Prolongements et dirigeants nationaux

C’est bien l’idée de prolongement qui doit accompagner celle d’envergure : l’envergure tait les échelons intermédiaires, la focalisation sur les prolongements de l’action de chaque détenteur d’un type de mandat prive d’une vision globale. L’association des deux n’est pas qu’un pis-aller et permet d’avancer quelques pistes 495. Un président sur cinq n’a été identifié qu’à un seul échelon en 1923, de la commune à l’arrondissement pour huit d’entre eux, dans la ville-préfecture pour dix autres. L’importance de l’ancrage local est réaffirmée : le nombre de présidents exerçant un mandat communal ne devient pas insignifiante quand on gravit les échelons des fonctions occupées, et parmi les 26 présidents présents dans les organisations sises à Paris, seize, soit près des deux tiers, sont les dirigeants d’organisations locales ou supralocales, de la commune à l’arrondissement. Les dirigeants départementaux sont également présents dans 60 % des cas au niveau infradépartemental, dans 30 % des cas au niveau régional et un peu plus fréquemment encore identifiés à Paris : 27 des 58 présidents repérés au niveau départemental, soit 46 %, ont prolongé leur action à la tête d’organisations régionales ou nationales.

25 des présidents de chambre d’agriculture de 1927 remplissaient dès avant leur élection des fonctions importantes au niveau régional. Parmi eux, un sur deux a été identifié au niveau départemental. Neuf ne sont présents qu’au sein de l’office agricole régional, composé de délégués des offices départementaux 496, prolongement inabouti de l’action de ceux-ci. Treize sont à la tête d’unions de syndicats plus ou moins puissantes, dont quatre tiennent également l’office agricole régional. Parmi les dirigeants des unions régionales, il convient d’opérer un classement suivant les fonctions occupées, l’influence des organisations, leur date de création, le nombre de leurs membres, leur action et leurs soubassements idéologiques. Les sources en sont nombreuses et dispersées, l’annuaire Silvestre est incomplet et partial, et leur place dans l’historiographie ne peut être considérée comme le reflet de leur renommée. Un panorama peut cependant être esquissé.

Partant du schéma publié par Pierre Barral et figurant les foyers régionaux entre les deux guerres 497, peuvent être identifiés ceux des présidents de chambre d’agriculture de 1927 qui ont joué un rôle dans les organisations représentées. Se distingue d’emblée l’Union du Sud-Est des syndicats agricoles, considérée dès avant 1914 comme « le fer de lance de la tendance conservatrice, décentralisatrice, volontiers fédéraliste et corporatiste », selon Gilbert Garrier 498. Rassemblant 200 000 membres répartis en 810 syndicats, diffusant son bulletin mensuel à quelques 92 000 abonnés 499, l’USESA est, dans les dix départements de son ressort, l’organisation agricole dominante. Ses activités sont variées : de sa création en 1888 à 1923, elle a investi les domaines de l’enseignement professionnel agricole et du crédit, avec la création de 132 caisses locales et d’une Caisse régionale de crédit agricole mutuel. Ses encouragements vont à la création de caisses de prévoyance et de retraite, d’œuvres sociales, dans l’esprit du catholicisme social. Les services fournis aux adhérents sont nombreux : comité de contentieux, service de placement ou d’achat de chevaux ont été mis sur pied. Sa coopérative, créée en 1893, vend à ses adhérents engrais, semences et anticryptogamiques, articles de construction, produits d’alimentation du bétail, outils, machines et instruments : elle dispose de dépôts dans six départements 500.

Atout de l’antériorité, l’USESA est donnée comme « "modèle" aux Unions régionales », par le diplôme qui lui a été accordé à l’Exposition universelle de 1900 501. D’après les auteurs de l’annuaire Silvestre, « l’union n’a cessé de veiller sur les intérêts de ses adhérents et on peut dire qu’elle a heureusement résolu, en leur faveur, le problème de la représentation agricole », en participant à l’enquête décennale, en « libellant, dans ses assemblées générales, les vœux des agriculteurs, en les soutenant devant les pouvoirs publics ». Dès lors, on ne s’étonne guère de la candidature de Félix Garcin, président de l’USESA depuis 1923 502, aux élections des chambres d’agriculture de 1927 : candidat des associations et syndicats agricoles 503, il est élu président de la chambre de la Loire au premier tour, avec 10 voix sur 15 votants 504. Claude Gayet estime que « son appétit d’activités trouve matière dans les nouvelles Chambres d’Agriculture où l’Union du Sud-Est pénètre avec une étonnante force [puisque] les Chambres d’Agriculture (régionales et départementales) sont toutes aux mains de l’Union dans les dix départements de sa circonscription » 505. Pointant l’insuffisance de la vision tronquée qu’offrent les annuaires pour une réelle approche prosopographique, cette remarque demanderait toutefois à être étayée : certains travaux en cours devraient permettre de préciser ces assertions, de mesurer l’impact de l’USESA dans les chambres d’agriculture, dans l’ensemble des organisations de la région et au niveau national, de donner un tableau dynamique de sa composition sociale, de la base au sommet, enfin de dévoiler le contexte changeant d’une union dont la domination ne va guère de soi 506.

C’est aussi sur les listes des candidats des associations et syndicats agricoles que se présente Hervé de Guébriant, en mars 1927, pour les élections à la chambre départementale du Finistère 507. Membre fondateur et président de l’Office central des associations agricoles du Finistère depuis 1919, il devient président de la chambre d’agriculture dès ses débuts. De même que l’USESA, l’Office central de Landerneau découle de la pensée sociale du catholicisme et d’un agrarisme appelé « paix sociale » 508. Le silence de l’annuaire Silvestre sur les réalisations de cette union, qui doit « à l’impulsion d’Hervé de Guébriant, [son] essor particulièrement remarquable » 509, tient-il du dédain ? Il est quoi qu’il en soit criant. L’influence de l’Office dans les deux départements est inégale : si dans le Finistère il « a constitué la base organisationnelle d’un mouvement corporatif qui a médiatisé pratiquement toutes les relations entre les paysans et la communauté nationale », c’est moins vrai dans le département voisin 510. Suzanne Berger a proposé à ce sujet des interprétations, elle a surtout longuement montré la construction organisationnelle de l’Office central et de ses satellites, son organisation en coopérative et ses succès commerciaux, notamment dans la vente d’engrais, l’impact de son bulletin, mais également ses difficultés dans l’élargissement de son action, dans l’organisation syndicale locale quand la pénétration de l’Office central se heurte à des adversaires coriaces 511.

L’Office est pris dans un mouvement de « concurrence organisationnelle et [de] lutte pour l’hégémonie » 512 et c’est face à la Fédération des syndicats paysans de l’Ouest (FSPO), issue du mouvement des cultivateurs-cultivants, qu’en décembre 1926 l’Office central de Landerneau fusionne avec – ou absorbe – le Syndicat départemental des Côtes-du-Nord, devenant l’Union des syndicats agricoles du Finistère des Côtes-du-Nord 513. En 1928, l’Office compte 381 syndicats et près de 33 000 membres 514. Dès 1919, Hervé de Guébriant était favorable à l’établissement de chambres d’agriculture, aux côtés de l’Union centrale des syndicats agricoles (UCSA) 515. David Bensoussan considère qu’en 1927 « les chambres d’agriculture sont perçues par avance comme le lieu privilégié de l’unité du monde agricole et de la reconnaissance des multiples autorités naturelles du monde paysan », tout en pointant « la détermination [qu’il a fallu] aux dirigeants de la FSPO pour présenter des listes autonomes et donner l’impression ainsi de briser l’unité professionnelle du monde agricole ». Face à la FSPO 516, on assiste à « l’union des associations agricoles républicaines et conservatrices » et le mode de scrutin favorise les organisations les mieux implantées 517. La victoire des conservateurs est évidente, mais elle a rencontré un peu partout une vive opposition. Au sein de la chambre du Finistère nouvellement élue, le poids des dirigeants de l’Union des syndicats agricoles du Finistère et des Côtes-du-Nord ainsi que de l’Office central de Landerneau est écrasant : neuf de ses membres appartiennent aux conseils d’administration de ces deux organisations très liées 518, la chambre partage son secrétariat administratif avec l’Office central 519 et Hervé de Guébriant est porté à la présidence.

Parmi les organisations mentionnées sur le schéma de Pierre Barral, figurent de nombreuses autres fédérations régionales dont certaines comptent parmi leurs dirigeants le nouveau président de la chambre d’agriculture en fonctions en mai 1927. Citons notamment le comte Hubert d’Andlau, dans le Bas-Rhin, président de la Fédération agricole d’Alsace et de Lorraine depuis 1924 520, « à la tête du mouvement Raiffeisen » depuis les années 1900 521. Ou encore le Morbihannais Roger Grand, président depuis 1922 de l’Union des syndicats agricoles de la Bretagne méridionale couvrant les départements du Morbihan, de la Loire-Inférieure et des régions limitrophes 522. Charles de Rodat est vice-président de l’Union des associations agricoles du Plateau central et président des Mutuelles incendie qui lui sont affiliées 523 quand il accède à la présidence de la chambre d’agriculture de l’Aveyron. Joseph Faure préside l’Union fédérative régionale des fédérations agricoles départementales du Centre-Sud depuis 1921 524. Mais d’autres unions régionales sont représentées parmi les présidents de chambre d’agriculture : l’Union des syndicats et associations agricoles des départements de l’Ouest, en la personne de son fondateur, le vicomte Olivier de Rougé, président du Syndicat agricole d’Anjou 525, la Fédération des associations agricoles de l’Est de la France, par son président Louis Michel 526 ou encore la Fédération des syndicats agricoles du Midi. La situation reflète sans doute l’état inachevé d’une structuration régionale en cours et d’un maillage du territoire lâche. Les velléités de constitution d’unions régionales restent parfois lettre morte et les sources ne permettent pas facilement de départager les « coquilles vides » des structures les plus dynamiques.

26 présidents de chambre d’agriculture ont été identifiés dans les pages consacrées aux organisations agricoles nationales dans l’Annuaire Silvestre de 1923. Un ou plusieurs présidents sont présents parmi les dirigeants de l’Office national des coopératives de vente et de transformation de produits agricoles, créé en 1922, ainsi qu’à la Fédération nationale des syndicats horticoles de France et à la Société nationale d’horticulture de France, existant depuis 1827. Deux présidents dirigent la Société des viticulteurs de France et d’ampélographie et le Syndicat national de défense de la viticulture française, fondé en 1903. D’autres présidents sont les dirigeants d’organisations relatives à l’élevage d’élite, telle la Société du cheval national de trait léger, le herd-book officiel de la race ferrandaise ou celui de la race bovine montbéliarde qui « a pour but l’amélioration progressive de la race bovine montbéliarde et la défense des intérêts des éleveurs. Etend son action sur les départements du Doubs, de la Haute-Saône et le territoire de Belfort. Délivre aux éleveurs les certificats d’origine des animaux d’élevage : facilite les relations entre acheteurs et éleveurs ». Un autre président de chambre est le vice-président de la Société française de protection de la main-d’oeuvre agricole, qui a pour « programme [d’]activer la réalisation de tous les progrès sociaux qui sont capables de fixer à la terre la masse des petits propriétaires et des journaliers ». Avoir eu des responsabilités au niveau national, pour un président de chambre d’agriculture en 1927, c’est également avoir été l’un des présidents de l’Association de l’ordre national du Mérite agricole, créé en 1901, qui « a pour but de réunir tous les décorés du Mérite agricole en une association fédérative de groupes départementaux, dans un but de solidarité et de mutualité et de faciliter la création de débouchés à l’extérieur ».

L’Annuaire Silvestre ne recense guère que les appareils centraux des organisations sises à Paris, mais cela constitue tout de même d’abondantes listes de noms. Commençons par la rue d’Athènes : sur les 58 dirigeants de l’Union centrale des syndicats agricoles de France (UCSAF), sept sont des présidents de 1927, dont le président d’honneur, Louis de Vogüé, par ailleurs président de la Société des agriculteurs de France, dont la tête compte un autre président, Olivier de Rougé, du Maine-et-Loire. Les organisations du boulevard Saint-Germain ne sont en apparence guère moins représentées parmi les mandats des présidents de chambre d’agriculture de 1927 : Sur les 49 dirigeants de la Fédération nationale de la mutualité et de la coopération agricole (FNMCA) cités par l’annuaire, six présidents sont repérables, dont Étienne Poisson, l’un des vice-présidents du comité central. Les autres sont cependant dispersés dans les multiples sections, dont deux dans la deuxième, celle des « syndicats agricoles et institutions similaires ». Par ailleurs et enfin, la Société nationale d’encouragement à l’agriculture (SNEA) ne serait représentée parmi les présidents de 1927 que par l’un de ses vice-présidents, René Berge. Ce qui semble le plus significatif de ces années 1920 est la convergence de nombreux présidents, souvent présents dans les organisations de la rue d’Athènes ou du boulevard Saint-Germain, dans la Confédération nationale des associations agricoles (CNAA), créée en 1919. Sur les 33 dirigeants principaux de cette dernière, figurent huit présidents de chambre d’agriculture – mais l’absence parmi eux de Joseph Faure, dont on sait le rôle à la CNAA, incite à considérer ce chiffre comme un minimum. La confluence autour de cette confédération d’associations, qui « a pour projet de servir de lien entre les associations agricoles, en réunissant dans les conférences périodiques leurs délégués, dans le but d’établir, sur toutes les questions dans lesquelles les intérêts de la profession sont en cause, une harmonie de vue aussi étroite que possible, en laissant à chaque association le soin de poursuivre la réalisation des décisions prises suivant ses propres moyens et en toute autonomie » 527, place d’emblée un certain nombre de présidents de chambre d’agriculture sous le signe du consensus agrarien.

Alors que d’après la loi, 20 % des membres des chambres d’agriculture doivent être élus par les groupements agricoles, la part des présidents issus de ce scrutin atteint 30 à 60 % 528. L’interprétation qui lierait de façon univoque un manque d’« autorité professionnelle » au « recours à une désignation par les groupements » 529 serait à étayer, et c’est moins à la notion d’autorité, qu’à celle du consensus que nous ferions appel. Au reste, nous n’avons identifié que trois présidents élus dans une configuration de compétition électorale, même inégale : un minimum de démocratie et de suffrage universel, pour un poids du vote corporatif d’emblée important, voilà qui vient corroborer l’idée d’une légitimité construite dès 1927 sur l’ancrage préalable, sur une position de pivot antérieurement bâtie sur l’appartenance aux principales organisations agricoles du département, des comices et sociétés d’agriculture aux unions départementales de syndicats, en passant par les offices agricoles et par l’inscription dans les unions régionales. Rapports à la profession agricole et « processus de différenciation sociale » 530 ne peuvent qu’être interrogés ensuite.

Notes
495.

Voir Annexes. Dossier n° 1. 1. Profils de dirigeants professionnels. Tableau 10.

496.

Annuaire national agricole 1930, pp. 38-39.

497.

Pierre BARRAL, Les agrariens français de Méline à Pisani… ouvrage cité, p. 204.

498.

Gilbert GARRIER, « L’Union du Sud-Est des syndicats agricoles avant 1914 », dans Pierre BARRAL [dir.], Aspects régionaux de l’agrarisme français avant 1930 – Le Mouvement social, n° 67, avril-juin 1969, pp. 17-38, p. 37.

499.

Annuaire Silvestre 1923, pp. 852-853.

500.

Ibidem, p. 858.

501.

Ibidem, pp. 852-853.

502.

Jean-Marie MAYEUR et Yves-Marie HILAIRE [dir.], Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, volume 6 : Le Lyonnais-Le Beaujolais, Paris, Beauchesne, 1994, 460 p., pp. 194-195.

503.

Arch. dép. Loire, 7 M 6, élections du 27 février 1927 : instructions, candidatures, correspondance ; procès-verbaux des opérations des assemblées électorales (arrondissement de Montbrison), 1926-1927.

504.

Arch. dép. Loire, 7 M 12, sessions de la chambre d’agriculture de la Loire, 1927-1933. (Informations aimablement communiquées par Pierre Chamard).

505.

Gérard GAYET, « L’Union du Sud-Est des syndicats Agricoles, 1914-1941 », dans Bulletin du Centre d’histoire économique et sociale de la région lyonnaise, n° 4, 1972, pp. 47-55, p. 53.

506.

Pierre Chamard, L’Union du Sud-Est des syndicats agricoles (1888-1940), thèse en cours sous la direction de Jean-Luc Mayaud.

507.

Chambre d’Agriculture du Finistère, Comtes rendus des sessions, 1927-1939, Session de mai, septembre, décembre 1927, mai, juillet et décembre 1928. (comptes rendus conservés à la BNF sous les cotes 8-S-19604 et 8-JO-215).

508.

Suzanne BERGER, Les paysans contre la politique, l’organisation rurale en Bretagne, 1911-1974, ouvrage cité, p. 96.

509.

Pierre BARRAL, Les agrariens français de Méline à Pisani… ouvrage cité, p. 203.

510.

Suzanne BERGER, « Corporatisme et politique des partis, Finistère et Côtes du Nord, 1928-1967 », dans Yves TAVERNIER, Michel GERVAIS, Claude SERVOLIN [dir.], L’univers politique des paysans dans la France contemporaine, Cahiers de la fondation nationale des sciences politiques, Paris, Armand Colin, 1972, 650 p., pp. 273-291.

511.

Suzanne BERGER, Les paysans contre la politique… ouvrage cité, pp. 109-113.

512.

Ibidem, p. 133.

513.

David BENSOUSSAN, Combats pour une Bretagne catholique et rurale…, ouvrage cité, p. 299.

514.

Ibidem, Chiffres cités p. 307.

515.

Ibidem, p. 275.

516.

Il s’agit de la Fédération syndicale des paysans de l’Ouest ( FSPO ), soit le mouvement des cultivateurs-cultivants.

517.

Ibidem, p. 303.

518.

D’après les informations publiées par Suzanne BERGER, Les paysans contre la politique… ouvrage cité, p. 110.

519.

Chambre d’agriculture du Finistère, Comtes rendus des sessions, 1927-1939, Session de mai 1927.

520.

Christian BAECHLER, Le Parti catholique alsacien. 1890-1930. Du Reichsland à la République jacobine, Paris, Ophrys, 1983, XXI-765 p., p. 719.

521.

Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, n° 1, Aa à Az, Strasbourg, Fédération des Sociétés d’histoire et d’archéologie d’Alsace, 1982, 76 p., p. 43.

522.

Nath IMBERT, Dictionnaire national des contemporains, ouvrage cité, p. 318.

523.

Annuaire Silvestre 1923, pp. 282-283.

524.

Pierre BARRAL, Les agrariens français de Méline à Pisani… ouvrage cité, p. 203.

525.

Annuaire Silvestre 1923, p. 668.

526.

Ibidem, p. 721.

527.

Annuaire Silvestre 1923, p. 940.

528.

Les sources dont nous disposions n’ont en effet permis de déterminer le type de scrutin que pour 49 présidents sur 90 : nous savons donc que 28 d’entre eux ont été élus par les associations et syndicats, tandis que 21 d’entre eux sont issus du suffrage direct. Les candidats des groupements représentent donc au moins 31 % de l’ensemble.

529.

Bruno DUMONS, « Élites agricoles et médiateurs politiques… », article cité, p. 90.

530.

Claude-Isabelle BRELOT, « Les notables du 19e siècle au prisme des études comparées », dans Jean-Luc MAYAUD et Lutz RAPHAËL [dir.], Histoire de l’Europe rurale contemporaine. Du village à l’État, Paris, Librairie Armand Colin, 2006, 405 p., pp. 102-108.