B. L’accès aux activités, espaces pratiqués et modes utilisés

Nous faisons appel dans cette section à la typologie fonctionnelle. Les territoires de destination des déplacements individuels sont appréhendés selon leur degré d’attractivité (pôle d’attraction, zones d’attraction intermédiaire, zones non-attractives). Nous avons évoqué précédemment les niveaux de contraintes variables dans le temps et dans l’espace de chaque activité. Le lieu d’exercice de chacune d’elle est parfois imposé, comme pour le travail et les études, et d’autres fois plus flexibles (achats, loisirs, santé). Dans le premier cas de figure, les localisations des activités considérées ne sont pas négociables, mais elles renvoient tout de même du sens, un travail dans le centre n’est pas équivalent à un travail dans d’autres lieux par exemple. Dans le second cas de figure, c’est-à-dire pour les activités telles que les achats ou les loisirs, le lieu peut être choisi (tout au moins en partie) par le citadin selon des critères divers.

Les résultats des quatre aires urbaines sont présentés successivement, dans la mesure où la contextualisation est importante pour bien comprendre les tendances mises en valeur.