3. Rapport à l’institution carcérale : ne pas tolérer et protester

L’attitude combative s’observe dans le rapport à l’institution carcérale. Leur identité pour soi n’étant pas fragilisée, n’éprouvant pas de honte ni de crainte, les proches sont aptes à répondre en cas de mécontentement. Ils n’hésitent pas à réagir et à protester face à un manque de respect ou à une situation jugée anormale concernant les conditions de vie imposées au détenu ou leur accueil quand ils se rendent au parloir. Ces proches sont convaincus de disposer d’un pouvoir sur l’administration pénitentiaire et regrettent que les autres familles n’en aient pas conscience.