II. Une commémoration nationale qui inclut le monde

1. Idéologie nationaliste dans l’appareil d’Etat

L’ouvrage de Tom Engelhardt sur « la fin de la culture de la victoire » permet de situer la place du discours muséographique de la Smithsonian Institution dans le champ des discours nationalistes contemporains. Le nationalisme de la culture populaire qu’il décrit est intimement lié à la figure de l’ennemi. C’est un nationalisme « fermé » qui se définit par l’extermination de l’ennemi, contre la menace extérieure et intérieure, selon un mode de représentation de la nation en crise, dans lequel les frontières entre soi et l’autre se font incertaines. Parallèlement à ces expressions d’un nationalisme populaire et à leurs mutations, l’intelligentsia fédérale élabore un tout autre discours dans la perspective de la commémoration du bicentenaire de l’indépendance des Etats-Unis. Dès la création de la Commission sur le Bicentenaire de la Révolution Américaine en 1966, diverses forces se conjuguent au sein de l’appareil d’Etat pour donner une signification et une expression internationales au Bicentenaire. Le texte de loi qui fonde la commission spécifie qu’elle doit mettre en évidence « les idées associées à la Révolution – des idées qui ont joué un rôle vital dans le développement des Etats-Unis, du monde, ainsi que dans la quête de liberté du genre humain » 648.

Lorsque les membres de la Commission se réunissent pour la première fois en février 1967, ils envisagent de monter une Exposition Internationale pour commémorer la période révolutionnaire. Cette exposition serait symboliquement organisée à Boston ou à Philadelphie, hauts lieux de la Révolution. Certains évoquent la signification internationale de la commémoration et soulignent la valeur universelle du projet politique de 1776. Il est question d’inviter des étrangers, notamment des Français, en mémoire de Lafayette. D’autres n’accordent pas de valeur universelle à la Révolution. Par ailleurs, un intervenant évoque l’impopularité des Etats-Unis et doute de l’accueil réservé à l’étranger aux commémorations du Bicentenaire649.

Le rapport que la Commission sur le Bicentenaire de la Révolution Américaine soumet à Richard Nixon en 1970 donne trois grandes directions de travail. La commémoration doit être l’expression de l’héritage national, de perspectives d’avenir, ainsi que revêtir un caractère festif et hospitalier. Cette mise en avant de l’hospitalité vise à promouvoir un regain de fraternité au sein de la nation, mais également à encourager les visiteurs étrangers à se rendre aux Etats-Unis en 1976. Lorsqu’il transmet le rapport de la Commission au Congrès en septembre 1970, Nixon exprime également son désir de voir le plus possible de participants étrangers aux cérémonies de 1976. A la fin de l’année 1971, une circulaire est envoyée aux diplomates en poste à l’étranger pour que les représentants des pays étrangers soient invités à la commémoration650.

Cependant, le président de la Commission sur le Bicentenaire constate que les projets proposés par la commission restreignent le plus souvent la communauté nationale aux citoyens d’ascendance anglo-saxonne. En 1971, il s’en ouvre à ses interlocuteurs du Département d’Etat et estime que l’exclusion de fait des citoyens issus d’autres courants migratoires des projets commémoratifs est une difficulté potentielle pour établir des échanges internationaux pour le Bicentenaire651.

Contrairement à la Commission sur le Bicentenaire de la Révolution Américaine, l’Agence d’Information des Etats-Unis a, en vertu de sa mission officielle, un intérêt tout particulier à promouvoir la signification et les enjeux internationaux du Bicentenaire. Au début de l’année 1970, par exemple, un fonctionnaire de l’Agence d’Information adresse un courrier en ce sens à Daniel Boorstin, en sa qualité de président de la commission des arts et des humanités au sein de la Commission sur le Bicentenaire. Il propose la publication d’une collection d’ouvrages sur les Etats-Unis dont l’objectif est décrit ainsi :

‘The set of books should make clear that only a free society can be a truly revolutionary society – one in which all political, economic, cultural and artistic elements can develop to the fullest and serve the ultimate needs and interests of the citizenry. Great care must be taken not to be too proud of our achievements to the detriment of other peoples. […]
As I see it the Agency would have no connection with the venture, but the value of such a set of books for overseas use is, I feel, obvious. […] Individual volumes, if not the complete set, would be attractive translation items for foreign publishers and would probably find a ready market in the emerging nationals who are understandably concerned about national development and who can find inspiration and guidance in our experience652.’

Un autre courrier, cette fois adressé au Département d’Etat, montre que les responsables de l’Agence d’Information cherchent à promouvoir auprès de leurs différents interlocuteurs fédéraux la dimension internationale de la commémoration. Ils espèrent influencer le Ministère des Affaires Etrangères, mais également la Commission sur le Bicentenaire de la Révolution Américaine, dont ils trouvent les projets trop étroitement nationaux :

‘Nearly a year ago several of us in USIA (specifically, Jim Moceri, xxx Rewey653, Irving Wechsler and I) had a series of discussions about (1) how the occasion of the Bicentennial commemoration could be used to strengthen the bonds between the United States and those countries from which contemporary Americans and their ancestors had come; and (2) these tenets of international communication which were peculiarly applicable to the ideas implicit in the Bicentennial. […]
In the period when the ARBC was preparing its Report to the President, USIA (along with State and other Federal Departments) had submitted a rather extensive listing of Bicentennial projects, programs and media products which we could, and probably would, undertake. In our view, that list constituted a “bill of particulars” and we were searching for a valid framework of purpose by which we could judge priorities and allocate budget resources. […] Since the idea in Jim’s first paper had met with unanimous approbation from the FedReps I urged him to expand and personalize his vision of what the Bicentennial can and should – to prepare it in the form of an article and submit it for the publication of the Foreign Service Journal – in the hope that the entire US foreign affairs services would thereby have their sights lifted and their creativity stimulated with regard to the Bicentennial.
(An incidental hope was that the members of the ARBC itself might receive marked copies – and a possible result might be a less insular view and a loftier tone in their own deliberations !) – as well as more consideration to the international aspects654. ’

Par ailleurs, à l’initiative de Dillon Ripley, John Slocum, conseiller culturel à l’Agence d’Information des Etats-Unis, est détaché à la Smithsonian Institution dès 1969 pour l’organisation du Bicentenaire655, sans compter que la Commission sur le Bicentenaire de la Révolution Américaine compte parmi ses rangs au moins une personne détachée de l’Agence d’Information, Bob Rose656.

L’agence contribue en réalité à un mouvement plus vaste au sein de l’Etat fédéral. Ses échanges avec le Département d’Etat, la Commission sur le Bicentenaire de la Révolution Américaine et la Smithsonian Institution révèlent une volonté commune de donner une dimension internationale à la commémoration. Au printemps 1971 par exemple, lorsque l’organigramme de la Commission sur le Bicentenaire est modifié, une lettre de Dillon Ripley à son président défend au nom de diverses institutions fédérales l’importance de la question internationale. Après quelques compliments d’usage sur la manière dont la réorganisation a été menée, Ripley en vient à l’objet de sa lettre :

‘I would like to make a comment in an area which interests us here at the Smithsonian Institution, specifically that of relations with foreign governments interested in the Bicentennial. I note that in your Table of Organization international relations are a function of “The Office of Communications and Field Services.” I wonder if this is not denigrating an important element of the Bicentennial program.
The United States Information Agency, the State Department, and to a lesser degree the Library of Congress, National Archives and Records Service, and ourselves are all very much concerned with the international aspects of the Bicentennial and would like to feel that the officer in charge could report to you with only one echelon between you, specifically the Executive Director.
We have had evidences in the two years that I have had a Bicentennial Planning Office of a widespread world interest that may materially affect cultural relations of the United States abroad. We do not feel that the same judgment that is brought to bear on public information and state land local relations could properly solve the problems of international relations.
I hope that you will not consider it presumptuous of me to raise this point, but I am sure that other ex-officio members of the Commission concur with me in this reservation657.’

Les projets internationaux sont en fait menés conjointement au sein d’un réseau, composé essentiellement du Département d’Etat, de l’Agence d’Information des Etats-Unis, de la Commission sur le Bicentenaire de la Révolution Américaine et de la Smithsonian Institution. A partir de l’été 1971, ce réseau met en place une initiative commune, qui vise à impliquer le Conseil International des Musées (International Council of Museums, I.C.O.M.) dans la commémoration du Bicentenaire par l’intermédiaire de Ripley, qui est à cette date son vice-président. Il s’agit de faire voter par l’I.C.O.M. une résolution assurant les musées des Etats-Unis de la coopération des musées du monde pour la commémoration, l’objectif étant vraisemblablement de faciliter l’emprunt d’objets muséographiques, voire de promouvoir la tenue d’expositions commémoratives ailleurs qu’aux Etats-Unis. Une proposition de résolution est soumise au Conseil International des Musées. Le texte prône la solidarité internationale et le dépassement des intérêts nationaux à l’occasion du Bicentenaire et manifeste de manière frappante la conviction partagée par les acteurs que la fondation des Etats-Unis a une valeur universelle :

‘DRAFT RESOLUTION
WHEREAS the United States of America is planning to observe the 200th Anniversary of its founding on July 4, 1976, AND […]
WHEREAS the museums of the United States will be called upon to commemorate the past, record the present and project the future through exhibitions and related activities, AND
WHEREAS the museums of the world through the International Council of Museums enjoy an international fellowship transcending purely national interests,
BE IT RESOLVED that ICOM and its members extend to the museums of the United States assurances of cooperation and interest in assisting in the observances of the Bicentennial of the American Revolution658.’

Le Conseil International des Musées n’accepte cependant pas de soumettre cette résolution au vote de son assemblée en septembre. John Slocum propose de la soumettre à l’UNESCO, mais Art Minnich, l’un des responsables du service éducation et culture du Département d’Etat lui répond que cette résolution ne serait pas appropriée dans le cadre des échanges diplomatiques intergouvernementaux de l’UNESCO659. Dans une note manuscrite plus informelle jointe à sa lettre, Minnich s’ouvre à Slocum de son insatisfaction envers la Commission sur le Bicentenaire de la Révolution Américaine :

‘On your concern re “int’l program”, there is the confused situation where ARBC staff is expecting State-USIA et al to mount a major Internat’l Program. I see State-USIA doing what they’ve long been accustomed to doing – perhaps in larger scale & more tightly focused on Bicentennial. […] Personally, I am much concerned with using the Bicentennial to get greater recognition among Americans of world interdependence660.’

La collaboration des différentes organisations fédérales sur la question internationale, notamment lors de la proposition de résolution au Conseil International des Musées, repose donc sur des vues sensiblement divergentes quant à la dimension internationale de la commémoration. A l’Agence d’Information des Etats-Unis, on reproche à la Commission sur le Bicentenaire de la Révolution Américaine ses projets à la thématique trop nationale ; Minnich, du Département d’Etat, souhaiterait que la commission adresse aux citoyens des Etats-Unis un discours internationaliste, plutôt que de se contenter des opérations habituelles de la Guerre Froide culturelle à l’étranger.

A la Smithsonian Institution, Dillon Ripley est également favorable aux idéaux internationalistes et universalistes. Le secrétaire est un grand voyageur depuis son enfance. En 1923, à l’âge de dix ans, il voyage avec ses parents en Italie, en France, en Autriche, en Angleterre et en Ecosse. Quatre ans plus tard, il traverse le Nord de l’Inde de Bombay au Cachemire en passant par le Tibet. Puis en tant que jeune ornithologue, il traverse le Pacifique jusqu’à la Nouvelle Guinée, séjourne en Indonésie et au Japon. Pendant la guerre, il fait partie de l’Office of Strategic Services, service de renseignement créé en 1942. Il séjourne alors successivement en Egypte puis en divers lieux de l’Asie du Sud-Est. Lorsqu’il revient aux Etats-Unis après la fin de la guerre, son poste au Peabody Museum de l’Université de Yale lui donne l’occasion de repartir en Asie pour ses recherches ornithologiques661. Ce parcours cosmopolite le dote de convictions internationalistes ainsi que d’un réseau social dans les milieux diplomatiques, ce qui explique la venue de John Slocum à la Smithsonian Institution pour préparer le programme du Bicentenaire.

C’est dans le cadre de ce relatif consensus fédéral sur l’importance de la dimension internationale du Bicentenaire que le 4 juillet 1972, le Président des Etats-Unis fait parvenir aux chefs d’Etat étrangers l’« Invitation au Monde » (Invitation to the World) ci-dessous, qui présente le Bicentenaire de l’Indépendance en termes universalistes :

‘THE PEOPLE OF THE UNITED STATES OF AMERICA
In recognition of
The world-wide contribution to their Heritage
And in dedication to
The Achivement of World Peace and the Welfare of Mankind
Invite
THE PEOPLE OF _________
To join in Commemorating the 200th Anniversary of
The American Revolution
And
Extend
A Special Bicentennial Welcome
To all who may visit the United States
During the Bicentennial Era662

Depuis 1972, la Commission sur le Bicentenaire de la Révolution Américaine est confrontée aux critiques de la presse ainsi qu’aux rumeurs de démission de Mahoney, son président. Richard Nixon est notamment accusé d’y avoir fait siéger trop de Républicains663. L’annulation du projet d’Exposition Internationale à Philadelphie, puis deux enquêtes du Congrès portant sur les accusations de « commercialisme » et d’ « inactivité » nuisent à son image, à une époque où les institutions fédérales pâtissent de surcroît du scandale du Watergate. L’ambivalence des citoyens envers un Etat dont ils attendent beaucoup mais en lequel ils n’ont pas confiance s’illustre dans les attentes contradictoires envers la commission : les critiques fusent d’une part sur le coût des commémorations envisagées et d’autre part sur l’absence de programmation d’envergure, ainsi que sur le manque de temps pour y remédier664. Ces incertitudes exprimées dans la presse expriment une hantise de l’échec national. Dans ce contexte tendu, l’Administration du Bicentenaire de la Révolution Américaine, récemment créée, souhaite s’attirer la bienveillance du public grâce à une attitude modeste et une programmation consensuelle. La diversité culturelle vue au prisme ethno-racial est perçue par les acteurs fédéraux comme une manière consensuelle de représenter la nation. Les années 1974 et 1975 sont ainsi un tournant dans la reconnaissance institutionnelle qu’accordent les acteurs fédéraux à la question de la diversité raciale et culturelle nationale.

La question dite « ethnique » n’était pas absente des préoccupations de la Commission sur le Bicentenaire de la Révolution Américaine, mais elle y tenait une place marginale, comme le montre l’organigramme de ses commissions. Aux trois grandes commissions thématiques (Héritage, Festival, Horizons) s’ajoute une commission sur la communication. Chacune de ces quatre commissions est secondée par une ou plusieurs commissions consultatives. Or la commission consultative sur les questions ethniques est rattachée à la « communication » et non aux commissions préparant le contenu des commémorations. Par ailleurs, ses dix-neuf membres, qui sont tous des représentants de la presse dite ethnique, comptent huit représentants des organes de presse de la communauté juive et deux de communautés nationales d’Europe centrale, ce qui revient à une sous-représentation de groupes pensés à l’époque comme des minorités raciales (c'est-à-dire, qui ne sont pas « blancs »665).

En juin 1974, au plus fort de la crise politique que traverse Richard Nixon et avec lui, le pouvoir exécutif, une réunion de consultation est organisée par l’Administration du Bicentenaire de la Révolution Américaine, la commission du District of Columbia pour le Bicentenaire et Geno Baroni, un militant associatif catholique qui dirige le National Center for Urban Ethnic Affairs, association qui promeut la participation et la représentation de la population au-delà du cercle des White Anglo-Saxon Protestant. Suite à cette réunion, se crée une « coalition ethnique/raciale pour le Bicentenaire » (Bicentennial Ethnic/Racial Coalition), qui rassemble en janvier 1975, lors d’une deuxième réunion avec l’Administration du Bicentenaire, plus de 400 représentants de diverses origines nationales et ethniques. L’existence de ce collectif, dans lequel l’Administration du Bicentenaire trouve une caution démocratique, conduit à la création en juin 1975 d’une « alliance » de 69 organisations pour la mise en avant des différences culturelles et ethniques dans le programme commémoratif. Elle conduit ensuite en août 1975 à la création d’une commission consultative sur la question ethnique/raciale, directement rattachée à la direction de l’Administration du Bicentenaire de la Révolution Américaine et à laquelle participent des membres du comité exécutif de la coalition ethnique/raciale.

L’adoption de la thématique ethnique par l’Administration du Bicentenaire de la Révolution Américaine coïncide avec une inflexion du discours officiel sur la relation des Etats-Unis au monde. En effet, en décembre 1973, la loi qui dissout la Commission sur le Bicentenaire pour la remplacer par l’Administration du Bicentenaire spécifie que la nouvelle organisation coordonnera également des projets « de portée internationale » 666. Elle donne une reconnaissance légale à une priorité apparente depuis plusieurs années dans les cercles fédéraux internationalistes. Dans un document qui développe le sens des trois thèmes retenus pour la commémoration (« Horizons », « Héritage » et « Festival USA »), le paragraphe consacré au « Festival » modifie sensiblement l’intention initiale de la Commission sur le Bicentenaire. Les encouragements à faire preuve d’hospitalité entre compatriotes demeurent, mais l’hospitalité est également offerte au reste du monde :

‘[Festival USA] evokes the spirit of hospitality and movement which has characterized American development; it invites Americans to share experiences with each other and with their visitors and thus to enhance understanding; it encourages everyone to participate in the Bicentennial. […]
Our Nation, founded by pioneers, built by immigrants, and strengthened by refugees should pay tribute to the nations of the world whose contributions of ideas and people have played so great a role in our growth. What better way to pay that tribute than to invite as many visitors as possible to share the Bicentennial with us ? We ask the countries of the world to send us their people – their scholars, their young people, their artists, their professions, their families; to have them bring and leave with us some aspect of themselves and their culture667. ’

Je fais l’hypothèse que la montée en puissance de la thématique ethnique/culturelle dans la programmation fédérale est à mettre en relation avec un renouvellement de la perception de la relation des Etats-Unis avec le monde. On verra que la Smithsonian Institution est à l’initiative d’innovations en ce sens, parce qu’elle produit des discours sur la nation, mais également parce qu’à l’occasion du Bicentenaire, elle est un rouage de la politique diplomatique et culturelle des Etats-Unis.

Notes
648.

« [the ARBC shall give special emphasis to] the ideas associated with the Revolution – ideas that have vitally influenced the development of the United States, world affairs, and mankind’s quest for freedom ». Public Law 89-491, 4 juillet 1966.

649.

ARBC minutes, 22 février 1967, N.A.R.A., record group 452, entry 3, container 53.

650.

« Background », in « Circular Airgram, second draft », adressé par le Département d’Etat aux diplomates en poste, mars 1973, S.I.A., record unit 337, box 1, folder : « Blitzer », pp. 2-3.

651.

Lettre de Wallace Sterling au Département d’Etat, 16 décembre 1971, N.A.R.A., record group 452, entry 6, container 42.

652.

Henry Dunlap, « Proposal for Consideration by the Bicentennial Commission », 23 janvier 1970, N.A.R.A., record group 452, entry 6, container-42.

653.

Le prénom de Rewey est illisible dans le document consulté.

654.

Mildred Marcy, « Implications of American Revolution Bicentennial obervances for audiences overseas (search for a Conceptual Framework) », lettre à Art. Minnich, 1er octobre 1971, N.A.R.A., record group 452, entry-6, container-42.

655.

Des notes résumant la teneur d’échanges téléphoniques entre Carlisle Humelsine (le premier président de la C.B.R.A.) et Dillon Ripley en 1968 indiquent que Ripley a l’intention de s’attacher les services de John Slocum. Mémorandum, N.A.R.A., record group 452, entry-6, container-42.

656.

Lettre de Hugh Hall (C.B.R.A.) à Francis Colligan (State Department), 16 février 1970, N.A.R.A., record group 452, entry-6, container-42.

657.

Lettre de Dillon Ripley à David Mahoney, 30 mars 1971, N.A.R.A., record group 452, entry-6, container-42.

658.

« Draft Resolution », été 1971, N.A.R.A., record group 452, entry-6, container-42.

659.

John Slocum, « The ICOM Resolution Endorsing Exhibitions Associated with the Observance of the Bicentennial American Revolution », lettre à Dillon Ripley envoyée en copie à la C.B.R.A. et au Département d’Etat, 13 octobre 1971, N.A.R.A., record group 452, entry-6, container-42 ; Lettre de Arthur Minnich à John Slocum, 2 décembre 1971, S.I.A., record unit 337, box 1, folder : « SI Bicentennial International 1971-1973 ».

660.

Note manuscrite de Arthur Minnich à John Slocum, 2 décembre 1971, S.I.A., record unit 337, box 1, folder : « SI Bicentennial International 1971-1973 ». Les termes soulignés le sont de la main de Minnich.

661.

S. Dillon Ripley, entretiens d’histoire orale 1-22 avec Pamela Henson, 1977-1984, S.I.A., record unit 9591.

662.

« Invitation to the World », note de Arthur Minnich à Susan Hamilton, 15 mars 1973, annex A, S.I.A., record unit 337, box 1, folder : « Blitzer ».

663.

Christopher Capozzola, « “It Makes You Want to Believe in the Country”. Celebrating the Bicentennial in an Age of Limits », in Beth Bailey; David Farber, dir., America in the Seventies (Lawrence: University Press of Kansas, 2004), p. 32.

664.

Hugh Heclo met en évidence cette relation symbiotique entre la demande de politiques publiques et simultanément la méfiance envers l’Etat qui caractérise selon lui le rapport des citoyens à l’Etat dans les années 1960 in Hugh Heclo, «Sixties Civics», in The Great Society and the High Tide of Liberalism, dir. Jerome Mileur Sidney Milkis (Amherst: University of Massachussetts Press, 2005), p. 55.

665.

ARBA, «American Revolution Bicentennial : a Final Report to the People», (Washington, D.C.: ARBA, 1977), vol. 2, pp. 13, 22.

666.

Public Law 93-179, 11 décembre 1973. « [The American Revolution Bicentennial Administration is created] to coordinate, to facilitate, and to aid in the scheduling of events, activities, and projects of local, State, National and international significance ».

667.

« American Revolution Bicentennial Administration – Three Basic Themes », document inséré dans les minutes de la première réunion de l’Administration du Bicentenaire de la Révolution Américaine, le 17 juillet 1974, N.A.R.A., record group 452, entry-24, container-124.