Annexe 3 : Liste des correspondants d’Alexandre Lacassagne.

Cette liste a été réalisée à partir du dépouillement de la correspondance conservée dans le fonds Lacassagne. On identifie les correspondants de Lacassagne grâce aux cartes de visite qu’il a conservées. Si possible, la consultation de dictionnaires biographiques permet de compléter ces données.

On a indiqué entre parenthèses le nombre de courriers reçus pour chacun d’eux.

Médecin. Vétérinaire

Il étudie la médecine vétérinaire à Lyon et devient professeur d'anatomie et de physiologie à l’École vétérinaire de Toulouse en 1869. En 1876 il est nommé à un poste semblable à Lyon, où il exerce aussi comme professeur de médecine expérimentale et de pathologie comparée à l’université. Arloing se préoccupe plus particulièrement de la tuberculose, maladie pour laquelle il conçut plusieurs tests.

Médecin. Botaniste. Pharmacien

Conseiller municipal et adjoint au maire de Lyon (18951900). Sénateur du Rhône (1909-1919)

Architecte

Neurologue autrichien, ses études cliniques sur l’hérésie anticipent les découvertes psychanalytiques de Freud. Il est également réputé pour ses travaux en anthropologie criminelle (mesures céphalométriques le conduisant à conclure à des différences physiques entre cerveaux normaux et cerveaux criminels

Substitut du procureur de la République de Lyon.

Criminologue français, il fonde en 1870 le premier laboratoire de police scientifique d’identification criminelle et invente l’anthropométrie judiciaire appelée « système Bertillon » ou « bertillonnage », un système d’identification rapidement adopté dans toute l’Europe, puis aux États-Unis, et utilisé jusqu'en 1970.

Pas de courrier de lui, mais de son épouse. Une preuve du caractère incomplet de la correspondance qui nous est parvenue. D’autant qu’on est certain que les deux hommes ont correspondu (autour de l’affaire Dreyfus ?).

Pédagogue et psychologue.

Peut-être l’historien français (1857-1934)

Médecin légiste

Obstétricien, pédiatre

Diplomate et administrateur français, préfet du département du Rhône en 1887 et jusqu’en 1891, date à laquelle il est nommé gouverneur général de l'Algérie.

Médecin légiste

Médecin. pharmacien.

Homme politique français

Médecin et géologue français

Professeur de Géologie à l’Université de Lyon. Doyen de la Faculté des Sciences

Médecin militaire

Député

Il est considéré comme l’un des fondateurs de la criminologie moderne. En 1884, il écrit La Sociologie criminelle. Député, représentant le Parti radical puis le Parti socialiste, c’est un leader et un tribun charismatique des intransigeants, aile gauche du parti qui s’allie, un moment, avec les syndicalistes révolutionnaires. Il dirigea de 1903 à 1908 le quotidien officiel du parti, Avanti !. Il s’écarte par la suite du militantisme et devient, après la guerre, un fervent partisan du fascisme.

Co-fondateur de l’école pénaliste italienne avec Cesare Lombroso et Garofalo, Enrico Ferri contribue à établir les thèses de l’anthropologie criminelle. Suivant la logique déterministe, Ferri et cette école pensaient pouvoir repérer les criminels par certains traits physiques. Sur le plan pénal, ils proposaient une atténuation des peines en fonction de la responsabilité atténuée des criminels-nés.

Juge d’instruction en charge de l’affaire Vacher

Professeur à la Faculté de Lettres

Professeur de clinique médicale à la Faculté de médecine de Lyon

Professeur de médecine légale, chef de file de l’école de criminologie italienne, connu pour ses thèses sur le morphotype des criminels et son caractère inné

Pour ce correspondant, les archives qui nous sont parvenues sont sans doute très lacunaires. Les deux hommes se sont en effet opposés dans le domaine scientifique, et entretenaient très probablement une relation épistolaire plus régulière.

Ingénieur civil des mines à Lyon, qui collabore notamment avec Lacassagne pour la mise en place d’une morgue moderne à Lyon.

Substitut du Procureur général de la Cour d’appel de Paris

Médecin militaire. Travaux notamment sur les tatouages.

Interne des hôpitaux de Lyon, il passa sa thèse à Montpellier en 1871. Médecin des Hôpitaux de Lyon, membre du comité de rédaction de Lyon médical. Administrateur, puis président du Dispensaire général, il a surtout été un érudit orienté vers l'histoire médicale de la période gallo-romaine (sources thermales) et les installations médicales du Moyen Âge. Il est le frère aîné de Daniel Mollière, chirurgien major de l'Hôtel-Dieu de 1881 à 1887. H. de Terrebasse, Le docteur Humbert Mollière : sa vie et ses œuvres,  Lyon, Société des Bibliophiles Lyonnaise, 1899, 36 p. [BML FA 428386]

Dr Pierre Aubert, Le docteur Humbert Mollière : sa vie et ses œuvres, Amsterdam, S.n., 1899. [BML FA 140292]

Médecin militaire, professeur à la Faculté de Bordeaux

Criminologue et anthropologue de l’école lombrosienne. Président de la Société italienne d’Anthropologie, de la Société italienne de Criminologie et à partir de 1920 membre du Conseil supérieur de la Statistique.

Médecin, pathologiste, anatomiste et histologiste.

Médecin, travaux en sexologie.

Chef de travaux à la clinique médicale

Juge au tribunal de première instance de Bruxelles

Bibliophile et collectionneur, notamment amateur des écrivains français du XIXesiècle (surtout Balzac) , comprenant des volumes, des revues littéraires, des journaux et, à partir de 1870, des manuscrits et des lettres

Procureur général à Karkov (Russie)