II. Réception critique du roman toihirien

Nous aurions voulu que l’étude de la réception du roman toihirien se base sur des enquêtes mais la démarche s’est révélée infructueuse. En effet, les lecteurs du roman ( à peu près une dizaine) que nous avons rencontrés, bien qu’ils se disent lecteurs fidèles de Toihiri, ne se souviennent plus vraiment de leur lecture (n’oublions pas que le premier roman a été publié il y a vingt cinq ans et le deuxième dix-huit ans). Les réponses qu’ils ont données aux questions que nous leur avons posées les ont rapidement trahis.

Nous avons donc dû changé notre fusil d’épaule en fondant cette étude de la réception de ce roman non pas sur des enquêtes mais sur des textes qui ne sont d’ailleurs pas très nombreux. Le romancier a d’ailleurs reproché à sa maison d’édition de ne pas lui avoir réuni un dossier de presse qui lui aurait permis d’avoir une idée de la réception de son roman561.

Notes
561.

Mohamed Toihiri, entretien avec Bernard Magnier, « Mohamed Toihiri premier romancier comorien », entretien cit., p. 115.