IV. La relation des citadins à la ville, diversité intra-zone et variabilité inter-zones

Après avoir décrit les facteurs qui déterminent la réalisation éventuelle des activités, nous avons eu l’occasion dans la section précédente de discuter de la variabilité des comportements selon les lieux de résidence des citadins et les territoires pratiqués dans le cadre de ces activités. Nous évaluons dans cette section les différences interindividuelles à l’intérieur et entre les espaces résidentiels, en nous affranchissant cette fois des motifs des déplacements, c’est-à-dire des activités réalisées. Les relations tissées par chaque citadin avec la ville sont abordées sur la base de plusieurs axes parmi lesquels l’immobilité (aucun déplacement), la vie locale (tous les déplacements dans un espace de rayon égal à 1,25 km), la pratique éventuelle du centre de l’aire urbaine et pour finir des territoires attractifs (quel que soit le motif associé). Nous présentons successivement les résultats obtenus dans les quatre aires urbaines, d’abord pour ce qui est de l’immobilité et de la mobilité locale, puis pour la relation entretenue avec le centre de l’aire urbaine et les pôles d’attraction.