4. La typologie fonctionnelle montréalaise

Dans le cas de l’aire urbaine montréalaise, 34 pôles d’attraction polyfonctionnels ont pu être mis en évidence, contre 79 monofonctionnels. Les premiers sont certes plutôt concentrés à proximité du centre tel que nous l’avons délimité, mais s’avèrent également assez présents sur l’ensemble du territoire enquêté. Des activités assez variées peuvent y être observées et dépendent des zones considérées. Les territoires d’attraction monofonctionnels et les zones d’attraction intermédiaire se répartissent également dans l’aire urbaine sans qu’une polarisation par le centre soit facilement observable. Ce mitage des pôles d’activité mis en évidence ressort nettement de la carte 35, sur laquelle est présentée notre typologie fonctionnelle. Il est difficile en effet de mettre en évidence des axes organisant les zones attractives. Plusieurs zones industrielles sont regroupées cependant à l’ouest du centre, autour

Carte 35 : Typologie fonctionnelle de l’aire urbaine de Montréal
Carte 35 : Typologie fonctionnelle de l’aire urbaine de Montréal

de l’aéroport de Dorval. Les zones d’attraction secondaire respectent également cette logique d’archipel. Le passage des ponts, pour sortir de l’île de Montréal, coupent tout de même assez nettement le territoire et les pôles d’attraction se font plus rares à partir et au-delà de Laval (au nord-ouest) et de Longueuil (au sud-est).

La surface du centre de Montréal ne représente que 0,1 % de l’ensemble du territoire, tandis que celle couverte par les pôles monofonctionnels et polyfonctionnels correspondent respectivement à 6,6 % et 1,6 % de l’aire urbaine. Les pôles d’attraction intermédiaire couvrent quant à eux 8,5 % de la surface totale considérée.