Les conservateurs

En août 1968, Keith Melder, conservateur d’histoire politique, est chargé de coordonner les projets pour le Bicentenaire au Museum of History and Technology. Dans une lettre à ses supérieurs, il s’inquiète de ce que sa nouvelle fonction implique une activité à temps plein. Il ajoute qu’elle compromet ses activités de recherche ainsi que la bonne administration de la division d’histoire politique dont il est responsable498. En tant que coordinateur, Keith Melder sera nécessairement plus impliqué que ses collègues dans la préparation de la commémoration. Mais dans quelle mesure l’activité des conservateurs est-elle orientée vers 1976 ? Faute de commentaires explicites de leur part, on trouve des éléments de réponse dans les expositions qu’ils réalisent.

En recensant les nouvelles expositions de 1974 à 1976 on se heurte à une ambiguïté désormais familière : leur nature commémorative n’a pas toujours le même degré d’évidence. Il semble même que le simple fait d’inaugurer une exposition en 1976 suffise à s’inscrire dans le mouvement commémoratif. Le magazine interne de la Smithsonian Institution intitule d’ailleurs son programme : « Smithsonian Events in the Bicentennial Year » (et non : Smithsonian Events for the Bicentennial Year). Il inclut entre autres l’ouverture d’une exposition d’insectes vivants au National Museum of Natural History ou un programme de visites de la National Collection of Fine Arts sur le travail des techniciens et conservateurs, qui n’ont thématiquement pas de relation avec le Bicentenaire.

Doit-on donc postuler que l’ensemble des expositions qui figurent dans ce programme s’inscrit dans la commémoration du Bicentenaire et que l’ensemble de l’activité muséographique des conservateurs s’inscrit dans un horizon commémoratif ? Le critère déterminant est qu’un lien soit formulé par les contemporains entre un événement et le Bicentenaire. Or l’intitulé du programme est typique du fait que la référence au Bicentenaire englobe toute l’activité de la Smithsonian Institution au milieu des années 1970. Il n’est donc pas question de fixer un degré de pertinence des expositions par rapport au Bicentenaire, ce qui reviendrait à donner une définition trop étroite des pratiques commémoratives. Les motivations des acteurs ne changent rien à l’affaire : à divers degrés, les expositions sont mises en rapport avec la commémoration à des fins d’auto-promotion de la Smithsonian Institution et sont pensées comme intrinsèquement en relation avec le Bicentenaire. On s’en tiendra à une définition de la pratique commémorative comme un mode d’action, qui ne préjuge donc en rien de la nature même de l’action.

Que le magazine interne de la Smithsonian Institution présente dans un programme commun pour 1976 toutes les expositions et manifestations en cours nous renseigne sur la volonté de la direction de présenter l’intégralité de l’activité muséographique comme un programme commémoratif. Cela ne dit pas en revanche si les conservateurs pensent les expositions qu’ils conçoivent comme un effort au service du Bicentenaire. Il est permis de le supposer, tant le nombre de nouvelles expositions est important par rapport à l’activité muséographique de la décennie qui précède. Dans les archives du Bicentenaire, on trouve même des calendriers mensuels des événements qui entourent l’ouverture de chaque exposition499. Depuis le programme de rénovation des expositions entamé dans les années 1950 et terminé avec l’ouverture progressive du Museum of History and Technology de 1964 à 1968, ni le M.H.T. ni le National Museum of Natural History n’avaient connu telle effervescence ; quant aux trois musées d’art, qui ouvrent en 1968, 1969 et 1972, le Bicentenaire représente pour eux un premier pic d’activité. Le nombre accru de nouvelles expositions au milieu des années 1970 laisse penser que le rythme de travail s’est accéléré et que l’échéance de 1976 a donné sens à ce regain d’activité.

La taille des expositions et leur degré de proximité thématique avec le Bicentenaire donnent des indications sur la nature des pratiques commémoratives chez les conservateurs. Le programme de 1976 n’établit pas de hiérarchie entre les différentes expositions qui apparaissent selon leur date d’ouverture. Parmi ces dernières, on peut toutefois distinguer des expositions de grande taille et dont la proximité thématique avec le Bicentenaire est évidente. A l’exception de la galerie d’art asiatique et du musée de quartier d’Anacostia, qui sont tout deux de taille plus modeste, chaque musée de la Smithsonian Institution produit une grande exposition de ce type. Dans chaque cas, un grand nombre de conservateurs a donc été impliqué dans la conception d’une exposition transversale nécessitant les compétences des diverses spécialités muséographiques.

Au Museum of History and Technology, la principale exposition s’intitule A Nation of Nations ; elle présente la construction nationale à travers une histoire sociale de l’immigration. Au National Museum of Natural History, Our Changing Land présente la transformation écologique du territoire national à travers l’histoire des rives du Potomac pendant la préhistoire, en 1608, en 1776 et en 1976. 1876, A Centennial Exhibition, reconstitue l’Exposition Universelle de Philadelphie pour le centenaire des Etats-Unis. L’exposition cherche à recréer l’atmosphère intellectuelle et sensorielle de 1876. Elle est montée au sein du Arts and Industries Building de la S.I., un bâtiment ouvert en 1881 et restauré pour l’occasion, au sein duquel les visiteurs peuvent entendre de la musique d’époque. Les musées d’art, eux, présentent un panorama de l’art national. The Golden Door : Artist-Immigrants of America, 1876-1976 au Hirshhorn Museum met en avant les origines variées des artistes nationaux. A la National Collection of Fine Arts, America As Art offre un vaste panorama de l’art national depuis le XVIIIe siècle.Enfin, les expositions du National Air and Space Museum représentent dans leur ensemble une histoire de la suprématie technologique nationale.

A ces grandes expositions s’ajoute une multitude de petites expositions temporaires. Au musée de quartier d’Anacostia, trois expositions de taille modeste présentent l’histoire nationale au prisme de la population noire. Au Museum of History and Technology, des expositions temporaires sur les événements qui précèdent 1976 ont eu lieu en 1974 et 1975. Prises individuellement, certaines n’ont pas de rapport thématique évident avec le Bicentenaire. C’est particulièrement le cas des expositions consacrées à un artiste états-unien ; ces expositions prennent en revanche leur sens aux côtés d’autres expositions du même type. Ainsi, à travers vingt-cinq expositions temporaires en 1976, la National Collection of Fine Arts compose un panorama de l’art national. Le rapport thématique avec le Bicentenaire est plus ténu à la Freer Gallery, où est présentée une exposition sur les arts en Asie à l’époque de l’Indépendance des Etats-Unis ou encore à la Renwick Gallery qui, selon le même procédé, expose l’art décoratif en Amérique Latine au moment de l’Indépendance500.

Le caractère hétéroclite des expositions ouvertes à l’occasion de la commémoration du Bicentenaire n’est vraisemblablement pas perçu comme tel à la Smithsonian Institution. En effet, chaque division muséographique voit la commémoration à l’aune de ses propres collections. La direction, elle, produit un discours de synthèse sur les multiples facettes de la nation représentées à la Smithsonian Institution. Cette manière inclusive de penser la commémoration tient d’une part à l’histoire de l’entreprise muséographique, qui ambitionne depuis le XIXe siècle de classer et de rendre compte du monde dans sa totalité et sa diversité. En 1976, à nouveau, il s’agit de rendre compte de la nation sous tous ses aspects. D’autre part, l’inventaire est une figure récurrente de la commémoration : il s’agit de faire le bilan des deux siècles écoulés avant de se lancer dans un nouveau siècle d’histoire. A l’instigation de Daniel Boostin, le programme élaboré en 1970 comprend par exemple la réalisation d’une encyclopédie sur les Etats-Unis :

‘The Smithsonian Encyclopedia is a Bicentennial project designed to provide an authoritative illustrated one-volume encyclopedia of American history, culture, life and civilization. […] [It] will offer the American people for the first time an inventory of the remarkable range of American achievement. It will include all the usual topics – Presidents, treaties, battles, legislation and literary classics in addition to thousand of others (Coca Cola, comic strips, corporate lawyers, Dictaphones, hotel, quick lunch, safety pin, typewriter, etc.) for which there is no other accessible authoritative source. […] Americans will then have a new opportunity, in a single volume, to explore and understand many of the items which make up the American way of life501.’

Cette encyclopédie ne verra finalement pas le jour, contrairement à l’Inventaire des peintures américaines (Inventory of American Paintings) publié en juillet 1976 par la National Collection of Fine Arts. On pourrait adjoindre aux inventaires véritables les expositions qui offrent à la fois un panorama et un bilan : c’est le cas de America As Art à la N.C.F.A., mais également de The Anacostia Story : Evolution of a Black Community, qui relèvent d’une démarche similaire.

L’inclusion de diverses activités dans le cadre de la commémoration tient de l’inventaire, mais aussi de l’injonction à progresser. Parce que le Bicentenaire sera un moment de pause rétrospective sur les progrès réalisés en deux siècles, parce que les citoyens sont liés par une vision commune du progrès historique, les améliorations apportées aux structures de la vie nationale prennent un sens festif en 1976. C’est ainsi que le programme de la Smithsonian Institution pour 1976 peut inclure l’ouverture d’une nouvelle exposition d’insectes et d’une exposition sur les roches lunaires au National Museum of Natural History.

La présentation de l’ampleur de l’activité muséographique à la Smithsonian Institution à l’approche de 1976 et le sens large dans lequel est entendue l’activité commémorative par les contemporains nous permettent de penser que la majorité des conservateurs participe à l’effort du Bicentenaire. Ils y participent à travers une activité accrue, tant dans la réflexion collective sur la manière de célébrer 1976 que dans la réalisation pratique de nombreuses expositions. Pour autant, un certain nombre d’indices révèlent que la commémoration du Bicentenaire n’est aucunement une priorité pour eux et qu’ils restent animés par la continuité de leurs préoccupations professionnelles, étrangères à la commémoration.

En 1976, un visiteur entrant au National Musem of History and Technology par l’entrée du National Mall est accueilli par la Bannière étoilée dans un imposant hall de marbre. Outre sa portée symbolique, le drapeau qui est exposé tient sa valeur d’un événement fondateur de la construction nationale : alors qu’il flotte sur Fort McHenry en 1814, il inspire Francis Scott Key qui compose les paroles de ce qui deviendra, bien plus tard, l’hymne national. Le drapeau mesure neuf mètres sur dix. C’est l’une des pièces maîtresses du musée, exposée à cet emplacement depuis l’ouverture en 1964. Une fois arrivé face à ce drapeau, le visiteur peut partir sur sa gauche, visiter l’exposition commémorative la plus importante montée par le Museum of History and TechnologyA Nation of Nations. Cette dernière occupe près de la moitié de l’étage. S’il part sur sa droite, plusieurs possibilités s’offrent à lui. Il peut se diriger vers la seconde exposition ouverte pour 1976, intitulée We the People, qui occupe environ un quart de l’étage. Le reste de l’espace est occupé par l’exposition des robes des Premières Dames des Etats-Unis au sein du First Ladies Hall, l’une des expositions les plus populaires de la Smithsonian Institution et une autre exposition qui date de l’ouverture en 1964, Everyday Life in the American Past. L’ensemble est thématiquement homogène et met en valeur les reliques de l’histoire nationale502.

Everyday Life in the American Past aurait pu être une exposition créée pour le Bicentenaire. Son thème – l’histoire de la vie quotidienne aux Etats-Unis du XVIIe siècle à la fin du XIXe siècle – est conforme aux initiatives historiques sur le mode de l’inventaire que suscite la période commémorative. Les choix épistémologiques opérés par le conservateur de l’exposition, Malcolm Watkins, bénéficient d’une forte légitimité dans les années 1970. Dans une approche sociale et culturelle de l’histoire que l’on retrouve dans A Nation of Nations, Watkins expose plusieurs maisons et leurs pièces meublées. De plus, lorsque l’exposition ouvre en 1964, elle présente de manière relativement précoce des éléments de diversité culturelle et sociale, ce que l’Administration du Bicentenaire de la Révolution Américaine valorise dans son travail de préparation du Bicentenaire. On retrouvera de manière plus systématique dans A Nation of Nations ce souci d’élargir la représentation des citoyens au-delà de la Nouvelle Angleterre blanche. Tant d’un point de vue thématique qu’épistémologique, l’exposition de Watkins forme avec les deux grandes expositions voisines un ensemble cohérent. Lorsqu’ils conçoivent et réalisent les expositions prévues pour le Bicentenaire, les conservateurs ont-ils donc une activité spécifiquement orientée vers 1976 ? L’exposition Everyday Life in the American Past suggère qu’on a produit auparavant des expositions du même type en dehors de toute perspective commémorative503.

La lecture du guide de 1976 à l’attention des visiteurs de la Smithsonian Institution nuance également l’omniprésence de la rationalité commémorative. Conformément au genre du guide touristique, le lecteur y trouve des plans et la description des expositions – celles qui ont été spécialement créées pour le Bicentenaire y figurent en bonne place – mais également une courte liste d’activités prioritaires pour les touristes disposant de peu de temps :

‘If you have only a few hours, we suggest you proceed this way :
National Air and Space Museum : Wright Brothers’ Kitty Hawk Flyer, Lindbergh’s Spirit of St. Louis, Moon Rock, Apollo 11 Command Module
National Museum of Natural History : Hope Diamond, Hall of Dinosaurs
National Museum of History and Technology : First Lady’s Gowns, The Star-Spangled Banner
[…] or go a few miles by bus or car to the
National Zoological Park : Giant Pandas504

Notons que la priorité n’est pas donnée à des expositions mais à des objets et que ces objets (à l’exception des pièces provenant du National Air and Space Museum) n’orientent pas le visiteur vers les principales expositions commémoratives, dont ils ne font pas partie. La logique qui préside à leur sélection dans le guide édité en 1976 tient essentiellement à leur popularité éprouvée par des décennies d’un succès non démenti : la quintessence du musée et ce pourquoi il est célèbre ne change pas fondamentalement à l’approche du Bicentenaire. Le travail des conservateurs apparaît alors sous un autre jour : ils sont certes les concepteurs des expositions pour le Bicentenaire, mais ils tiennent une partie non négligeable de leur légitimité professionnelle de la conservation de ces objets extraordinaires placés sous leur responsabilité. Ainsi, leurs entretiens d’histoire orale ne font aucune mention du Bicentenaire, mais une de leurs caractéristiques récurrentes est la fierté et l’attachement ressentis envers certaines pièces de leur collection505.

La généalogie de l’exposition A Nation of Nations, ouverte en 1976 au Museum of History and Technology, relativise encore la nature commémorative de l’activité des conservateurs. L’exposition est au centre du dispositif commémoratif du musée, dont elle occupe la moitié de l’un des trois niveaux. Cinq mille objets provenant de toutes les divisions du musée y sont exposés, dans un effort qui implique tous les conservateurs. L’exposition est née d’un projet de Daniel Boorstin, lui-même fortement impliqué dans les préparatifs commémoratifs à l’Administration du Bicentenaire de la Révolution Américaine. Elle brosse le tableau d’une nation qui doit son succès à un peuple d’immigrants venus du monde entier506 et constitue bien elle-même un événement commémoratif.

L’exposition représente cependant un autre enjeu dans l’histoire du Museum of History and Technology. Sa nature transversale fait aussi bien appel aux collections d’histoire politique, de textiles ou de philatélie. C’est la deuxième exposition de ce type après l’ouverture de l’exposition Growth of the United States en 1967 au M.H.T.. La première exposition avait été abondamment critiquée par Dillon Ripley, qui y voyait un mode de présentation muséographique par bien des aspects obsolète. Dans ce contexte, l’échéance du Bicentenaire est bien l’occasion de réaliser A Nation of Nations, mais l’enjeu véritable pour Ripley est de remettre en question Growth of the United States et de faire advenir une nouvelle représentation muséographique de l’histoire nationale au M.H.T..

L’exemple de America as Art, exposition de la National Collection of Fine Arts qui ouvre en 1976, est comparable. Lorsque la N.C.F.A. ouvre ses portes au public en mai 1968, le musée est décrit dans le Chicago Tribune comme un ensemble représentatif de trois siècles d’art national, dont le dénominateur commun serait la diversité des modes d’expression picturaux aux Etats-Unis507. Au moment de l’ouverture, le critique du New York Times déplore que la mission de représentation de l’art national ne soit pas remplie :

‘Now the National Collection seems to have blossomed out as a colleague of the Museum of Modern Art and the Whitney in New York. […] This is all to the good insofar as it satisfies one city’s local need for a museum of contemporary American art, especially since the installation is impeccable. But it is disappointing in leaving unfulfilled the national need for a museum of American art in general. The National collection seemed the natural hope for such a museum, and when you come in, it lets you down.
Then you finally reach a wonderful room called the Lincoln Gallery, and the disappointment is assuaged even though not entirely healed by a survey of American painting beginning with colonial times and concluding (most dismally, it is true, from both esthetic and historical references) with the years of the Great Depression508.’

De plus, les critiquessoulignent les manques d’une collection qui peine à acquérir des tableaux de grands maîtres509.

En 1976, le titre de l’exposition de la National Collection of Fine Arts pour le Bicentenaire, America as Art, ne semble rien annoncer de plus précis que la mission générale que s’est donnée le musée. En parallèle au panorama artistique présenté dans ses expositions permanentes et temporaires, America as Art propose une sélection de tableaux représentant « les concepts et idéaux changeants associés aux Etats-Unis au cours des deux derniers siècles »510. L’exposition représenterait donc la quintessence thématique de l’américanité, contrairement au reste des œuvres exposées, retenues selon le critère plus large de la nationalité de leur auteur ou du sujet représenté. Cette quintessence thématique inclut néanmoins tout ce qui est susceptible de définir la nation. Les œuvres sont organisées selon huit catégories interprétatives, qui vont des allégories et symboles de la fin du XVIIIe siècle à l’utilisation d’images uniformes et produites en masse par les artistes contemporains. Au total, on peine à saisir la différence de nature fondamentale entre cette exposition (que les brochures officielles présentent comme l’exposition de la National Collection of Fine Arts consacrée au Bicentenaire) et le propos du reste du musée. Tout comme au Museum of History and Technology, la comparaison entre une exposition hors période de commémoration et une exposition en 1976 montre la continuité de la politique d’exposition du musée, qui prime largement sur l’impératif commémoratif. La nature spécifiquement commémorative des pratiques des conservateurs à l’approche de 1976 semble donc discutable.

Notes
498.

Lettre de Keith Melder à Silvio Bedini et Malcolm Watkins, 28 août 1968, S.I.A., record unit 337, box 9, folder : « SI, M.H.T. 1969 ».

499.

« Calendar of Special Events and Exhibition Openings », S.I.A., record unit 337, box 1, folder : « SI calendar 1976 ».

500.

1976 Smithsonian Guide Book, S.I.A., information file, box 14.

501.

« The Smithsonian Encyclopedia », in « the Nation’s Bicentennial », programme soumis par Dillon Ripley à Wallace Sterling, 7 avril 1970, N.A.R.A., record group 452, entry 6, container 42.

502.

1976 Smithsonian Guidebook (Washington : Smithsonian Institution Press, 1976), pp. 22-23.

503.

Everyday Life in the American Pastfait l’objet d’un plus long développement dans la partie consacrée à la crise du modernisme (voir infra).

504.

Ibid.

505.

Voir par exemple l’importance pour Paul Garber des avions de sa collection ou pour Malcolm Watkins des maisons historiques qu’il acquiert pour la Smithsonian Institution. Paul Garber, transcription des entretiens avec Myriam Freilicher, mai 1974, S.I.A., record unit 9592 ; Malcolm Watkins, transcription des entretiens avec Pamela Henson et Susan Myers, 1992-1995, S.I.A., record unit 9586.

506.

« A Nation of Nations », in Walker, "A living Exhibition" , pp. 215-228.

507.

« The opening exhibit will be a representative selection of three centuries of American art contained in the National Collection. […] On display will be [a] varied lot of paintings, typical of the diversity of American painting. » Boris Weintraub, « National Art Collection to Move », Chicago Tribune, 5 mai 1968, p. G8.

508.

John Canaday, « Art : Where’s Our Historical Painting ? », New York Times, 5 mai 1968, p. 84.

509.

Ibid. ; Paul Richards, « New Art Museum Ready to be Explored », Washington Post, 5 mai 1968, p. K1.

510.

« Smithsonian Institution », brochure de présentation publiée en 1976, S.I.A., record unit 337, box 1, folder : « publications », p. 9.