 151. Recettes en céréales en Queyras (1265 et 1339)
  1265 1339
  volume (set.) part volume (set.) part
Arvieux 220,5 35,6% 696 21,4%
Molines 65,5 10,6% 760 23,3%
Saint-Véran 27 4,4% 520 16,0%
Château-Queyras 125,25 20,2% 240 7,4%
Aiguilles 65,25 10,5% 320 9,8%
Abriès et Ristolas 116,5 18,8% 720 22,1%
total 620 100,0% 3256 100,0%

Deux constats s'imposent : une très nette augmentation du prélèvement seigneurial dans son ensemble, multiplié par 5,25 et une croissance considérable du poids de Molines et de Saint-Véran. Les terroirs de la vallée de l'Aigue Agnelle, qui ne fournissaient que 15% du revenu céréalier en 1265, en rapportent 39,3% en 1339. L'effort demandé aux habitants de Saint-Véran est ainsi multiplié par 19,3, contre 1,9 pour ceux de Château-Queyras. Ce rééquilibrage implique que les habitants de Molines et Saint-Véran sont en fait trop peu imposés par rapport à leurs homologues des autres villages. Les comptes de la châtellenie mentionnent quant à eux le blé, le seigle et le trémois (tremesium).828 Ce dernier terme désigne, en fonction des régions, tout type de céréale fauché en mars. En 1327, le châtelain revend les 700 setiers de blé qui lui restent sur les 2780 setiers perçus dans l'année : il s'agit de 310 setiers de seigle et 390 setiers de "blé et seigle trémois".829 Dans le cas présent, le trémois est donc vraisemblablement un mélange de seigle, d'orge et d'avoine, ces deux dernières céréales étant absentes de la documentation comptable delphinale postérieure au Probus. A titre de comparaison, dans le premier quart du XXe siècle, on cultive en Queyras, à part égale, le trémois et le "rousset de montagne", en pratiquant l'assolement biennal.830 Les autres produits de la châtellenie qu'on rencontre dans les sources comptables sont des cens fixes en cire et en or, ce dernier provenant exclusivement de Saint-Véran, avant sa disparition de la documentation à la suite de la réforme de 1343. Il est probable qu'une mine d'or soit alors exploitée près de ce village, dont on connaît le lointain passé minier.

Doc. 152. Volume des recettes en céréales en Queyras (1320-1340)
Doc. 152. Volume des recettes en céréales en Queyras (1320-1340)

Revenons aux recettes en céréales, que l'état fragmentaire de la documentation permet d'étudier seulement sur la période allant de 1320 à 1340 (doc. 152 à 154).

Doc. 153. Valeur des recettes en céréales en Queyras (1322-1338)
Doc. 153. Valeur des recettes en céréales en Queyras (1322-1338)
Doc. 154. Prix des céréales en Queyras (1322-1338)
Doc. 154. Prix des céréales en Queyras (1322-1338)

La tendance du deuxième quart du XIVe siècle est donc à une baisse sensible du prix des céréales et, logiquement, à une hausse du volume prélevé pour maintenir la valeur dudit prélèvement. Les années 1328 et 1336 sont difficiles, l'absence de différenciation entre les blés d'hiver et de printemps ne permettant pas de déterminer d'éventuelles causes climatiques à ces crises.

Torrents et élevage

Comme à Sallanches, l'exploitation directe des ressources naturelle représente une grande part, difficilement mesurable, de l'activité économique locale.

L'enquête de 1265 recense 15 moulins en Queyras : cinq à Château-Queyras, trois à Abriès, deux à Arvieux, Molines et Saint-Véran, un à Aiguilles et aucun à Ristolas.831 Ils disparaissent ensuite de la documentation, car ils font partie des droits cédés par le Dauphin aux syndics. En revanche, on connaît l'existence d'une forge hydraulique ou fusine, située sur le torrent d'Izoard, construite en 1327.832 Elle associe apparemment deux hauts fourneaux et deux martinets, actionnés par l'eau du torrent.833 En 1428-1429, elle est détruite par une crue834 et est abandonnée au profit de deux forges construites en 1427 à Château-Queyras.835

L'élevage dans la vallée est connu à travers diverses mentions. L'enquête de 1265 indique d'abord que le Dauphin perçoit le pâquier, déjà évoqué à propos de Sallanches. Cette redevance est en moyenne de trois fromages par troupeau, c'est-à-dire, selon H. Falque-Vert, la quantité de fromage produite par un troupeau de 250 à 300 ovins – les bêtes majoritairement mentionnées dans ladite enquête à propos des ventes effectuées sur le marché d'Abriès – en un jour et demi. Il estime ainsi qu'entre 10 000 et 12 000 ovins pâturent chaque été dans les alpages du Queyras.836 Cette redevance, mentionnée dans les comptes de la châtellenie837, est laissée aux syndics en 1343. Ce transfert est à l'origine de l'inventaire du bétail de Château-Queyras réalisé en 1389-1390, étudié par Fabrice Mouthon.838 En 1389, la communauté abrite ainsi 6368 animaux, dont 77% d'ovins. Les troupeaux répercutent en général cette proportion, en associant à une majorité de moutons des chèvres et des vaches. Des porcs et des ânes sont également mentionnés, alors qu'ils n'apparaissent dans aucune autre de la même époque.

L'évolution générale des recettes et des dépenses

Les recettes de la châtellenie sont bien plus importantes et variées avant 1343 qu'après la mise en place de l'Escarton (doc. 155 et 156) :

Doc. 155. Evolution des différentes recettes de la châtellenie du Queyras (1322-1340)
Doc. 155. Evolution des différentes recettes de la châtellenie du Queyras (1322-1340)
Doc. 156. Evolution du produit des ventes en Queyras (1322-1340)
Doc. 156. Evolution du produit des ventes en Queyras (1322-1340)

Ces recettes appartiennent à des catégories habituelles (cens, tailles, lods et ventes), mais deux d'entre elles nécessitent une précision. La première est le revenu de la judicature ou assise, session au cours de laquelle le juge, venu de Briançon, traite les affaires judiciaires locales. Contrairement à leurs homologues savoyards, les comptes de la châtellenie du Queyras ne recensent par conséquent aucun cas traité par le châtelain et comptabilisent seulement la somme reversée par le juge. L'autre recette particulière est celle des dons, régulièrement renseignée jusqu'en 1348, avant de disparaître pratiquement par la suite. Cet impôt sensé être extraordinaire alimente ainsi les caisses delphinales jusqu'au Transport.

Ces précisions étant faites, on peut noter avant tout la relative stabilité des recettes ordinaires, mais aussi le caractère agricole marqué de la châtellenie : jusqu'en 1337, le produit des ventes est de loin la première source de revenus pour le châtelain. L'augmentation progressive des tailles, associée au maintien de la perception des dons témoigne quant à elle d'une pression fiscale sans cesse croissante jusqu'en 1337. Pour tenter de comprendre ce phénomène, mais aussi analyser les conséquences du tournant de 1343, il a été possible de retracer l'évolution générale des recettes et des dépenses entre 1322 et 1370 (doc. 157).

Doc. 157. Recettes et dépenses de la châtellenie du Queyras (1322-1370)
Doc. 157. Recettes et dépenses de la châtellenie du Queyras (1322-1370)

Le Queyras d'avant 1343 est une châtellenie globalement rentable, dans laquelle les dépenses sont en général largement couvertes par les recettes. L'année 1337 déjà évoquée est ainsi faste pour le Dauphin : les recettes atteignent leur plus haut niveau depuis 1322, alors que les dépenses sont pratiquement nulles. Dans l'ensemble, la hausse de la pression fiscale semble bien indiquer une participation requise à l'effort de guerre dauphinois. Après 1343, les dépenses, à un haut niveau depuis 1339, sont progressivement diminuées, surtout après un premier déficit réalisé en 1348 (conséquence de la peste ?). En 1356, le régime des finances locales se stabilise pour plusieurs années à un niveau neuf fois moins important qu'en 1322, aboutissement d'un processus engagé avant même la promulgation de la charte des Escartons. Celle-ci vient donc concrétiser, au niveau local, un désengagement déjà ancien du pouvoir princier. Désormais, la châtellenie est aussi plus soumise aux alea : les nécessités de la guerre contre les Provençaux se traduisent par un important déficit dès 1368.

La châtellenie du Queyras est ainsi une construction très différente des autres exemples étudiés. Au XIIIe siècle, par la construction de Château-Queyras et la mise en place du marché d'Abriès, les Dauphins tentent d'imposer leur marque dans cette petite partie des Alpes. Humbert II, sans doute contraint par les circonstances, fait un choix entièrement différent. A partir de 1343, le châtelain doit en effet composer avec les communautés, dont la mise en place perturbe profondément les finances de la châtellenie. La transformation de Château-Queyras en une forteresse delphinale pratiquement inexpugnable, accélérée par les événements des années 1360, est en outre déjà entamée lorsqu'Humbert II promulgue la charte des Escartons. Le châtelain du Queyras – ou son lieutenant – est donc avant tout un responsable militaire, chargé de veiller à la sécurité d'un territoire qu'il n'administre que partiellement.

A travers ces quatre exemples, on a une vision, certes partielle et partiale, de l'organisation de l'espace delphino-savoyard au niveau le plus élémentaire de la principauté : la châtellenie. La diversité apparente des sites étudiés ne doit pas masquer une multitude de points communs entre les sites étudiés, qu'il s'agisse de l'architecture générale, avec la tripartition basse-cour/haute-cour/logis, de l'adaptation constante des châteaux aux besoins du moment, ou encore du vocabulaire utilisé pour les décrire. A l'échelle de la châtellenie, le point le plus important mis en évidence au cours de ces microanalyses est sans doute l'extraordinaire souplesse du système administratif et fiscal, qui peut s'adapter à des réalités très différentes, en fonction du lieu et du moment. Enfin, quelques éléments, comme la réponse à l'invasion provençale en Briançonnais, laissent deviner l'importance que représente le bailliage dans l'organisation territoriale et le gouvernement des deux principautés.

Notes
819.

D'après FALQUE-VERT (H.), op. cit., p. 27. Dans la première enquête (1250), seules Aiguilles, Moline et Saint-Véran sont mentionnées.

820.

ADI 8B631, Queyras (1347-1348) : Item pro gardis hominibus de Syllaco (…).

821.

ADI 8B634, syndics du Queyras (1358-1360).

822.

Annexe 5.

823.

ADI 8B644, Queyras (1367-1369) : De XVIII XII postium nouis et pluribus trabibus implicatis in dicto opere non computat, neque de pluribus mannoperariis, qui communitas dicte castellanie tenetur soluere omnia, exceptis ferramentis et salario magistrorum operariorum.

824.

FALQUE-VERT (H.), Les hommes et la montagne en Dauphiné, p. 226. Dans NICOLAS (N.), La guerre et les fortifications du Haut-Dauphiné, p. 23, il est question d'une maison-forte, dont aucune autre mention n'a été trouvée.

825.

FALQUE-VERT (H.), Les hommes et la montagne en Dauphiné, p. 54.

826.

Ibid., p. 58.

827.

D'après FALQUE-VERT (H.), op. cit., p. 53 et 59.

828.

ADI 8B20, Queyras (1326-1327) : (…) de blado, siligine et tremesio anni presentis (…).

829.

Ibid. : Item pro III C X sestarios siliginis, uendite sestario IIII grossis dymidia. Item pro III C III XX X sestarios bladi et siliginis tremesii, uendite sestario II grossis dymidia.

830.

BOUCHET (J.), "La culture du blé dans les Alpes françaises", p. 661-662.

831.

FALQUE-VERT (H.), Les hommes et la montagne en Dauphiné, p. 128.

832.

ADI 8B20, Queyras (1326-1327) : Item de facto fusine noue Yzoardi (…).

833.

NICOLAS (N.), La guerre et les fortifications du Haut-Dauphiné, p. 192.

834.

ADI 8B687, Queyras (1427-1428) : (…) de fusina Izoardi nichil computat eo quia disrupta et in ruinam deducta fuit domini et propter inundationem aquarum (…).

835.

NICOLAS (N.), op. cit., p. 192, n. 198.

836.

FALQUE-VERT (H.), op. cit., p. 80-81.

837.

ADI 8B20, Queyras (1326-1327) : Item de pasqueriis sellagiis agnellis pasqualibus decimis agnorum et casorum (…).

838.

ADI B3702, Château-Queyras (1389-1390), édité dans MOUTHON (F.), "L'inventaire du bétail dans une communauté alpine".