C. Les cartes de visite

Cette première source, dont on peut tirer davantage de conclusions qualitatives que de données quantitatives, est très utilement complétée par la collection de cartes de visites réunie par Alexandre Lacassagne. Certaines d’entre elles se trouvent dans le dossier de correspondance personnelle, mais elles ont pour l’essentiel été réunies dans un boîtier non coté. Ces 371 cartes correspondent à 219 individus, la plupart d’entre elles se présentant en multiples exemplaires dans la collection. Le plus souvent, elles ne sont pas datées. Le premier intérêt de cette source, outre son caractère plus systématique et sériel que la correspondance précédemment étudiée, c’est qu’elle permet de connaître les fonctions des individus en question et leur institution de rattachement le cas échéant, toutes ces données figurant sur les cartes, dont c’est justement la fonction de servir en quelque sorte de « carte d’identité sociale » et d’être distribuée ou envoyée pour laisser une trace auprès du récepteur1262.

Premier constat, un rapide inventaire des titres des correspondants de Lacassagne permet de conclure qu’il dispose d’un réseau composé d’individus socialement bien installés : docteur, agrégé, professeur, doyen, recteur, préfet (de département ou de police), lieutenant, lieutenant-colonel, général, député, sénateur, gouverneur, président du conseil des ministres, et même prince, tels sont les titres référencés dans notre base de données [Tableau 12].

Tableau 12 : Les titres des correspondants d’Alexandre Lacassagne
Titre Nombre d’individus concernés
Agrégé 7
Docteur 95
Doyen 3
Général 3
Lieutenant-colonel 3
Professeur 53
Recteur 3

On dénombre 95 « docteurs », tous docteurs en médecine à l’exception d’un seul, docteur en droit : le juriste Henri Michelin (1847-1912) qui préside le conseil municipal de Paris en 1884 avant d’être élu député dans les rangs des Boulangistes en 1885. Les agrégés sont au nombre de sept, dont six agrégés de médecine enseignant à la Faculté de médecine de Lyon, de Paris, ou à l’École de santé militaire du Val-de-Grâce. Le dernier est agrégé de lettres et professeur de rhétorique au Lycée Ampère et, contrairement aux précédents qui relèvent tous de la sphère médicale et professionnelle, c’est le professeur de son fils Jean. Le ton de cette carte, par laquelle Marius Roustan « souhaite au Professeur Lacassagne toutes les satisfactions qu’il a le droit d’espérer de ses chers enfants »1264, à l’occasion de la nouvelle année, tranche singulièrement avec les autres. Cet ensemble de cartes ne nous révèle donc pas exclusivement des relations professionnelles. Encore une fois, la limite entre professionnel et familial, formel et informel, paraît difficile à tracer et peu pertinente pour l’analyse du réseau relationnel d’Alexandre Lacassagne. Charles Debierre lui écrit pour se « rappele[r] à son bon souvenir » et il en profite pour lui demander de transmettre « ses félicitations et ses remerciements au Docteur E. Rollet »1265. Alexandre Lacassagne fait donc office de représentant pour le consortium médical Lacassagne & Rollet. Alors que c’est lui l’étranger qui s’intègre à une dynastie médicale lyonnaise déjà ancienne, sa légitimité ne fait donc rapidement plus aucun doute. Le fait qu’il serve ainsi d’intermédiaire pour adresser un mot à son beau-frère apparaît comme une éclatante confirmation.

Autre titre très représenté parmi les correspondants de Lacassagne, celui de « professeur » : on en compte 53 dans notre ensemble de cartes. Si la discipline qu’ils enseignent n’a pas toujours pu être identifiée avec certitude (on a des doutes pour cinq d’entre eux), on peut cependant préciser que 20 ne sont pas professeurs de médecine. Parmi eux, on relève des signatures prestigieuses dont celles de Michel Bréal ou de Henri Bergson. Cela confirme bien, s’il en était besoin, l’éclectisme des centres d’intérêts de Lacassagne qui, à ce titre, ne fait pas exception. Parmi ses correspondants, citons par exemple le docteur Charles Richet, réputé pour ses découvertes sur l’anaphylaxie et également connu pour ses prises de position racistes au sein de la Société française d’eugénique qu’il préside de 1920 à 1926. C’est un pionnier de l’aviation, un excellent littérateur, un ardent promoteur de l’espéranto et le co-fondateur de l’Institut métapsychique occidental, passionné par les phénomènes paranormaux. Par comparaison, le profil du médecin lyonnais perd de son exceptionnalité. Alexandre Lacassagne apparaît, sans surprise, très bien intégré au réseau scientifique lyonnais. Il est en contact avec cinq professeurs de la Faculté de Médecine ou de la Faculté des Sciences de Lyon1266. Pour le reste, il est en lien avec des professeurs de lettres (Albert Waddington ou Marius Roustan), de philosophie (Arthur Hannequin) ou d’histoire de l’art (Henri Lechat). Cette insertion efficace est confirmée par la présence de doyens de la Faculté des sciences dans le réseau de Lacassagne : Henri Sicard et Charles Depéret, qui remplissent ces fonctions au moment où ils s’entretiennent par carte de visite interposée avec Lacassagne, et se réclament alors tous deux de ses amis. Le médecin a donc des appuis importants au sein de l’institution universitaire lyonnaise. Enfin, la présence de la carte de trois recteurs d’Académie : deux recteurs de Lille (Charles Bayet et Émile Charles) et un recteur lyonnais (Gabriel Compayré) confirme cette forte implantation de Lacassagne dans le monde académique. Les recteurs représentent directement le ministre1267 et sont dotés d’un prestige considérable en cette fin de XIXe siècle. Les relations assez étroites qu’Alexandre Lacassagne semble entretenir avec chacun d’entre eux soulignent qu’il est bien introduit dans les sphères des décideurs en matière d’enseignement. Charles Bayet lui écrit par trois fois, essentiellement pour lui adresser des remerciements. Lacassagne lui a en effet adressé « ses affectueuses félicitations et [il] le prie [en retour] de présenter ses hommages respectueux à Madame Lacassagne »1268. Émile Charles lui adresse ses « remerciements et amitiés »1269. Quant à Gabriel Compayré, il est même plus familier. À une invitation du médecin il répond simplement : « Impossible, mon cher Professeur, veuillez m’excuser. Ma femme arrive ce jour là. Tout à vous »1270. Et il n’hésite pas à le solliciter en prenant « la liberté de recommander à la bienveillance de Mr le Dr Lacassagne son jeune ami le Dr Roque, médecin consultant à Luchon »1271.

Toujours sans surprise, Alexandre Lacassagne entretient un important réseau dans le secteur militaire. Outre les médecins militaires, il connaît trois lieutenants-colonels1272 et trois généraux1273. Parmi les médecins militaires dont Alexandre Lacassagne a conservé la carte, on relève la présence des docteurs Morache, Chauvel et Sédillot, qui ne sont d’ailleurs pas de simples médecins militaires. Le docteur Morache est professeur et directeur du Service de Santé du 18e Corps d’Armée quand il s’adresse à Alexandre Lacassagne, « son ami et collègue », pour lui recommander un certain Mourroux1274. Le professeur Sédillot est un de ses anciens professeurs du Val-de-Grâce, comme le professeur Chauvel, avec lequel il semble avoir conservé d’étroites relations puisque ce dernier l’assure de sa « véritable et sincère amitié »1275. Si l’on ne peut rien dire des rapports que Lacassagne entretient avec les lieutenants-colonels Gardarein, Debeney et Perrier, les cartes que ces derniers lui adressent étant trop laconiques, on peut en revanche souligner la chaleur avec laquelle le général Bonnal lui adresse « son bon souvenir et ses souhaits les meilleurs » en précisant qu’il « sera heureux de revoir son ami Lacassagne, le 28 mars, à Lyon et Place Raspail »1276. Et c’est même avec une certaine familiarité que le général Castelnau souhaite un « Bon voyage, [à s]on cher Docteur, et heureux séjour en Algérie »1277.

Dernière sphère importante dans ce réseau d’Alexandre Lacassagne : ceux que nous appellerons les « politiques » : députés ou sénateurs, gouverneurs, président du conseil, etc. Alexandre Lacassagne a des relations haut placées. Cinq députés sont référencés dans notre base de données. Quatre sont de nationalité française : MM. Edouard Aynard, Paul Deschanel, Alexandre Ribot et Alcide Treille, le cinquième est le député et criminologue italien Enrico Ferri. C’est sans doute comme lyonnais, mais aussi en raison de leur communauté de pensée que Lacassagne connaît Edouard Aynard (1837-1913), représentant caractéristique de la bourgeoisie d’affaires lyonnaise1278, fondateur de la banque Aynard et fils, très investi au service de la ville de Lyon, notamment au sein des Hospices civils et dansde nombreuses associations, dont la Société d’instruction primaire, la Société d’enseignement professionnel, ou encore la Société de logements économiques. Certes, le député du Rhône, qui conserve son siège sans discontinuer de 1889 à 1913, est catholique social, mais son libéralisme le rapproche des positions de Lacassagne : de même que la religion doit relever de la sphère privée, l’intervention de l’État doit être aussi réduite que possible en matière économique. Le médecin rejoint cette position quand il se fait ardent défenseur de la liberté médicale. Républicain du centre, très modéré, Edouard Aynard est un homme de forte influence nationale et également un homme de réseaux. Lacassagne entretient avec lui des relations suivies : on compte six cartes d’Édouard Aynard au total, alors que la moyenne est d’environ 1,7 carte par correspondant. Il lui adresse ainsi très régulièrement ses travaux. Aynard l’en remercie à plusieurs reprises : « Mille cordiaux remerciements […] pour l’aimable envoi de vos intéressantes et “suggestives” brochures », « Merci mille fois, cher docteur et maître, de l’envoi de votre beau plaidoyer pour la liberté médicale », « Merci affectueux de l’envoi de votre beau livre, qui arrive à son heure ».Les deux hommes ont, par ailleurs, fait la commune expérience du feu, et l’on sait combien elle peut être fondatrice en termes d’identité. C’est Edouard Aynard qui l’indique, qualifiant Lacassagne de « cher et vieil ami, excellent compagnon d’armes en 1872 ». Bref, leurs relations ne sont pas seulement formelles, et c’est sans doute un appui de taille que ce Lyonnais qui est un temps président de la Chambre des Députés, président de la Chambre de Commerce de Lyon et membre de l’Institut. Alexandre Lacassagne connaît également Paul Deschanel, dont on connaît l’importante carrière politique. Certes, il n’est pas encore Président de la République1279, mais simple député d’Eure-et-Loir quand il lui écrit en ces termes : « Heureux, mon cher ami, de pouvoir être agréable à ces dames et à vous »1280, mais c’est déjà un grand représentant de la démocratie naissante, fervent partisan des libertés de réunion, d’association et de conscience, de la séparation de l’Église et de l'État, et de l’instruction gratuite, laïque et obligatoire. Enfin, Alexandre Ribot est également républicain modéré : il entre en politique en 1877 et se distingue particulièrement comme un des principaux adversaires républicains du Parti radical, par ses attaques contre l’éphémère ministère Gambetta (fin 1881-début 1882), en dépit de quoi Alexandre Lacassagne lui demande d’intercéder pour lui, à des fins qui restent toutefois obscures. « Cher Monsieur » lui écrit le député « Vous trouverez ci-jointes les pièces que vous m’avez communiquées et une lettre à l’adresse de M.Beau que vous pourrez lui envoyer avec votre demande ». Quant à Alcide Treille (1844-1922), c’est comme professeur à l’École de Médecine d’Alger et comme député d’Algérie que Lacassagne le connaît. En janvier 1890, il répond aux vœux de ce dernier :

‘« Je vous prie, mon cher ami, d’agréer les vœux bien sincères que je forme à l’occasion de la nouvelle année, pour vous, pour madame Lacassagne et pour vos enfants. Je suis heureux d’avoir renoué nos bonnes relations d’autrefois. J’espère qu’elles ne seront plus interrompues. »1281

Lacassagne connaît par ailleurs, Théophile Roussel (1816-1903), ami de Claude Bernard connu pour ses travaux sur la pellagre, une maladie due à une carence en vitamine B3, qui est également membre de l’Académie de médecine et de l’Institut. À partir de 1860, Roussel est élu député de la Lozère, et il déploie alors une intense activité politique, faisant notamment adopter une loi tendant à réprimer l’ivresse publique et à combattre l’alcoolisme en 1873. Président de la société protectrice de l’enfance, il fait voter la loi dite « Roussel » de protection de l’enfance, adoptée en 1874. Ce texte place sous la surveillance de l’autorité publique de tout enfant de moins de deux ans, placé, moyennant salaire, en nourrice. Il s’agissait notamment de veiller à ce que nourrices et nourrissons soient suivis par un médecin, afin de combattre l’effrayante mortalité qui sévit chez les enfants ainsi placés1282, et ce à une époque où le péril de la dépopulation fait partie intégrante des inquiétudes récurrentes du jeune régime républicain. Théophile Roussel est élu sénateur sous Mac-Mahon et siège à la chambre haute de 1879 à 1897. Outre ses combats politiques, il partage avec Lacassagne une certaine conception de ce que doit être un notable. Il décède en 1903, en léguant entre autres choses à sa ville natale de Saint-Chély-d’Apcher, en Lozère, sa bibliothèque de quelques 5 000 volumes. Toujours parmi les « politiques », Lacassagne entretient aussi des relations avec le président du Sénat, Antonin Dubost (1844-1921), qui est également l’ancien secrétaire d’une première société de sociologie entre 1872 et 1875, placée sous la présidence de Littré, et lui adresse « remerciements et compliment [avec ses] meilleurs souvenirs »1283. Il entretient des relations avec deux gouverneurs, le lyonnais Victor Augagneur (1855-1931), devenu « gouverneur général de Madagascar et dépendances » après un début de carrière dans l’enseignement médical, quand il « prend la liberté de recommander à son ancien collègue [Lacassagne] l’enfant qu’il lui adresse et qui aurait besoin de son intervention »1284. On peut dire que le médecin sait se créer des obligés de poids, dont l’appui peut lui être très favorable : Antonin Dubost est ainsi appelé à devenir ministre de la Justice dans le gouvernement de Jean-Casimir Perier entre décembre 1893 et mai 1894, position dont Lacassagne saura se servir pour le plus grand profit de son ami Gabriel Tarde, comme nous le verrons. Le gouverneur général d’Algérie entre 1911 et 1918, Charles Lutaud, lui adresse également par deux fois ses « sincères remerciements »1285, mais il nous a été impossible d’en connaître la raison. Toujours au sein de l’administration coloniale, il garde des liens étroits avec Gabriel Alapetite, un temps préfet du Rhône, devenu ministre plénipotentiaire et résident général de France à Tunis à partir de 1908. Ce dernier lui adresse sa carte par trois fois pour lui adresser ses « plus vives félicitations », lui exprimer « sa vive gratitude » ou encore lui envoyer ses « meilleurs remerciements pour l’envoi de [son] savant travail »1286. Et les relations d’Alexandre Lacassagne avec les milieux politiques ne se limitent pas seulement à l’espace national. L’envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de S.M. le Roi de Serbie, Milenko R. Vesnitch, se déclare ainsi « très touché » du souvenir que Lacassagne a gardé de lui. Le qualifiant de « cher maître et ami », il affirme être « très heureux d’avoir un lien de plus avec [lui] » sans qu’on puisse toutefois faire la lumière sur ce dont il s’agit exactement. La carte qu’il lui adresse, non datée, remonte probablement à la Première Guerre mondiale, Vesnitch confiant en ces termes à Alexandre Lacassagne son espoir « que la destinée nous réservera, aux uns et aux autres, de meilleurs jours, où nous pourrons retourner de nouveau à nos chères études », avant de lui serrer « très cordialement la main » et de conclure par un amical « Tout à vous »1287. Enfin, pour en finir avec les « politiques » du réseau d’Alexandre Lacassagne, il faut mentionner les deux princes dont il a conservé la carte de visite. Le prince Auguste d’Arenberg (1837-1924), philanthrope particulièrement impliqué dans les questions coloniales et de prévoyance sociale, d’abord député monarchiste avant qu’il ne se rapproche de Gambetta et ne soit élu, dans les années 1890, sous l’étiquette « républicain libéral » lui adresse ses « bien vives salutations »1288. Et le prince Roland Bonaparte (1858-1924), géographe et botaniste, qui essaie d’utiliser la photographie pour réaliser un inventaire anthropologique des populations humaines avant de constituer le plus grand herbier privé du monde, le « remercie […] des ouvrages qu’il lui a envoyés et espère qu’il le tiendra au courant de ses nouvelles publications »1289. L’analyse de la collection de cartes de visite d’Alexandre Lacassagne permet ainsi de cerner les contours d’un réseau dont l’ampleur permet d’évaluer l’influence du médecin lyonnais.

Notes
1262.

On a réuni ces informations au sein d’un fichier FileMakerPro, ce qui permet notamment de procéder instantanément au tri des cartes. Dans ce fichier, les données suivantes ont été renseignées pour chaque carte : Nom et prénom, titre, adresse, institution de rattachement, nature de la relation quand les quelques mots portés sur la carte permettent de conclure, et enfin nombre de cartes d’un même expéditeur conservées par Lacassagne.

1263.

Notons que le total des titres en question est supérieur à 219, certains membres du réseau d’Alexandre Lacassagne cumulant tout simplement les titres, à l’instar d’Antonin Poncet, à la fois docteur et professeur de clinique chirurgicale à la Faculté mixte de Médecine et de Pharmacie de Lyon, d’Alcide Treille, docteur et député…

1264.

Carte du professeur Marius Roustan à Alexandre Lacassagne, s.d. [BML FA s.c.]

1265.

Carte de Charles Debierre à Alexandre Lacassagne, s.d. [BML FA s.c.]

1266.

Les professeurs Antonin Poncet, Paul Cazeneuve, Georges Gouy et Sigismond Jaccoud pour la médecine ou la pharmacie, Charles Depéret pour la géologie.

1267.

À ce sujet, voir Jean-François Condette, « Les recteurs d’Académie de 1809 à 1940 : évolution d’une fonction administrative », Revue d’histoire moderne et contemporaine, n°51, vol.1, 2004, p.62-93.

1268.

Carte du recteur Charles Bayet à Alexandre Lacassagne, s.d. [BML FA s.c.]

1269.

Carte du recteur Émile Charles à Alexandre Lacassagne, s.d. [BML FA s.c.]

1270.

Carte du recteur Gabriel Compayré à Alexandre Lacassagne, s.d. [BML FA s.c.]

1271.

Carte du recteur Gabriel Compayré à Alexandre Lacassagne, s.d. [BML FA s.c.]

1272.

Les lieutenants-colonels Gardarein, Debeney et Perrier.

1273.

Il est toujours en contact avec Debeney quand il devient général, et connaît en outre le général Bonnal et le général Castelnau

1274.

Carte du docteur Morache à Alexandre Lacassagne, le 12 novembre 1889. [BML FA s.c.]

1275.

Carte du docteur Chauvel à Alexandre Lacassagne, s.d. [BML FA s.c.]

1276.

Carte du général Bonnal à Alexandre Lacassagne, s.d. [BML FA s.c.]

1277.

Carte du général Castelnau à Alexandre Lacassagne, le 13 octobre 1878. [BML FA s.c.]

1278.

À son sujet, on renvoie à la thèse de Sylvie Geneste, Edouard Aynard banquier, député, mécène et homme d’oeuvres (1837- 1913), thèse de doctorat d’histoire, Lyon III, 1998, 552 f.

1279.

Il ne le devient qu’à la toute fin de sa vie, en 1920.

1280.

Carte de Paul Deschanel à Alexandre Lacassagne, s.d. [BML FA s.c.]

1281.

Carte d’Alcide Treille à Alexandre Lacassagne, janvier 1890. [BML FA s.c.]

1282.

En 1865, le docteur Monot démontre ainsi que la mortalité des enfants de 1 jour à 1 an placés en nourrice dans le Morvan depuis 1850 s’élève à plus de 70 %. (Article « Nourrice » dans la Le grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Pierre Larousse, Tome XI, Paris, 1874, p.1124). En 1869, le ministre de l’Intérieur, dans un rapport officiel, résume en ces termes les résultats d’une enquête à laquelle avait procédé l’Académie de Médecine : « De toutes les statistiques, il résulte qu’en vertu d’une loi invariable, les enfants conservés, nourris dans la famille, échappent à la plupart des causes de mortalité qui déciment au contraire les enfants envoyés en nourrice, loin de la surveillance et des soins des parents. Cette surveillance n’étant pas, il faut qu’une autre s’y substitue » (Répertoire méthodique et alphabétique de législation, de doctrine et de jurisprudence : en matière de droit civil, commercial, criminel, administratif, de droit des gens et de droit public, par M. D. Dalloz et Armand Dalloz, supplément à l’article « Nourrice », 1870).

1283.

Carte d’Antonin Dubost à Alexandre Lacassagne, janvier 1890. [BML FA s.c.]

1284.

Carte de Victor Augagneur à Alexandre Lacassagne, s.d. [BML FA s.c.]

1285.

Cartes de Charles Lutaud à Alexandre Lacassagne, s.d. [BML FA s.c.]

1286.

Cartes de G. Alapetite à Alexandre Lacassagne, s.d. dans deux cas et en date du 20 juillet 1908 pour la dernière [BML FA s.c.]

1287.

Carte de Milenko R. Vesnitch à Alexandre Lacassagne, s.d. [BML FA s.c.]

1288.

Carte du Prince Auguste d’Arenberg à Alexandre Lacassagne, s.d. [BML FA s.c.]

1289.

Carte du Prince Roland Bonaparte à Alexandre Lacassagne, le 8 novembre 1894. [BML FA s.c.]