Un internationalisme pacifique

Pendant que la Guerre du Vietnam divise l’opinion publique aux Etats-Unis et ébranle le mythe national identitaire de la « bonne guerre », la question de l’internationalisme et du pacifisme aux Etats-Unis bénéficie d’un intérêt accru. William J. Fulbright, le président de la commission sénatoriale sur les relations avec l’étranger, fait scandale en 1966 en publiant un ouvrage intitulé The Arrogance of Power 698 . Fulbright est connu pour ses convictions multilatéralistes, notamment pour son engagement en faveur de la création de l’Organisation des Nations Unies et en faveur d’un programme international d’échanges universitaires. Dans cet ouvrage, il fustige l’interventionnisme des Etats-Unis au Vietnam et rappelle son attachement à une politique de stabilité fondée sur le droit international. En l’espace de quelques années, plusieurs ouvrages universitaires sur le mouvement internationaliste aux Etats-Unis, sur la création de la Société des Nations et sur le renouveau de l’internationalisme et du pacifisme pendant la Seconde Guerre mondiale sont publiés699. Ces travaux sont ancrés dans les préoccupations d’une société qui peine à intégrer la Guerre du Vietnam dans ses représentations des Etats-Unis.

Pendant ce temps, les conservateurs de la Smithsonian Institution élaborent des projets pour le Bicentenaire qui évacuent totalement la question du conflit militaire de la représentation de la nation. C’est par l’internationalisme et la coopération mondiale qu’ils définissent les relations entre les Etats-Unis et le monde. Le Cooper Hewitt Museum, un musée new-yorkais de design rattaché depuis 1968 à la Smithsonian Institution, propose par exemple à la direction deux projets qui mettent en évidence les influences étrangères constitutives des Etats-Unis :

‘This Museum differs from most Smithsonian Institution art and social history bureaus in that its collections are not essentially American. […] This being so, we feel strongly that, for a celebration of the Nation’s Bicentennial, we wish to propose exhibitions which will reflect the Museum’s collections of decorative arts from many parts of the world, and to make these collections relevant to the Nation’s history. Consequently we should like to stress our country’s debt to other nations of the old world for many comforts, luxuries and cultural niceties on which we have been dependent since our earliest days.
Two exhibitions have been proposed so far, one dealing with the desire for luxury goods from Europe in the Colonial and early Federal periods, and the other showing the kinds of importation, attending, but not necessarily identical with, influx of alien blocks of immigration during the first hundred years, 1776-1876.’

En raison de la localisation marginale du Cooper Hewitt Museum et de son intégration récente aux musées de la Smithsonian Institution, son administrateur, Christian Rohlfing, ne tient pas le discours habituel des employés des Musées Nationaux. Il offre une vision extérieure des musées en en présentant les collections comme « essentiellement américaines ». Au contraire, les conservateurs du Cooper Hewitt Museum présentent les relations entre le monde et les Etats-Unis comme une reconnaissance de dette. Dans une perspective résolument mondiale, le second projet met l’accent sur l’importation d’objets manufacturés entre 1776 et 1876 et va à l’encontre de croyances nationalistes sur l’origine nationale de ces objets :

‘The second exhibition will deal with importations of household goods during the first hundred years of the Nation, ending with the Centennial. This period encompasses the great period of trade with China and India, and also included the opening by the United States of Japan to world trade. This was also a great period of immigration, and some new kinds of influences were introduced in this way, even though the established English style in the American home remained dominant. A great deal of what is now generally thought to be American goods in that period was imported for the burgeoning American market.
The purpose of this exhibition would be to make clear through the everyday objects of our environment the debt this Melting Pot has always owed to older nations the world over.700

L’« Invitation au Monde », transmise en 1972 par le Président des Etats-Unis aux chefs de gouvernement, qui reconnaît « les contributions du monde » à l’histoire des Etats-Unis, s’appuie donc sur un discours préexistant. En effet, pendant que le personnel du Cooper-Hewitt Museum élabore ce projet pour le Bicentenaire, une représentation du monde comparable s’exprime au Museum of History and Technology ainsi qu’au sein de la Division of Performing Arts, responsable du Festival des Arts Populaires Américains. Selon le discours commun qui se dégage de ces diverses sources, les Etats-Unis ont été et sont tributaires d’apports mondiaux et, en retour, influencent le monde.

Le projet de Boorstin à l’origine de A Nation of Nations prévoit en 1969 la construction de deux pavillons attenants au Museum of History and Technology. Le premier serait consacré aux contributions des immigrants venus du monde entier pour former le peuple des Etats-Unis. Le second serait consacré à « l’influence des idées, des techniques, des attitudes et des produits américains sur la vie partout dans le monde » 701. Ce second pavillon comprendrait une première section sur les missionnaires, les diplomates, les commerçants, les militaires et les artistes états-uniens à l’étranger ; une section sur les idées exportées à l’étranger – notamment les principes politiques telles que l’anticolonialisme et la démocratie représentative ; une section sur le rayonnement international de la technologie et de la culture populaire transmise par les médias états-uniens, ainsi qu’une dernière section sur la contribution des Etats-Unis à la construction d’une « communauté mondiale » (a world community)702. Le projet donne donc une place centrale aux Etats-Unis dans le monde, en en faisant un réceptacle d’influences mondiales et une source d’influences spécifiquement américaines, dont les conséquences sont planétaires.

Dans le projet de commémoration soumis à l’Administration du Bicentenaire de la Révolution Américaine en 1973, le Festival des Arts Populaires Américainsoffre un schéma de compréhension comparable. Outre les programmations thématiques déjà évoquées – « Old Ways in the New World », « Native Americans », « Working Americans » et « Regional America »703, le Festival prévoit une autre thématique, intitulée « American Creations ». Elle est présentée après toutes les autres et apparaît comme leur continuation :

‘Finally, from the various roots and life experiences, there have evolved arts, crafts, pursuits, that are totally American, and these expressions of our national culture have had worldwide acceptance and influence. The most notable are jazz music and modern dance. These purely American expressions will be presented under the theme of American Creations704.’

Or ce trait commun au projet d’exposition de Boorstin et au Folklife Festival est abandonné en 1976. Le titre du catalogue, A Nation of Nations : The People Who Came to America As Seen Through Objects and Documents Exhibited at the Smithsonian Institution 705 fait porter toute l’attention sur l’arrivée des immigrants aux Etats-Unis. Dès 1973, les conservateurs font évoluer le projet et préfèrent terminer l’exposition par des questions propres à la cohésion sociale aux Etats-Unis, notamment sur la question de « la persistance des préjugés », sur le fait de « devenir américain et le déclin des stéréotypes », ou dans la conclusion de l’exposition qui rejette également le « séparatisme » et « l’amalgame » 706. Dans sa forme finale, l’exposition qui ouvre en juin 1976 voit se succéder quatre grands moments dans le développement national, intitulés : « People for a New Nation », « Old Ways in the New World », « Shared Experiences » et « A Nation Among Nations ». La construction nationale aboutit selon ce cheminement à l’affirmation d’un internationalisme, qui se veut probablement plus modeste que le projet initial de conclusion sur l’influence des Etats-Unis dans le monde.

Parallèlement à cette évolution de A Nation of Nations, lors des Festivals de 1974, 1975 et 1976, la programmation intitulée « American Creations », qui entendait mettre en valeur l’influence culturelle des Etats-Unis dans le monde, ne voit finalement pas le jour. La question de l’influence des Etats-Unis dans le monde était vraisemblablement problématique, dans le contexte des critiques contemporaines sur l’impérialisme des Etats-Unis. Elle est remplacée par deux autres programmations thématiques plus consensuelles, l’une consacrée aux traditions des enfants (The Children’s program) et l’autre à la famille (Family folklore).

Le programme du Festival et les avatars de l’exposition A Nation of Nations révèlent la difficulté qu’il y a à parler du rôle des Etats-Unis dans le monde dans le cadre d’une commémoration qui se prépare pendant la Guerre du Vietnam et qui se déroule quelques mois après la chute de Saïgon. C’est sur le National Air and Space Museum que pèse le plus lourdement l’injonction d’effacer toute référence à l’agression militaire. Selon Joanne Gernstein London, c’est « camouflé dans la technologie » 707 que le musée élabore un discours sur l’aéronautique et l’aérospatiale. La narration du progrès technologique permet simultanément de relier les réussites états-uniennes à l’avancée universelle de la science et de montrer la supériorité technologique nationale. En cela, le National Air and Space Museum, lors de son ouverture, présente les mêmes caractéristiques que le Museum of History and Technology en 1964. On retrouve la référence nationale juxtaposée à la référence universelle dans le musée et dans les discours qui entourent son ouverture. En janvier 1976, un communiqué de presse annonce l’ouverture anticipée du hall d’entrée du musée aux visiteurs. Ces derniers pourront y découvrir « les artefacts les plus importants de la collection nationale » :

‘This central, glass-enclosed bay will house the most significant artifacts of the national collection, including the Wright brothers’ Kitty Hawk Flyer, Lindbergh’s “Spirit of Saint Louis”, the Bell X-1, first aircraft to break the sound barrier, and the North American X-15, which is half aircraft and half spacecraft.
Also on view will be the Mercury “Friendship 7” capsule, in which John Glenn became the first American to orbit the earth in 1962, and the Apollo 11 Command Module which participated in the first lunar landing708.’

A l’instar de la Bannière Etoilée qui accueille les visiteurs au Museum of History and Technology, les artefacts du hall d’entrée du National Air and Space Museum font jouer la fierté nationale. En guise d’introduction au musée, ils forment une narration des innovations technologiques dans un cadre strictement national, puisque le premier homme à effectuer un voyage en orbite n’est pas John Glenn mais le cosmonaute soviétique Youri Gagarine. Dans le même temps, les œuvres d’art installées début juin 1976 à l’entrée du musée ont une signification universelle similaire à Infinity, la sculpture installée devant le Museum of History and Technology en 1967. Les deux œuvres s’intitulent Ad Astra et Continuum et symbolisent respectivement « la conquête de l’espace par l’homme » et « le vol rapide et vertigineux de l’homme à travers l’air et l’espace »709. Le dossier de presse qui présente les expositions du musée se conclut donc en précisant le rôle central des Etats-Unis dans les avancées technologiques mondiales, avant une ultime dénégation – l’objectif du musée n’est pas de définir la place de la nation dans le monde mais de parler d’aéronautique et d’aérospatiale :

‘Flight has been one of the most dramatic achievements of humanity in our time, and the United States has played a most significant role in that achievement. This museum was conceived to communicate to its visitors the many-sided and truly fascinating story of flight. We hope they find it educational and enjoyable710.’

La référence à l’universel est une euphémisation de la position de domination mondiale que procure aux Etats-Unis leur suprématie technologique en matière d’aviation et d’aéronautique. En 1970, un discours écrit par Daniel Boorstin pour faire la promotion du National Air and Space Museum recourt à d’autres euphémismes. Intitulé « How Space Helps Us to Discover America »711, le texte fait une lecture irénique de l’expansion des Etats-Unis :

The American nation has grown not by conquest but by exploration. The modern nations which built empires in the recent centuries based them, for the most part, on conquest. The Spanish, the Portuguese, the French, the British and the German empires were efforts to grow and become powerful by adding areas of known value which would produce known commodities. In England, for example, at the end of the French and Indian War in 1763, there was a large party which preferred to take the two tiny islands of Guadeloupe from the French in place of Canada because Guadeloupe was a known quantity producing valuable tropical goods and Canada was a massive unknown. The United States, however, has grown by exploring, by discovering the values in a new world and in unknown areas.

Après avoir établi cette équivalence entre les Etats-Unis et l’esprit d’exploration, Boorstin lit dans la suprématie technologique nationale le nouvel esprit d’exploration :

‘Much of the vitality of American civilization in our century will depend on our ability to translate this exploring spirit, this enthusiasm for the unknown into later 20th century terms. This is not easy to do. We see some evidences of it in the spectacular recent growth of “Research and Development”. Now “R&D,” which has become the major enterprise of American business, is really a symbol in the world of industry of our quest for the unknown and the unpredicted.’

L’auteur avance ensuite la nécessité de raviver le désir d’inconnu de ses contemporains et conclut sur la « mission » nationale, qu’il a, plus tôt dans son discours, associée à la « providence divine » :

‘Now we direct man’s view towards the new continents of outer space in the discovery of new Americas. Just as the shift which came with the discovery and settlement of America changed Old World thinking about the world and at the same time provided a new locus of experience, so will space exploring. It will keep alive and vigorous, dramatically and symbolically clear, the exploring spirit which is the American mission.’

Dans le contexte de la Guerre du Vietnam, alors que la suprématie aéronautique des Etats-Unis est autant une source de fierté que d’embarras, c’est de la conquête de l’espace que Boorstin choisit de parler pour promouvoir la construction du musée. Dans ce discours, la place des Etats-Unis dans le monde est celle d’un peuple élu, d’une avant-garde qui conduit l’humanité vers le savoir. Boorstin représente enfin la suprématie de l’aérospatiale aux Etats-Unis comme la reprise, sous une autre forme, du récit des origines nationales. En considérant l’histoire des Etats-Unis comme exceptionnelle et en en faisant un modèle, voire la quintessence de l’humanité, il fait preuve d’un exceptionnalisme universaliste qui le dispense de prendre en compte le discours sur la puissance militaire nationale que véhiculent les collections du musée.

Au début des années 1970, les projets de film pour le Spacearium, un cinéma avec écran géant, illustrent également l’évitement de la question militaire. Dans un premier projet soumis par Michael Collins au Secrétariat de la Smithsonian Institution en août 1971, la trame narrative suit la chronologie des grandes innovations technologiques. Sur les douze scènes visuelles évoquées par le document, trois se situent en temps de guerre. Les usages guerriers des nouvelles technologies n’apparaissent qu’indirectement, à travers la description d’innovations ou de prouesses technologiques. Les spectateurs pourront voir « les avions, les ballons et les dirigeables tels qu’ils ont évolué pendant la Première Guerre mondiale » et ils assisteront au spectaculaire décollage du bombardier du Lieutenant Colonel Doolittle, au début de la Guerre du Pacifique, sur la très courte piste d’envol de son porte-avions. Ils assisteront enfin au ravitaillement en vol d’un B-52, l’un des bombardiers utilisés pendant la guerre du Vietnam. Dans son ensemble, le projet de film, intitulé Bicentennial of Flight, a pour objet de retracer deux cents ans de progrès scientifiques sur le thème du vol. Le document propose une conclusion sur les bienfaits que l’humanité a retiré des progrès technologiques de l’aéronautique et de l’aérospatiale dans de nombreuses applications civiles, comme les prévisions météorologiques, les communications, l’exploitation des ressources terrestres et marines ou encore la gestion des déchets. La dimension militaire de l’aéronautique y est donc présente, mais marginalisée712.

Un an plus tard, la direction du National Air and Space Museum a totalement modifié le projet. La trame narrative, qui s’organise autour de l’extraordinaire voyage aérien d’une famille états-unienne, est prétexte à montrer la beauté des paysages des Etats-Unis. Les quatorze scènes proposées comprennent un passage en hélicoptère au dessus de Manhattan et à proximité de la Statue de la Liberté, un survol des marais des Everglades en hydroglisseur, le décollage d’un vaisseau spatial à Cap Kennedy et le survol du Mauna Loa, le plus grand volcan du monde, à Hawaii. Plusieurs scènes mettent également en valeur les usages civils de l’aviation, fût-elle militaire. Les escadrons de la marine sont ainsi présentés dans une démonstration acrobatique, les Hurricane Hunters, empruntés à l’US Air Force, à la Navy ansi qu’à la National Oceanic and Atmospheric Administration du Ministère du Commerce, montrent des images prises du cœur d’un cyclone et un hélicoptère fait office d’ambulance dans une zone rurale. Seule une scène fait directement référence à l’usage militaire de l’aviation, en montrant un atterrissage sur un porte-avions713. La guerre est désormais pratiquement absente du projet de film.

Le projet prend un autre relief lorsqu’on le compare au film de Disneyland, America the Beautiful, que des conservateurs du National Air and Space Museum sont allés voir avant de concevoir leur propre projet. Le film commence par des images des Rocheuses, de la Statue de la Liberté et de Manhattan et poursuit sa revue des lieux iconiques nationaux, de New York à la Maison Blanche et au Capitole en passant par Mount Vernon. Il présente ensuite trois parades militaires successives, une à West Point, une sur une base de l’ US Air Force et une à la base de la US Naval Academy, avant de se clore sur plusieurs images de Chicago714. La représentation de l’armée n’est manifestement pas problématique dans le film de Disneyland, alors qu’elle est systématiquement gommée dans l’iconographie et la narration muséographique au National Air and Space Museum.

Le 1er juillet 1976, soit à peine trois ans après la guerre aérienne intensive menée au Cambodge, la cérémonie d’ouverture du musée témoigne de cette euphémisation de la guerre et des innovations technologiques qui y sont liées. Elle débute en effet par une démonstration acrobatique d’un escadron de l’US Air Force, qui esthétise les avions militaires. Ensuite, le ruban rouge est coupé à l’aide d’un mécanisme activé depuis Viking I, un vaisseau spatial en orbite autour de la planète Mars715. L’évaluation des expositions du National Air and Space Museum que réalise le principal organe consultatif de la S.I., le Smitshonian Council, après l’ouverture ne manque pas de souligner l’euphémisation des relations entre les Etats-Unis et le monde, ainsi que le problème de la représentation de la guerre et de son rôle moteur dans le progrès technologique :

‘The Council, while supporting the optimistic and future-oriented spirit of NASM, feels that greater attention should be directed to the ambiguous role of warfare in spurring the development and guiding the application of air and space technology. We can better control our destiny if we better understand how things go wrong, how science and technology can be misapplied. This involves a constant awareness of the full historical, ecological, scientific and political course of events. The Council was concerned that some of the exhibits can be misconstrued as a romanticization or glorification of warfare and holds that a more rounded presentation would greatly enhance NASM’s educational value without compromising its well-deserved popularity. Metaphors of history others than the conventional “path of improvement and progress” (trade-offs, steady states, the good and the bad) might be explored and employed seriously and extensively716.’

Il existe donc des voix à la Smithsonian Institution dans les années 1970 pour remettre en cause l’oblitération de la guerre dans le récit national, même si elles sont minoritaires. Il faudra attendre 1987, lorsque se tient au Museum of History and Technology une exposition sur le sort des Japonais et des citoyens états-uniens d’origine japonaise aux Etats-Unis pendant la guerre, mais surtout 1994, lorsqu’est annoncée au National Air and Space Museum l’ouverture d’une exposition sur le bombardier Enola Gay, pour que soit produit un discours muséographique sur la guerre en tant que telle et sur la figure de l’ennemi.

Notes
698.

William Fulbright, The Arrogance of Power (New York: Random House, 1967 [1966]).

699.

Quatre ouvrages, publiés (ou réédité, pour l’un d’entre eux) entre 1966 et 1969, portant sur l’internationalisme du début du XXe siècle et la Société des Nations, sont recensés dans un compte-rendu de Gary B. Ostrower, «Historical studies in American Internationalism», International Organization 25, no. 4 (1971). A ceux-ci s’ajoutent notamment deux ouvrages portant sur l’internationalisme et le pacifisme après la création de la Société des Nations : Robert A. Divine, Second Chance : the Triumph of Internationalism in America During World War II (New York: Atheneum, 1967), et Laurence S. Wittner, Rebels Against War : the American Peace Movement, 1941-1960 (New York: Columbia University Press, 1969).

700.

Christian Rohlfing, « Proposal for Cooper-Hewitt Museum Exhibitions during Bicentennial Period – 1973-1976 », lettre à John Slocum, 24 février 1970, S.I.A., record unit 337, box 9, folder : « Cooper Hewitt Museum ».

701.

« The shaping influence of American ideas, techniques, attitudes, and products on life in the United States », in note de Daniel Boorstin à Dillon Ripley et Charles Blitzer, 5 mai 1969, S.I.A., record unit 331, box 7, folder « ANON-Bicent. 1969-1973 », cité in Walker, «A living Exhibition» , p. 218.

702.

Walker, «A living Exhibition»

703.

La programmation thématique intitulée « African Diaspora » ne figure pas dans le programme car elle ne voit le jour qu’à partir de 1974.

704.

Smithsonian Institution, « The American Experience : Smithsonian Institution American Revolution Bicentennial Program », 1973, N.A.R.A., record group 452, entry 64, container 215, p. 21.

705.

Peter Marzio, A Nation of Nations: The People Who Came to America As Seen Through Objects and Documents Exhibited at the Smithsonian Institution (Hagerstown: Harper and Row, 1976).

706.

Les dernières sections envisagées en 1973 pour l’exposition comprennent : « The Persistence of Prejudice » Becoming American and the Decline of the Stereotype », et « Neither Separatism nor Amalgamation ». Smithsonian Institution, « The American Experience : Smithsonian Institution American Revolution Bicentennial Program », 1973, N.A.R.A., record group 452, entry 64, container 215, p. 2.

707.

Gernstein London, «A modest show of arms» , p. 199.

708.

Smithsonian Institution, « Air and Space Museum Opens Lobby to Visitors », communiqué de presse, 30 janvier 1976, S.I.A., record unit 337, box 9, folder : « Opening NASM 1972-1976 ».

709.

« Richard Lippold’s work, titled Ad Astra, […] symboliz[es] mankind’s conquest of space. […] Continuum alludes to humankind’s swift and soaring flight through air and space. » Smithsonian Institution, « Smithsonian Commissions Two Major Sculptures for New National Air and Space Museum », communiqué de presse, 1er juin 1976, S.I.A., record unit 337, box 9, folder : « Opening NASM 1972-1976 ».

710.

« National Air and Space Museum Exhibits », dossier de presse, non daté, S.I.A., record unit 337, box 9, folder : « NASM 1972-1976 ».

711.

Daniel Boorstin, « How Exploring Space Helps Us to Discover America », S.I.A., record unit 337, box 9, folder : « S.I. National Air and Space Museum ». Des extraits de ce texte sont reproduits en annexe 6.

712.

« Prospectus – Spacearium Presentation I – Bicentennial of Flight », document en annexe à « Proposal for Bicentennial Funds », note de Michael Collins à Charles Blitzer, 23 août 1971, S.I.A., record unit 337, box 9, folder : « NASM 1972-1976 ».

713.

Melvin Zisfein, « A Prospectus – the Bicentennial Air and Space Tour », 10 août 1972, S.I.A., record unit 337, box 9, folder : « NASM 1972-1976 ».

714.

« Disneyland Trip, August-3-7, 1972 : America the Beautiful, Circlevision », S.I.A., ., record unit 337, box 9, folder : « NASM 1972-1976 ».

715.

Smithsonian Institution, « President Fort to Dedicate New National Air and Space Museum », communiqué de presse, 23 juillet 1976, S.I.A., record unit 337, box 9, folder : « Opening NASM 1972-1976 ».

716.

Gordon Ray, « The National Air and Space Museum », in lettre à Dillon Ripley, 19 mars 1977, S.I.A., record unit 337, box 1, folder : « SI Council, May 1977 and April 1973 Reports ».