I.1.4. Collectivités locales

Une collectivité locale peut être définie comme une réalité administrative qui assure par ses organes et sous sa propre responsabilité l’essentiel des services administratifs qu’exige la vie en communauté (Etat civil, police administrative…), aussi contribue-elle au même titre que les services déconcentrés, à rapprocher l’Administration aux administrés.

Mais elle est également une réalité économique qui doit compléter l’action de l’Etat par son apport dans la satisfaction des besoins des populations au niveau local.

Cette définition notamment dans son deuxième volet permet de considérer la collectivité locale comme un agent économique et portant un outil de développement économique et social par la création d’emplois, l’amélioration des conditions de vie de ses citoyens ainsi que par la réalisation d’œuvres sociales telles que les écoles, les hôpitaux, les routes, etc.

Tout employé de la Fonction Publique bénéficie du statut de fonctionnaire, caractérisé, entre autres par la garantie de l'emploi. De plus, le secteur public gabonais offre de réelles perspectives de carrière, contrairement au secteur privé. A cela s’ajoute des avantages et primes, conformément à l’Article 79 du décret n°1/2005 du 4 février 2005 portant sur le statut général de la fonction publique. Ces primes s’ajoutent aux salaires de base et sont attachées à l’emploi occupé. Il s’agit de :

Toutefois, d’après l’article 80 de la même loi, le total des primes dont peut bénéficier un agent ne peut excéder le tiers de son salaire de base. En plus de ces primes, nous avons d’autres avantages, et des récompenses pour services rendus. En effet, des avantages en nature peuvent être accordés à l’agent public en fonction de l’emploi qu’il occupe (Art. 83 de la même loi). Des textes réglementaires fixent la liste des emplois ouvrant droit à ces avantages et en déterminent les conditions d’octroi et d’utilisation. Dans les conditions fixées par les textes en vigueur (Art. 84), l’agent public a droit à des prestations familiales et sociales et à des congés payés. Les frais funéraires de ce dernier, de son ou ses conjoints, des enfants mineurs à charge décédés, sont également pris en charge par l’Etat, la collectivité locale ou l’organisme public personnalisé concerné. Il en est de même pour les frais de transport du corps jusqu’au lieu d’inhumation. Il existe aussi des récompenses pour le dévouement, la probité, la disponibilité, la loyauté, et les résultats professionnels obtenus dans des circonstances normales ou exceptionnelles par l’agent. Et en cas de cessation définitive d’activités, à l’exception de la révocation ou du licenciement, tout agent a droit à une indemnité liée aux services rendus.

C’est pour toutes ces raisons que la fonction publique gabonaise constitue un attrait pour de nombreuses personnes. Ces dernières espèrent ainsi y faire de brillantes carrières et vivre convenablement, voire confortablement. On peut penser que c’est à cela qu’aspirent plus spécifiquement les fonctionnaires du Ministère du Travail en intégrant la fonction publique.