II.1.1.1. Minnesota Satisfaction questionnaire (MSQ) de Weiss, Dawis, England & Lofquist (1967-1977)

Pour mesurer la satisfaction au travail, Roussel (1996) propose le Need Satisfaction Questionnaire comprenant 5 facettes de l’emploi (Porter, 1961-1962), les échelles du Job Diagnostic Survey (JDS), utilisées pour 5 facettes (Hackman & Oldham, 1975), etc. Mais celui qui nous intéresse ici, est le Minnesota Satisfaction questionnaire (MSQ) de Weiss & al (1967-1977) dont nous nous sommes inspirée pour mesurer la satisfaction au travail : il est conçu pour mesurer la satisfaction de l’employé vis-à-vis de son emploi et fournit des informations plus spécifiques sur les aspects du travail que l’individu trouve gratifiant. Si nous nous en inspirons malgré la généralité et la redondance de ses items, d’après certains auteurs, c’est parce qu’il reste, non seulement, un des seuls tests valides en langue française, mais aussi parce que :

Le MSQ est avec le JDS, l’échelle la plus utilisée dans les recherches internationales d’après les observations de P. Roussel (1996). Il est apprécié pour ses qualités de validité interne et externe.

  • Le MSQ s’intéresse à 20 facettes de l’emploi et parmi les échelles citées plus haut, c’est celui qui prend en compte le plus grand nombre de dimensions de l’emploi.
  • Le MSQ dispose d’une version courte à 20 items, un par aspect de l’emploi, qui le rend « gérable », dans un plus vaste contexte d’enquête.
  • Enfin, ce questionnaire adopte une échelle de mesure à cinq degrés d’évaluation de l’échelle insatisfait/satisfait. Cette méthode semble moins sujette à interprétation des réponses de la part du chercheur par rapport à d’autres qui utilisent des échelles de Lickert de type d’accord-pas d’accord (Francès, 1984) ou dichotomiques de type oui-non (Job Descriptive Index, Smith & al. 1969).

Nous nous sommes, par ailleurs, inspirée du modèle des déterminants de la satisfaction à l’égard du salaire de Lawler (1971, p. 215) pour mesurer la satisfaction au travail.