B. La France : un pays répugnant

1. Du racisme

Rappelons les fais présentés dès le premier chapitre de La République. Un groupe de mercenaires, formé partiellement par des Français, et dirigé par un mercenaire français certainement connu des services de l’Etat français (pour avoir participé à des coups d’Etat en Afrique et loué ses compétences à des rébellions toujours dans le continent noir482) se construit en France pour aller renverser Guigoz, président d’un pays situé pas très loin de la Réunion483. Le bateau transportant les aventuriers a fait escale à la Réunion (île française) et s’y est ravitaillé en hommes (deux hommes se sont joints aux aventuriers déjà présents dans le bateau484) et en matériel : « Carl entreprit d’ouvrir les caisses embarquées à la Réunion. Il en sortit des grenades offensives, des lacrymogènes, des fusils et des pistolets mitrailleurs, quelques armes blanches au cas où un corps à corps s’imposerait485. » En ces temps de guerre froide (l’histoire se déroule dans les années 1970), où territoires, mers et océans, étaient constamment passés au peigne fin par les armées, services d’espionnage et de contre-espionnage pour débusquer l’ennemi, il est franchement difficile d’imaginer que ce coup d’Etat ait été préparé et réalisé sans la complicité bienveillante de la France soucieuse alors de venger l’humiliation que lui a fait subir le régime révolutionnaire installé aux Comores depuis le trois août 1975.

Disons un mot d’Alain le Bordelais, l’un des mercenaires. C’est un Français, ayant un passé militaire en Algérie où il a pratiqué sadiquement la torture. A la fin de la guerre d’Algérie, il a travaillé pour une entreprise de sécurité dont le dépôt de bilan l’a jeté au chômage. Depuis, il rêve d’aventures et ne désire tant que « […] de casser du «bougnoule», du rouge ou du nègre486. » On comprend assez facilement que la mission qu’on lui confie le comble d’aise :

‘[…] l’idée de pouvoir casser du nègre le remplissait d’une mâle joie. L’homme était heureux. Il sentait confusément qu’il était de son devoir de Blanc de donner son corps pour la défense des valeurs occidentales, chrétiennes et aryennes. Il devait les défendre contre le déferlement sur la planète du péril jaune et rouge, contre la souillure de la négritude, contre l’envahissement toujours grandissant de la sauvagerie islamique. Lorsqu’on lui apprit que Guigoz était un Nègre, de surcroît communisant issu étrangement d’une terre musulmane, le visage du Bordelais s’était empreint d’une douceur presque ascétique. Guigoz réunissait en lui tout ce qu’il pouvait exécrer sur la terre. Il était convaincu comme les soldats de la Jihad, d’accomplir une mission divine dans cette aventure comorienne487.’

Quant au chef de la mission, le colonel John Ménard, homme très professionnel, célèbre et puissant, qui « […] faisait et défaisait les gouvernements [africains] », le moins que l’on puisse dire est que ce n’est pas un homme dont l’altruisme, l’ouverture d’esprit et le rejet de la violence constituent des valeurs de référence488.

Il ne nous semble pas excessif d’en déduire que l’Etat français a (discrètement) appuyé des aventuriers cupides489, racistes, islamophobes et anticommunistes pour renverser un adversaire et déstabiliser également un jeune petit pays incapable de se défendre. Pas très glorieux de la part d’un pays qui se veut être une puissance mondiale et surtout un champion de l’humanisme et de la démocratie ! Nous le savons depuis maintenant plus de cinquante ans qu’Albert Memmi s’est penché sur la question la définition du racisme : « […] valorisation, généralisée et définitive, de différences, réelles ou imaginaires, au profit de l’accusateur et au détriment de sa victime, afin de justifier ses privilèges ou son agression490. »

On ne pensera pas naïvement qu’en politique, et singulièrement dans le domaine diplomatique, les mots renvoient toujours aux choses. Et puis nous sommes dans un contexte tendu de guerre froide et d’une ancienne colonie qui veut s’émanciper sur fond de balkanisation – Mayotte a décidé de rester française ; et pour couronner le tout le chef du nouvel Etat révolutionnaire ne rate pas un seul instant de narguer la France – pour se faciliter la tâche ! – ayant très mal apprécié les rapports de force. Mais une question demeure tout de même : l’Etat français, en s’alliant avec ce genre de personnes, n’était-il pas trop regardant sur le convoi pourvu qu’il exécute la basse besogne ou s’était-il appuyé sur des hommes qui le représentaient ? Les deux parties de l’alternative sont à notre sens recevables.

La fin, pouvait-il se dire, justifie les moyens et puis on ne va quand même pas laisser ces nègres communistes et musulmans humilier la France Eternelle (la France est alors gouvernée par Valéry Giscard d’Estaing et Raymond Barre) sinon c’est la porte ouverte à tout. Introduisons pour corroborer cette dernière idée une note brutale qui est en fait un souvenir qui date déjà de quelques années. Un ancien conseiller socialiste à l’Elysée et chef de la diplomatie faisait remarquer, dans une conférence qu’il a prononcée à la bibliothèque municipale de Lyon que les néo-conservateurs américains ne constituaient pas une aberration de l’homme occidental mais plutôt une exagération car, poursuit-il, même quand ils le taisent, les Occidentaux pensent être supérieurs à tous les autres et que par conséquent ils doivent tout logiquement leur indiquer le chemin à suivre.

La question du racisme n’est pas tout à fait absente dans ce roman et elle rode particulièrement autour du coup d’Etat qui ouvre La République. Simplifions pour clarifier les faits : des mercenaires blancs se sont préparés dans un pays blanc, sous sa bienveillance protectrice, pour aller renverser un noir qui dirige un pays noir. Mais il y a une autre expression de la discrimination française. Dans une soirée organisée par un Comorien, qui regroupait toute l’élite de la capitale comorienne, qui se voulait manifestement cosmopolite, les Français ont trouvé le moyen de se réunir entre eux et de s’isoler des autres. Là encore nous sommes au début du Kafir (deuxième chapitre précisément) :

‘Alors que la soirée battait son plein dans cette République chaffyyite, des groupes se formaient peu à peu. Ici c’était la table composée essentiellement des professeurs : des Belges, des Tunisiens, des Sénégalais, des Burundais, des Canadiens et de très rares Comoriens dont un ingénieur des TP et un entrepreneur, une personnalité de l’opposition, et un haut fonctionnaire des finances.
Un peu plus loin, on voyait les enseignants français qui se faisaient un point d’honneur à ne pas se commettre avec les ressortissants d’outre-Quiévrain491.’

Dans Le Kafir, même dans la végétation comorienne, la couleur blanche semble soucieuse de montrer sa supériorité indépassable aux autres couleurs : « […] le blanc jasmin méprisait le jaune ylang-ylang […]492 » !

A cette problématique du racisme, nous pouvons ajouter une autre pas très éloignée de celle-ci mais qui pourtant ne se confondent pas toujours : celle de la domination (du Noir par le Blanc). En effet, dans le schématisation de l’histoire que nous venons d’effectuer, nous pouvons y voir qu’il y a d’un côté les Blancs qui agissent en orchestrant le coup d’Etat et de l’autre le Noir (Guigoz) qui subit : passif, en train de s’amuser, sans autre défense ni secours qu’un ami (blanc) traître. A croire qu’il faut y voir une fatalité de cette domination. Même après les indépendances, le Noir africain reste un joli jouet dans les mains du Blanc occidental ! Dans les rapports Noir/Blanc, la seule fois où le premier domine, c’est quand les Comoriens se moquent des mœurs dépravées Occidentaux ou quand ils les observent se détester entre eux : « Les fils du Karthala regardaient, l’air de rien, goguenards, les Wazungus se déchirer à belles dents. Ils se contentaient de compter les coups493. » Avouons : maigre consolation !

Qu’on ne pense pas que nous voulons forcer les choses et développer un raisonnement un peu trop tiré par les cheveux en arguant que la seule dimension ethnique explique ce coup d’Etat. Il s’agit en revanche de démontrer que ce sous-entendu est formulé dans le roman. En fait, c’est le vocable « blanc » – substantivé ou employé comme adjectif – ou l’allusion à cette couleur qui nous met la puce à l’oreille. Ce mot, surdéterminé, convoque impérativement son contraire « le noir » pour former le couple très célèbre Blanc/Noir et nous jeter ainsi dans un cadre ethnique494.

Dès l’incipit de La République, nous lisons ceci : « Sous le ciel gris de ce mois de mars, un bateau de douze mètres de long mouillait au port de Brest. A bord huit hommes de race blanche qui jusqu’à ce jour ne se connaissaient pas495 » ; un peu plus loin le narrateur prend soin de préciser que le chef de l’opération John Ménard est « […] bel et bien d’origine gauloise né au sud de la France […]496 » ; juste avant d’arriver aux Comores à bord du bateau, le même Ménard réunit ses hommes pour leur apprendre qu’ils avaient un complice sur place : « […] à l’heure qu’il est, nous avons un ami à l’intérieur du palais présidentiel. C’est un Blanc. Il sait que nous sommes là. Il œuvre en sorte qu’au moment de notre intervention, le Président soit mûr comme une mangue qu’il suffit de cueillir497 » ; chose que l’on confirme assez rapidement :

‘Le débarquement eut lieu. Le Palais présidentiel fut entouré. Les quelques gardes encore éveillés furent neutralisés l’espace d’un cillement. Ménard suivi de quelques hommes, pénétra dans le salon présidentiel. Cinq personnes s’y trouvaient : un Blanc vautré dans un fauteuil en faux cuir, les yeux pétillant de malice ; sur ses genoux se trouvait une belle gazelle nue, réellement effarée à la vue de ces hommes armés et menaçants. Par contre le Blanc, une vieille connaissance de Ménard, un sourire sardonique au coin des lèvres, contemplait la scène tel Caligula lors de ses orgies sanguinaires498.’

Dans ce fameux coup d’Etat, deux personnes jouent un rôle primordial : John Ménard, chef de la mission et « le Blanc » qui était au palais présidentiel dont on connaît strictement rien à part qu’il est « une vieille connaissance de Ménard » et qu’on imagine aussi ami du président. Cas flagrant de trahison qui mérite quelque glose. Pourquoi mettre en scène si brutalement une telle trahison ? Est-ce pour condamner, ad vitam aeternam, toute relation interethnique ? Dans ce cas nous nous situerions dans un cadre clair de racisme (racisme antiraciste comme dirait Jean-Paul Sartre ? ). Ou sommes-nous seulement dans un questionnement beaucoup plus général et existentiel de l’amitié dans les relations humaines ? Hypothèse soutenable mais franchement peu probable vu la forte teneur politique de ce roman. Ou est-ce pour marquer les limites des relations politiques et diplomatiques nouées entre l’Occident et l’Afrique au lendemain des indépendances africaines ? Il nous semble que cette hypothèse est tout à fait défendable puisque ce roman, écrit au début des années 1980, son auteur a déjà pu jaugé vingt ans de relations franco-africaines et a certainement pu en faire un bilan incontestablement décevant.

Une interrogation : qui est ce « Blanc » présent à la présidence lors de l’intervention des troupes de John Ménard. Et alors pourquoi une telle carence d’information sur ce personnage ? Ou pour être précis, pourquoi ignorons-nous sa nationalité ? Deux réponses peuvent être suggérées. Ou bien c’est pour montrer que les Français n’étaient les seuls dans le « marché comorien » mais qu’il y avait d’autres « Blancs » (on ne voit pas trop lesquels même si, en pensant à l’histoire réelle à laquelle cette fiction renvoie, on sait qu’ à la fin de son régime, le chef de la révolution gênait plus d’un comme les Arabes qui le trouvaient beaucoup trop laïque pour ne pas dire infidèle ? ) ; ou bien c’est une tactique du romancier pour se protéger contre les représailles éventuelles d’une personne qui pourrait se reconnaître dans le roman – il valait donc mieux laisser planer le doute même si les chercheurs avisés de cette tranche de l’histoire comorienne connaissent la personne ; on ne sait jamais : c’est toujours plus facile de s’en prendre à un Etat (surtout la France, encore une fois aucunement innocente, qui a très bon dos ! ) qu’à un individu surtout quand il a le soutien du pouvoir en place (celui qui a succédé au régime révolutionnaire).

Mais nous rencontrons encore une fois une autre imprécision identitaire pas très différente de celle-ci : celle du meurtrier de Guigoz. C’est un « Blanc », nous dit-on. Mais de quelle nationalité ? Alors qu’on a fait croire à Guigoz qu’il devait se sauver dans les meilleurs délais parce que son exécution est imminente, il tenta de le faire avant de se rendre compte que ce n’était rien d’autre qu’un guet-apens :

‘Il se précipita dans sa chambre, en ressortit à vive allure, se rua vers le bout de la corde. Juste à cet instant, il sentit un bruissement mécanique derrière lui. Il tourna la tête, eut juste le temps d’enregistrer dans son esprit les images de Judas hilare, de son gardien au regard ironique et de celle d’un Blanc en tenue léopard qui serrait contre sa hanche droite une mitrailleuse. Il comprit mais trop tard. Au moment où il allait atteindre la corde, une fulguration inonda son corps. Il tomba à plat ventre les mains en croix et des sillons de sang partant de son dos allèrent inonder la terre environnante499.’

Dans ces cas d’imprécisions d’identité, la France sort partiellement dédouanée. Mais le racisme n’est pas seulement lié à cette question du coup d’Etat conduisant à l’assassinat de Guigoz.

Il peut être autrement grave. C’est précisément le cas quand il est érigé en système ; quand par exemple il commande à l’urbanisation et à la gestion de l’espace urbain. En effet, à l’époque coloniale, nous dit le narrateur de La République, on distinguait nettement la partie des « Blancs » de celle des « Noirs » :

‘Il y a les résidences aux terrasses blanches réservées aux fonctionnaires Wazoungous [Blancs]. Celles-ci sont spacieuses, avec tout le confort possible et imaginable : climatiseur, frigo, congélateur, avec cours et jardins. Autour d’elles s’épanouissent en orgie florale toutes les fleurs des tropiques.
Une route à moitié bitumée séparait le monde des Wazoungous de celui des Comoriens. […]
Les maisons réservées aux fonctionnaires comoriens ressemblaient plutôt à des casernes miteuses. Aucune végétation ne venait tempérer cette atmosphère de désolation qui les entourait. Elles s’élevaient telles des squelettes préhistoriques, sur cette lave aride, torturée, témoignage des caprices passés du Karthala. Le soleil s’en donnait à cœur joie sur les tôles ondulées qui couvraient ces maisons, lesquelles faisaient pourtant la fierté des fonctionnaires locaux. Pas de climatiseur ni de ventilateur500.’

Dissipons toute confusion. Le confort des maisons coloniales ne constituent aucunement la marque d’un quelconque racisme ; ce qui en est une en revanche, c’est bien entendu la séparation des fonctionnaires (comoriens et français) par une route comme pour instituer un système d’apartheid séparant les malades contagieux des bien-portants.

Faut-il croire que le racisme ou du moins l’intolérance sont naturels ? Parce que, l’identité reste quelque chose de fragile (sans cesse mouvante) ? Et que l’ouverture aux autres demeurerait une menace pour celle-ci dans la mesure où elle pourrait être considérée comme un moyen de la fracasser ? Comment occulter ces questions quand on voit Aubéri, professeur de Lettres, qui va instamment devenir la compagne heureuse de Mazamba, médecin, s’en vouloir au début de leurs relations de tomber amoureuse de ce « Zoulou501 » et puis, nous l’apprenons lors d’un monologue intérieur de la jeune femme qu’« Elle même se surprenait à avoir parfois des attitudes que l’on pouvait qualifier de méprisantes à l’égard de certains Comoriens502 ».

Et ici, nous cesserons un instant d’accabler cet occident car, en vérité, en regardant les choses de façon non superficielle, le rejet et le mépris de l’autre n’est pas une particularité occidentale mais de tous les peuples du monde : l’autre parce qu’on ne le connaît pas est forcément barbare. Rien de nouveau sous le soleil.

N’imaginons pas trop rapidement que les Français ont le monopole du racisme : les coopérants européens sont littéralement gangrenés par la ségrégation et ils s’unissent allègrement pour discriminer les Comoriens : « […] pour une fois, les Français s’entendaient avec les Belges pour mettre les insulaires implicitement à l’écart, que ce soit au bureau, en salle de professeurs, en cours de récréation, dans la rue, ou dans les réceptions. Les Comoriens étaient considérés par les Européens comme des sous-fifres503. » Oui, des moins que rien si bien qu’Aubéri, en sortant avec Mazamba, savait à quoi s’attendre :

‘Je sais que les Blancs, qui entre eux appellent les Comoriens « les Nègres des îles », commenceront par s’indigner, ensuite par faire preuve d’une sollicitude hypocrite à mon égard en me conseillant de mettre un terme à cette aventure humiliante pour leur race. Et si je persiste, alors je serai digne de porter tous les qualificatifs tous plus laudateurs les uns que les autres, depuis le sympathique « salope » jusqu’au méprisant « pute », en passant par l’offensant « femme à nègres ». Rien ne me sera épargné. J’ai même entendu un collègue se disant libéral dire en parlant d’une Alsacienne sortant avec un Comorien : « seules les traînées blanches fricotent avec les ordures noires ». Après les insultes viendront les menaces et le bannissement du milieu des Blancs504.’

Une note quand même particularisant le racisme français. Alors que l’on voit Aubéri inquiète des représailles qu’elle va subir des siens, l’on voit étrangement en parallèle « Un couple belgo-comorien505 » passer inaperçu et faire sa vie pour ainsi dire sans susciter un tollé chez les coopérants occidentaux (essentiellement des Français et des Belges). Les Français seraient-il plus racistes et beaucoup moins tolérants que les Belges ?

Inutile d’en rajouter. Mais précisons que cette question du racisme français n’est pas du tout un épiphénomène que l’on rencontre seulement dans l’espace romanesque : de nouveaux essais viennent de paraître sur la question dont, les plus importants, nous semble-t-il, étant Négrophobie 506 et Du racisme français 507 .

Notes
482.

Mohamed Toihiri, La République, op. cit., p. 13.

483.

Ibid., p. 14.

484.

Ibid., p. 17.

485.

Ibid., p. 19.

486.

Ibid., p. 15.

487.

Ibid., p. 19-20.

488.

Ibid., p. 14.

489.

Ibid., p. 13.

490.

Albert Memmi, « Essai de définition », in Albert Memmi, Léopold Sédar Senghor et alii, Le Racisme dans le monde, Paris, Julliard, 1964, p. 42.

491.

Mohamed Toihiri, Le Kafir, op. cit., p. 15.

492.

Ibid., p. 55.

493.

Ibid., p. 29 et 31.

494.

Sur les rapports toujours complexes entre Africains et Occidentaux dans le roman africain, voir Mineke Schipper-de Leeuw, Le Blanc vu d’Afrique. Le Blanc et l’Occident au miroir du roman négro-africain de langue française des origines au Festival de Dakar : 1920-1966, Yaoundé, Clé, 1973 et Jacques Chevrier, « Les Blancs vus par les Africains », in Jacques Chevrier, Le Lecteur d’Afriques, Paris, Champion, « Bibliothèque de Littérature Générale et Comparée », 2005, p. 555-574.

495.

Mohamed Toihiri La République, op. cit., p. 13. C’est nous qui soulignons.

496.

Ibid., p. 14. C’est nous qui soulignons.

497.

Ibid., p. 21. C’est nous qui soulignons.

498.

Ibid., p. 21-22. C’est nous qui soulignons.

499.

Ibid., p. 219-220. C’est nous qui soulignons.

500.

Ibid., p. 187.

501.

Mohamed Toihiri, Le Kafir, op. cit., p. 26.

502.

Ibid., p. 27.

503.

Ibid., p. 27.

504.

Ibid., p. 44-45.

505.

Ibid., p. 26.

506.

Boubacar Boris Diop, Odile Tobner, François-Xavier Verschave, Négrophobie, Paris, Les Arènes, 2005.

507.

Odile Tobner, Du racisme français. Quatre siècles de négrophobie, Paris, Les Arènes, 2007.