La progression inégale du National Air Museum et du National Armed Forces Museum, 1950-1969

Pour mettre en œuvre leur projet de musée, les tenants du National Air Museum et du National Armed Forces Museum sont, comme les promoteurs d’autres musées, tributaires d’un contexte politique et idéologique plus ou moins favorable ; ils dépendent également des soutiens qu’ils arrivent à mobiliser, en fonction de la clarté de leur projet muséographique et des collections qui viennent le soutenir. Enfin, l’obtention d’un site pour le futur bâtiment est à la fois un signe d’avancement et un atout pour rendre le projet plus crédible. A chacun de ces niveaux, c’est la représentation de la nation qui est en jeu. L’ensemble de ces facteurs fait que le N.A.M. et le N.A.F.M. sont inégalement armés dans leur course à la construction.

La Guerre de Corée met un coup d’arrêt à tous les projets muséographiques en lice dans la capitale fédérale. Dans les années 1960 en revanche, la Guerre du Vietnam aura un impact différencié sur le projet de National Air Museum et de National Armed Forces Museum. Dans les deux cas, le Congrès n’est pas disposé à s’engager dans de grandes dépenses de construction vu l’effort financier que représente la guerre. Mais l’implication des Etats-Unis au Vietnam a un tout autre retentissement sur un projet de musée consacré aux forces armées que sur un projet consacré à l’histoire de l’aviation civile et militaire. Le thème guerrier est plus facilement « camouflable »353 au N.A.M. qu’au N.A.F.M. et l’hostilité à la guerre est l’une des principales raisons de l’échec du second. A l’inverse, à la même époque, le National Air Museum bénéficie des développements contemporains dans la recherche aéronautique. Dans la course technologique qui oppose l’Union Soviétique aux Etats-Unis, les avancées aérospatiales deviennent une priorité nationale. Dans un message télévisé au Congrès le 25 mai 1961, le président, John Kennedy, ouvre d’exaltantes perspectives en annonçant son intention d’envoyer des hommes sur la lune avant la fin de la décennie. Le projet même du National Air Museum est intimement lié à ce contexte puisqu’en 1966, lorsque le Congrès autorise la construction d’un bâtiment pour le musée, il vote du même coup son changement de nom – il s’appellera désormais le « National Air and Space Museum » – et en fait le dépositaire muséographique des objets produits par la NASA354. A ces éléments de contexte politique, on peut ajouter l’influence du contexte historiographique contemporain sur le sort des deux projets de musées. A une époque qui privilégie l’histoire sociale, l’histoire militaire est disqualifiée pour sa trop grande proximité avec l’histoire des grands hommes, avec l’histoire politique et avec l’histoire diplomatique355. En revanche, l’histoire des techniques, dont peut se revendiquer le National Air and Space Museum, est une discipline universitaire florissante, à laquelle le nouveau Museum of History and Technology a largement contribué356.

Les deux projets s’appuient sur des collections d’une richesse inégale. D’un côté, la commission consultative sur le National Armed Forces Museum commence son travail sans disposer d’aucune collection. La situation est plutôt surprenante puisque le musée doit être réalisé au sein de la Smithsonian Institution, qui dispose elle d’une importante et ancienne collection d’artefacts militaires. Cependant cette collection est jalousement gardée par les conservateurs du Département des Forces Armées qui craignent de se voir dépossédés. Ils sont discrètement soutenus en cela par Frank Taylor qui dirige le Museum of History and Technology et n’a pas intérêt à ce qu’une partie des collections illustrant l’histoire nationale, la collection militaire, soit retranchée de son propre projet. Il est par ailleurs difficile à la commission sur le National Armed Forces Museum de rassembler rapidement une collection conséquente, par manque de moyens bien sûr mais aussi parce qu’une politique de collection nécessite un projet muséographique clair. Or, dans sa quête de reconnaissance, le N.A.F.M. connaît plusieurs métamorphoses. Il devient au début des années 1960 un projet de parc ou de musée de plein air, puis se voit presque vidé de sa substance au début des années 1970, lorsque ses promoteurs suggèrent qu’on l’appelle « Freedom Park », « Liberty Park » ou « Bicentennial Park »357. C’est donc tout autant son absence de collections que son manque de projet stable qui nuit au National Armed Forces Museum.

Par contraste, le National Air Museum peut s’appuyer sur une collection et sur un projet muséographique reconnus. La collection du Musée National comprend dès la fin du XIXe siècle des machines et autres artefacts volants ; elle se développe ensuite à mesure que progresse l’aviation. Lorsque la création d’un National Air Museum est votée en 1946, le National Museum expose depuis presque trente ans l’essentiel de sa collection d’avions dans un hangar sur le National Mall 358 (quelques avions choisis étant restés dans le Arts and Industries Building). La Smithsonian Institution peut s’enorgueillir de véritables pièces rares, comme le Spirit of Saint Louis, donné par Lindbergh en 1928 après son célèbre vol transatlantique, ou le Winnie Mae acquis en 1936, l’un des avions ayant battu le plus de records dans les années 1930. En 1948, l’acquisition de l’avion des frères Wright, avec lequel est effectué le premier vol motorisé en 1903, est un grand moment pour le National Air Museum et la Smithsonian Institution 359. En 1966, la collection effectue un saut qualitatif lorsque le musée devient dépositaire officiel des objets historiques de la NASA. A partir de 1946, le fait que la Smithsonian Institution soit dotée d’une entité séparée – le National Air Museum – à la mission bien définie joue probablement en sa faveur pour l’expansion de sa collection. Car contrairement au National Armed Forces Museum qui cherche à se définir tout au long des années 1950, 1960 et 1970, le National Air Museum est chargé dès 1946 par le Congrès d’une mission claire : il sera un « mémorial du développement national de l’aviation »360.

Dans ce contexte politique et muséographique, il n’est pas surprenant que le National Armed Forces Museum ait peiné plus que le National Air Museum à trouver un site où prendre forme. Joanne Gerstein London retrace les tentatives successives de la commission consultative du N.A.F.M. pour trouver un lieu où construire un bâtiment, puis un lieu où établir un musée en plein air ou un parc361. Le National Air Museum, lui, connaît les mêmes difficultés que le projet de Museum of History and Technology et se heurte aux intérêts de la Redevelopment Land Agency lors d’une première tentative infructueuse pour obtenir un site à proximité du National Mall en 1955. Mais son heure vient en 1957, lorsque les administrateurs de la Smithsonian Institution disposent d’un nouveau bâtiment où loger leurs collections d’art, the Old Patents Building, un bâtiment historique du centre ville. Le nouveau bâtiment libère un espace sur le National Mall que la Smithsonian Institution avait jusque là destiné à un futur musée d’art. C’est au National Air Museum que le Conseil des régents décide d’attribuer cet emplacement libre362. En 1958, le National Air Museum obtient l’aval des parlementaires pour cet emplacement, en ayant cette fois réussi à faire valoir sa cause contre le projet de centre culturel que soutenaient deux influents sénateurs, J. W. Fulbright et Frank Thompson363.

Si le contexte politique explique en grande partie le sort des deux projets, on ne saurait comprendre la situation sans décrire les différents soutiens ou oppositions portés au National Air Museum et au National Armed Forces Museum. Car avoir des collections muséographiques ou trouver un site pour réaliser son projet dépend avant tout des soutiens dont on dispose. On a vu que le Museum of History and Technology avait bénéficié d’un fort consensus et de soutiens à divers niveaux de l’Etat et de la Smithsonian Institution. La situation est plus complexe dans le cas du musée de l’air et de celui des forces armées. La première différence – de taille – est que la Smithsonian Institution n’est pas à l’origine des projets de N.A.M. et de N.A.F.M. : dans les deux cas, des membres de l’establishment civil et militaire les avaient conçus. Alors que la Smithsonian Institution n’arrive pas à obtenir le soutien financier du Congrès pour son propre programme de construction au lendemain de la guerre, elle voit apparaître ces projets extérieurs. Elle préfère alors faire siens les nouveaux projets même s’ils entrent en concurrence avec son programme, pour avoir au moins le contrôle de l’effort muséographique lancé par les autorités fédérales364.

La Smithsonian Institution se trouve donc dans cette position parfois ambivalente qui consiste à revendiquer l’administration d’un projet muséographique pour asseoir sa position dominante dans le champ des musées de la capitale, sans nécessairement être convaincue de l’intérêt réel du projet. Pour le National Air Museum, la Smithsonian Institution compte un relais enthousiaste en la personne de Paul Garber, qui seconde le Général Arnold pour ce projet. Son parcours a fait de lui un passionné d’aviation : Garber quitte la division de technologie mécanique du Musée National en 1941 pour travailler à la reconnaissance des avions ennemis pendant la guerre, avant de devenir le premier conservateur du N.A.M. en 1946. Mais l’enthousiasme de Garber est insuffisant pour surmonter les réticences que suscite le projet de National Air Museum dans l’administration de la Smithsonian Institution. Garber fait notamment état du désintérêt que porte le nouveau sous-secrétaire, John Keddy, à l’aviation365.

L’arrivée de Dillon Ripley à la tête de la Smithsonian Institution en 1964 n’est pas favorable au projet de National Air Museum. En effet, Ripley met en question l’épistémologie en vigueur au sein du Musée National pour traiter l’histoire des sciences et des techniques, tant dans les expositions du Museum of History and Technology que dans les projets pour le National Air Museum. Il s’oppose ainsi à l’ouverture d’une exposition pratiquement terminée sur l’histoire de la chimie au Museum of History and Technology, probablement parce qu’elle ne traite pas des implications culturelles des évolutions scientifiques366. Or, la priorité qu’accorde le personnel du National Air and Space Museum à une représentation technologique de l’aéronautique et de l’aérospatiale procède d’une épistémologie des sciences similaire. Ripley semble avoir voué une hostilité certaine aux projets d’expositions du National Air and Space Museum, sinon à son directeur, Paul Johnston, au point d’avoir – à titre de brimade ? – placé le futur musée entre 1967 et 1969 sous la supervision de Charles Blitzer, le sous-secrétaire à l’Histoire et l’Art et non sous celle du sous-secrétaire à la Science367. Des sources diverses font état de la résistance passive de Ripley à l’avancement du projet de National Air and Space Museum 368. Le réquisitoire que fait Paul Johnston, directeur du N.A.S.M. jusqu’en 1969, contre la Smithsonian Institution alors qu’il s’apprête à quitter ses fonctions, est particulièrement instructif à cet égard. Dans un discours au Washington Aero Club, adressé aux représentants de l’industrie aéronautique, il met en cause les priorités artistiques et universitaires de la Smithsonian Institution et le désintérêt de Dillon Ripley, qui – entre autres choses – n’a convoqué la commission consultative du musée que trois fois en deux ans. Dans un discours au Sénat en mai 1970, le sénateur républicain Barry Goldwater, passionné d’aviation et ardent défenseur du National Air and Space Museum, complète l’argumentaire de Johnston en précisant que le musée est sans directeur depuis dix mois, malgré le préavis de départ d’un an qu’avait donné Johnston. En passant systématiquement en revue les projets de construction de la Smithsonian Institution en 1970369, il affirme par ailleurs que la construction d’un National Air and Space Museum est la dernière des priorités de Ripley à cette date.

En ce qui concerne le National Armed Forces Museum, le projet semble non seulement manquer du soutien actif de la Smithsonian Institution, mais il fait même l’objet d’une opposition à plusieurs niveaux. Au sein du Museum of History and Technology, les plus virulents opposants au National Armed Forces Museum sont les conservateurs du Département des Forces Armées, qui se sentent menacés par un musée thématique qui ferait double emploi avec leurs collections, ce qui remettrait en cause leur travail et leur contrôle des collections militaires à la Smithsonian Institution. Cependant, il ne s’agit pas de la part de ces conservateurs d’une simple défense de leur pré carré ; de véritables différences intellectuelles les inspirent. Ainsi, Philip Lundeberg, conservateur d’histoire navale au Museum of History and Technology, se voit proposer en 1961 la direction de la commission consultative sur le National Armed Forces Museum. Il refuse pour pouvoir rester dans le département d’histoire des forces armées du M.H.T. :

‘I wanted to stay with [the Department of Armed Forces History] because I felt that our Armed Forces history belonged with the rest of our National history – the diplomatic history, the political history, the economic history, in that museum. [...] I felt that our rendition of our armed forces history would emerge less parochial if developed in proximity to our new Museum’s developing halls of political, industrial and agricultural exhibits370.’

A cela s’ajoutent les accusations formulées par les collègues de Lundeberg, Edgar M. Howell de la division d’histoire militaire et Mendel Peterson de la division d’histoire navale, qui portent sur l’image va-t-en guerre des Etats-Unis que véhiculerait le National Armed Forces Museum. A la tête du Museum of History and Technology, Frank Taylor n’est pas plus favorable qu’eux au projet, même s’il est plus discret dans son opposition371. Quant à Ripley, ses déclarations publiques et sa correspondance avec la commission consultative du National Armed Forces Museum semblent indiquer un soutien au projet372. Pourtant, à la lumière des positions de Ripley sur le National Air and Space Museum et de sa profession de foi muséographique publiée en 1969373, on ne peut qu’être dubitatif quant à son adhésion au projet. La position de Ripley est comparable à celle de Frank Taylor, qui en tant que personnalité publique mesure ses propos par rapport à l’opposition plus explicite et acerbe de ses subordonnés et n’exprime que discrètement son opposition au N.A.F.M.. Il est vraisemblable que Ripley, en tant que secrétaire de la Smithsonian Institution, n’a pas intérêt à exprimer ouvertement son opposition à un projet qui a, de toutes façons, de fortes chances de ne pas aboutir : ce serait là s’attirer inutilement l’inimitié des personnalités qui composent la commission consultative du National Armed Forces Museum.

Après un premier échec en 1947, le projet connaît une nouvelle impulsion à l’initiative du président, Dwight Eisenhower, à la fin des années 1950. Quand on sait l’opposition que suscite le National Armed Forces Museum au sein du Museum of History and Technology, il est intéressant de noter combien l’administration de la Smithsonian Institution est associée à ce nouveau départ : le président met en place une commission qui se réunit de 1958 à 1961, commission dirigée par le secrétaire de la S.I., Leonard Carmichael et par le président de la Cour Suprême, Earl Warren, qui préside le Conseil des régents. Les dix autres membres de la commission comptent sept régents parlementaires de la Smithsonian Institution. Cette commission est légitimée par le Congrès qui vote en 1961 la création d’une commission consultative sur le National Armed Forces Museum. Mais malgré cette institutionnalisation grâce au président et au Congrès, le projet se heurte de manière récurrente à l’opposition du Service du Budget, occasionnellement à celle du Service des Parcs Nationaux, qui s’inquiète de voir un parc militaire naître ailleurs que sous son autorité, ainsi qu’à des associations de citoyens qui ne veulent pas d’un tel parc dans leur voisinage. Alors que les militaires avaient joué un rôle déterminant dans la naissance du projet, il semble qu’ils s’en désintéressent, soit que la Guerre du Vietnam leur soit une préoccupation plus pressante, soit que la représentation de l’histoire militaire faite à la Smithsonian Institution ne leur convienne pas. En 1966, Dillon Ripley s’étonne en effet de la tiédeur de la réaction du monde militaire lors de l’ouverture du Hall of Armed Forces History au Museum of History and Technology 374. Dans le même temps, le National Air Museum, dont l’existence institutionnelle est effective depuis le vote du Congrès en 1946, ne souffre pas du même désintérêt : il est soutenu par l’industrie aéronautique qui rassemble 25 000 dollars pour le financement de plans architecturaux en 1956, faute de financement public. En 1958, malgré les attaques de Fulbright et Thompson, le musée obtient un site sur le National Mall 375.

Ces diverses manifestations de soutien et d’opposition expliquent en partie le succès d’un projet de musée et l’échec de l’autre. La clé de la réussite du National Air and Space Museum et la cause de l’échec du National Armed Forces Museum sont cependant ailleurs. On la trouvera dans le sens que les protagonistes donnent à leur projet et dans la relation de ce projet aux représentations contemporaines de la nation. Car quels que soient les obstacles et les oppositions, l’enjeu véritablement déterminant pour les promoteurs des deux musées est de produire un discours consensuel, ou tout au moins de s’imposer comme les relais d’un discours légitime sur la nation. La question est déterminante, alors qu’on commence à réfléchir dans la sphère fédérale à la commémoration du bicentenaire de la naissance des Etats-Unis.

Notes
353.

Pour reprendre l’image employée par Joanne Gernstein London dans le dernier chapitre de sa thèse, intitulé « Camouflaged in Technology : the National Air and Space Museum, 1950-1976 ».

354.

National Air Museum Amendments Acts, 1965, US Code title 20 section 77.

355.

C’est l’analyse qu’en fait Philip Karl Lundeberg, conservateur à la S.I. et docteur en histoire militaire. Karl Lundeberg, transcription du 2e entretien avec Pamela Henson, 18 juillet 2002, S.I.A., record unit 9598.

356.

En témoigne la création de la Society for the History of Technology et sa revue, Technology and Culture, sous la direction des conservateurs du Museum of History and Technology. Robert Post, ""A Very Special Relationship": SHOT and the Smithsonian's Museum of History and Technology," Technology and Culture 42, no. 3 (2001).

357.

Gernstein London, "A modest show of arms" , p. 184.

358.

Le hangar est utilisé par la Smithsonian Institution à partir de 1919 pour l’exposition d’avions. Voir la notice historique de la photographie « Visitors to the Smithsonian in the South Yard », S.I.A., record unit 95, box 28, folder 44.

359.

Voir la base de donnée des collections du National Air and Space Museum, http://www.nasm.si.edu/

360.

An Act to establish a national air museum, and for other purposes, 60 Stat. 997 (1946), ch.955; PL 79-722 : « Said national air museum shall memorialize the national development of aviation ».

361.

Gernstein London, "A modest show of arms" , chapitre 4 : « A War Museum By Any Other Name : the National Armed Forces Museum », pp. 146-198.

362.

Board of Regents minutes, 18 janvier. 1957, S.I.A., record unit 1, p. 1437.

363.

Gernstein London, "A modest show of arms" , pp. 205-206 et 210-216.

364.

Ibid.

365.

Keddy est nommé Vice-secrétaire en 1947. Paul Garber, transcription du 3e entretien avec Myriam Freilicher, 14 mai 1974, S.I.A., record unit 9592, pp. 120-127.

366.

Le conservateur qui a conçu cette exposition fait allusion à l’épisode : Robert Multhauf, transcription du 1er entretien avec Myriam Freilicher, 29 mai 1974, S.I.A., record unit 9502, pp. 41-42.

367.

Discours de S. Paul Johnston du 22 avril 1969 au Washington Aero Club, Congressional Record, 91e Congrès, 2e session, vol. 116, n°80, pp. 7451-52.

368.

Voir le témoignage de Walter R. Roderick, technicien au National Air and Space Museum : Walter Roderick, transcription d’un entretien avec Susan E. Ewing, 28 novembre 1986, S.I.A., record unit 9590, p. 18, et Barry Goldwater, « Time of Crisis for the National Air and Space Museum », 19 mai 1970, discours prononcé devant le Sénat, Congressional Record, 91e Congrès, 2e session, vol. 116, n°80, ainsi que le discours de S. Paul Johnston du 22 avril 1969 au Washington Aero Club, inséré dans le Congressional Record suite au discours de Barry Goldwater.

369.

Pour montrer le peu de cas qui est fait du N.A.S.M., Barry Goldwater énumère les projets immobiliers suivants, réalisés ou mis en oeuvre par la Smithsonian Institution à la fin des années 1960 : la rénovation du Centre de Conférences de Belmont, la restauration de la Renwick Gallery of Art, l’intégration du Cooper-Hewitt Museum of Decorative Arts and Design, la construction du Joseph H. Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, la restauration d’un bâtiment historique pour loger la National Collection of Fine Arts et une National Portrait Gallery, la restauration du Smithsonian Building dans son style d’origine, la rénovation du Arts and Industries Building, et la construction de deux pavillons accolés au Museum of History and Technology pour l’occasion du Bicentenaire.

370.

Philip Karl Lundeberg, transcription de l’entretien avec David F. Winckler de la Naval Historical Foundation, 17 juin 2002, S.I.A., record unit 9598, p. 21.

371.

Gernstein London, "A modest show of arms" , pp. 142-143.

372.

C’est ce que suggère la thèse de Joanne Gerstein London.

373.

S. Dillon Ripley, The Sacred Grove : Essays on Museums (New York: Simon and Schuster, 1969).

374.

Gernstein London, "A modest show of arms" , p. 174.

375.

Ibid., pp. 204, 216.