Chapitre 5. 1952-1955, un nouveau départ pour l’APPCA

Tumultueuse est la relation qu’a entretenue l’APPCA avec le domaine que l’on nomme alors « progrès » 2384 technique. Le contexte est doublement celui de la reconstruction du pays, qui tente de sortir de la pénurie, et celui de la renaissance controversée d’une institution. Comme le note François Caron, dans les années qui suivent la Libération, « la croyance en un "retard" d’origine "structurelle" s’accompagnait d’une volonté, universellement partagée, de "modernisation" » 2385. Pierre Muller insiste également sur ce climat productiviste, sur la prégnance de la « théorie du retard et [de] son corollaire, la remise en cause des "choix" faits par le passé en matière d’agriculture », tandis que « productivité et progrès technique, celui-ci étant la clef de celle-là, sont les deux mots d’ordre » 2386. La reconstruction est l’occasion pour les pouvoirs publics de mettre en marche une « économie concertée ». Le Plan Monnet, conçu dès l’automne 1945, est en vigueur dès 1947 : l’un de ses cinq grands objectifs est « de moderniser l’agriculture » 2387. Ce Plan est largement financé par l’aide accordée à la France dans le cadre du Plan Marshall dont 7,35 % de la contre-valeur a été consacrée à des prêts à l’agriculture, et 5,88 % à la reconstruction des entreprises agricoles, industrielles et commerciales, entre 1948 et 1951 2388. Le Plan Monnet instaure également une forme de concertation au sein des commissions de modernisation et d’équipement, dans le but d’« associer à la préparation du Plan tous ceux qui auront à l’appliquer » 2389. Paul Houée décrit ainsi la stratégie de Jean Monnet vis-à-vis de l’agriculture : « plutôt que d’affronter le système agricole traditionnel, le Plan Monnet contourne l’obstacle, préfère agir en amont et en aval de la production, en entraînant les exploitations familiales dans le processus de mécanisation et dans le réseau des équipements collectifs des campagnes et des industries alimentaires » 2390.

La généalogie de cette tendance lourde ne saurait être dressée en quelques lignes, mais il semble qu’il faille rechercher notamment dans le moment particulier qu’est la Corporation paysanne l’importance du rôle joué par les associations spécialisées, devenues des groupes spécialisés de la Corporation, parmi lesquelles l’ex-AGPB dont les dirigeants « comprirent vite que, dans une Europe qui aurait retrouvé la paix, ne pourrait survivre, face à l’Amérique, qu’une culture qui aurait fait des progrès techniques » 2391. C’est aussi pendant la guerre, en 1943, que des ressources sont créées à partir des taxes sur les produits pour financer la recherche et ses applications concrètes 2392 : principe repris plus tard dans le cadre du Fonds national de progrès agricole 2393, dont la création s’inscrit manifestement dans le prolongement de l’action de l’AGPB pendant la guerre 2394 – aux côtés d’autres associations spécialisées comme celles des producteurs d’oléagineux ou de pommes de terre – mais aussi dans les visées impérieuses du très récent Commissariat au Plan 2395.

Un facteur décisif et indissociable du précédent est celui de l’influence américaine sur l’évolution de l’agriculture française dans ces années-là 2396. Comme le note Pierre Muller, « c’est l’époque des "missions de productivité", où les équipes françaises, souvent composées d’agriculteurs "de pointe", selon l’expression courante, et de fonctionnaires, vont se rendre à l’étranger afin de s’initier aux méthodes des agriculteurs "non retardataires". Ces missions se rendent aux États-Unis, en Angleterre, en Hollande. Elles peuvent contribuer au nouvel état d’esprit en témoignant de ce qui peut être fait. Elles vont surtout donner encore plus de force à l’idée de retard français » 2397. L’exemple américain en matière d’agriculture est certes concurrencé par un petit groupe d’autres pays en tête desquels figurent les Pays-Bas et le Danemark, mais la référence aux États-Unis est des plus récurrentes. Les mentions des « agents de comté » américains 2398, entêtantes s’il en est, attirent d’autant plus l’attention qu’elles déferlent précisément dans le temps où se met en place le Plan Marshall qui fait bénéficier l’économie française de l’aide américaine sur la base de la contre-valeur des importations réalisées, permettant notamment le financement non inflationniste des investissements.

C’est dans ce climat et partiellement grâce à ce renfort que se met en place, au début de l’été 1952, le programme intitulé Aide technique et financière de productivité qui « a pour but de diffuser les pratiques culturales modernes et d’une façon générale toutes les techniques agricoles récentes, non plus par les seuls moyens habituels de vulgarisation et d’enseignement, mais à l’aide d’exemples concrets étendus à des unités territoriales, où des efforts cohérents et généralisés tendront à accroître à la fois la production et la productivité » 2399. Selon les rédacteurs d’une note datée de l’été 1952, ce programme « s’inspire des résultats obtenus au cours d’expériences désignées sous le nom de "villages-témoins" » 2400, expériences précisément inaugurées par l’AGPB à la fin de l’année 1948 2401 : « il s’agissait dans ces communes, choisies pour être bien démonstratives (rendements faibles, équipement insuffisant, faible niveau technique, petites exploitations, etc.), d’aider pendant trois ans les producteurs à accomplir les améliorations reconnues nécessaires par une étude approfondie de la situation » 2402. Le programme d’aide technique et financière de productivité se veut une extension de ces initiatives dans un cadre plus large que celui de la commune, avec des moyens plus importants, considérant que « les crédits de subventions et de prêts, pour atteindre à une efficacité maxima [...], doivent être utilisés sur des zônes [sic] restreintes où leur concentration permettra de franchir en une seule étape toutes les phases d’une évolution devant conduire la production agricole au niveau aussi élevé que le permettent le sol et le climat » 2403. On parle d’ailleurs encore de « village-témoin » tout en en élargissant la définition : « soit effectivement un village exclusivement agricole, soit une zône [sic] couvrant une ou plusieurs petites communes dans la limite de 150 à 200 exploitations, suivant qu’elles sont de moyenne ou faible superficie » 2404. Y est associée la notion de « "secteur encouragé" [qui est] une opération de même nature, mais de densité moindre – étendue à une zône [sic] plus vaste, double au maximum – ce qui convient aux régions qui, malgré de grands progrès encore nécessaires, ont un moindre retard que les précédentes » 2405.

Si elle découle directement de l’expérience des villages-témoins, celle des zones-témoins, qui s’ouvre en 1952 sous la férule du ministère de l’Agriculture s’inscrit plus largement dans un long mouvement d’apprentissage collectif qui, par les fermes-écoles 2406, les fermes-modèles 2407, couplé au développement des sciences agronomiques 2408, mais aussi par le biais des concours agricoles 2409 et des premiers cours d’agriculture 2410, a entériné une certaine « pédagogie de l’exemple » 2411, à nouveau éprouvée par le projet des fermes-pilotes du Plan Monnet en 1946. Les circulaires ministérielles, peu enclines aux déclarations de principes grandiloquentes, pointent toutefois dès les débuts ces caractères déjà bien définis de diffusion du progrès technique par l’exemple. Les publications qui traitent de ces actions sont plus loquaces et réaffirment notamment que « le but des zones-témoins est de vulgariser les progrès en concentrant toutes les ressources techniques et financières sur les secteurs caractéristiques des régions encore arriérées, mais susceptibles d’améliorations, le succès par la suite fera "tache d’huile" » 2412. La valeur démonstrative des zones-témoins est également mise en lumière, la phase d’expérimentation étant incarnée par les villages-témoins de l’AGPB 2413 : il ne s’agit plus de faire des essais probants, mais de « prouver par les faits que les progrès déjà accomplis par certains sont parfaitement réalisables par les autres » 2414.

La circulaire du 30 juin 1952 donne le coup d’envoi d’une action qui se veut donc décisive. Ses modalités concrètes en sont dévoilées aux intéressés : « La mise au point sur le plan local du programme technique, la localisation du "village-témoin" ou du "secteur encouragé", l’action technique et l’attribution des prêts et subventions résulteront d’une action conjointe de la Chambre Départementale d’Agriculture, représentant la profession, et de la Direction des Services Agricoles, agissant pour le compte du Ministère de l’Agriculture, avec le concours des différents services techniques du Ministère de l’Agriculture dans le cadre de leurs spécialités respectives. Ces prêts, voire les subventions, seront attribués soit par l’intermédiaire d’un groupement syndical ou coopératif existant ou d’un groupement de productivité à créer, soit directement aux intéressés » 2415. Cette association des chambres d’agriculture au projet, s’accompagnant de dispositions méticuleuses, constitue l’un des premiers exemples notoires de ces actions situées « à la jonction de l’initiative publique et de l’action professionnelle » 2416 : souvent citée lorsqu’il s’agit d’en dresser la généalogie, elle n’a cependant que rarement été étudiée pour elle-même 2417.

Ce bref prologue en guise de toile de fond permet de préciser les objectifs et le cadre du développement qui va suivre. Dans la perspective d’une étude de l’APPCA, le phénomène des zones-témoins – leurs acteurs, leurs objectifs, leur fonctionnement au sein des communautés villageoises et locales –, tout à fait passionnant dans ses aléas exclusivement locaux 2418, ne peut devenir le personnage principal. Notre positionnement est autre : loin de faire fi d’une histoire sociale fine qui s’enrichit à être adroitement localisée 2419, il semble que la problématique ne puisse se situer qu’au niveau de l’institution. Or l’APPCA et les chambres d’agriculture, supprimées théoriquement par la loi du 2 décembre 1940 sur la Corporation paysanne, réellement anéanties depuis janvier 1944 2420, qui ont repris vie de fait à la fin de l’année 1948 2421, et depuis que l’avis du Conseil d’État le 17 mai 1949 leur reconnaît une existence légale 2422, sont encore fragilisées par cette épisode. Il n’est point besoin de rappeler les conditions difficiles de la « résurrection » des chambres d’agriculture, qui n’allait pas de soi, le rôle de Luce Prault dans cet épisode important, les connexions avec la FNPA, l’opposition à la CGA des premières années, et le rapprochement progressif avec la FNSEA, jusqu’à la signature de l’Accord national agricole de février 1951 et aux élections qui refondent les chambres d’agriculture, entre rupture et continuité. Plus qu’au cours de leurs débuts de l’entre-deux-guerres, se pose la question de leur légitimité et de leur place dans le paysage professionnel agricole.

Dès lors des questionnements nombreux se profilent : comment les chambres d’agriculture se sont-elles investies sur le terrain du progrès technique et ont-elles misé sur lui pour prouver leur utilité au moment crucial où l’opportunité de leur renaissance était contestée ? Comment, ce faisant, orientent-elles l’action des chambres départementales, en proposant une ligne d’action, mais aussi en construisant un référentiel théorique et technique destiné à appuyer ce rôle nouveau ? Ou, comme le formule Hélène Brives, « de quelle façon l’APCA engage-t-elle la culture institutionnelle des chambres, culture entendue comme ensemble de références partagées et disponibles » 2423 ? Quelle en est la réception au niveau local ? À l’inverse, comment les présidents et les membres des chambres départementales tentent-ils d’intervenir dans ce champ nouveau ? Quelles stratégies se croisent entre ces deux niveaux complémentaires et concurrents ? Sans préjuger de la portée de cet épisode, qu’il s’agit de jauger, ce sont ces multiples ajustements qu’il importe d’observer dans leurs interférences, et cela nécessairement au niveau national, où se jouent les enjeux les plus évidents, jusqu’aux niveaux du département et de la commune 2424.

La profondeur de la question posée, celle de la conjonction APPCA-progrès technique au début des années 1950, s’avère vite vertigineuse : dans les quelques cartons choisis pour cette première approche, si l’on ne retient que les lettres dont l’objet est immédiatement lié au progrès technique ou aux zones-témoins, à l’exclusion des thèmes immédiatement adjacents comme celui de la formation professionnelle, ce ne sont pas moins de 535 lettres ou rapports qui ont été dépouillés, soit environ 1500 pages. Le dépouillement de la revue Chambres d’agriculture pendant ces années 1950-1955 permet de repérer la cinquantaine de rubriques, d’articles et de suppléments consacrés au progrès technique, soit plus de 250 pages, tandis que les exemplaires du bulletin Zones-Témoins de l’année s’écoulant d’avril 1953 à mai de l’année suivante, à raison de deux par mois, représentent environ 700 pages. Cela sans compter les documents épars ne rentrant ni dans la catégorie Correspondance ni dans celle des Publications. Une telle profusion ne doit pas faire perdre de vue le caractère empirique d’une telle approche, qui nécessite de ne pas être circonscrite à une thématique, et doit viser surtout à susciter des questionnements nouveaux. En filigrane, se lit le balancement interprétatif continuel entre contraintes conjoncturelles, impulsées tant par l’évolution sociale et économique que par l’État et les organisations professionnelles agricoles, et renouvellement des dirigeants. La mutation des chambres d’agriculture et de l’APPCA sont-elles le produit obligé d’une époque obsédée par le progrès technique ou sont-elles induites par les changements sociologiques opérés dans les chambres d’agriculture et au sein de leur assemblée permanente ?

Notes
2384.

Sur la signification de l’emploi d’un tel terme, voir : Jean-Luc MAYAUD, « Introduction. Pour une étude du "progrès" agricole », dans Entre notables et paysans. Organisations professionnelles et excellence agricole dans la Drôme au 19 e siècle.– Revue drômoise, tome XCI, n° 489, septembre 1998, pp. 147-149.

2385.

François CARON, Histoire économique de la France, 19 e -20 e siècles... ouvrage cité, p. 203.

2386.

Pierre MULLER, Le technocrate et le paysan... ouvrage cité, pp. 21-22.

2387.

http://www.vie-publique.fr/documents-vp/plans1-2.pdf

2388.

Chiffres donnés par Jean-Pierre RIOUX, La France de la Quatrième République, Tome 1 : L’ardeur et la nécessité, 1944-1952,Nouvelle histoire de la France contemporaine, Paris, Éditions du Seuil, 1980, 309 p., p. 242.

2389.

Jean-Pierre RIOUX, La France de la Quatrième République… ouvrage cité, p. 239.

2390.

Paul HOUÉE, Les étapes du développement rural, Volume 1 : Une longue évolution (1815-1950), ouvrage cité, p. 164.

2391.

Henry ROUSSILLON, L’association générale des producteurs de blé... ouvrage cité, p. 34.

2392.

Ibidem, p. 35.

2393.

 Voir notamment : arrêté du 2 décembre 1946 instituant un Fonds collectif de progrès et d’équipement agricole ; décret du 16 janvier 1947 instituant un Fonds collectif d’équipement rural et un Fonds national de progrès agricole ; arrêté du 1er octobre 1948 relatif à la gestion du Fonds national de progrès agricole.

2394.

Documentation APCA, « Fonds national de progrès agricole et conseil national agricole. Exposé préliminaire à titre documentaire », dans Chambres d’agriculture, n° 8, juillet-septembre 1951, pp. 4-6.

2395.

Filiation remarquée notamment, sur un plan plus général, par François CARON, Histoire économique de la France, 19 e -20 e siècles... ouvrage cité, p. 212.

2396.

Pour une vision très politiste, et américaine, voir : Irwin M. WALL, L’influence américaine sur la politique française, 1945-1954, Paris, Balland, 1989, 514 p.

2397.

Pierre MULLER, Le technocrate et le paysan... ouvrage cité, p. 23.

2398.

Arch. CA Savoie, Les Conseillers agricoles et la vulgarisation. Dossier 1948-1953 appartenant à M. Delaunay, double d’une note envoyée par Gilbert Delaunay au ministre de l’Agriculture le 16 novembre 1948, 12 p. ; Documentation APCA, « La Chambre d’Agriculture de la Somme installe un agent technique à Bray-sur-Somme », dans Chambres d’agriculture, n° 7, avril-juin 1951, pp. 49-50.

2399.

Arch. APCA, Zones-témoins avril 1953-1955, circulaire 973 CAB, adressée par le ministère de l’Agriculture, le 30 juin 1952.

2400.

Arch. APCA, Circulaires début 1952-février 1953, circulaire 1137 CAB, Instruction ZT-1, adressée par le ministère de l’Agriculture, le 29 juillet 1952.

2401.

Pierre MULLER, Le technocrate et le paysan... ouvrage cité, p. 29.

2402.

Documentation APCA, « Les Zones-Témoins », dans Chambres d’agriculture, supplément au n° 18, 15 décembre 1952, pp. 2-12, p. 3.

2403.

Arch. APCA, Zones-témoins avril 1953-1955, circulaire 973 CAB, adressée par le ministère de l’Agriculture, le 30 juin 1952.

2404.

Ibidem.

2405.

Ibidem.

2406.

Jean-Luc MAYAUD, La petite exploitation rurale triomphante... ouvrage cité, notamment pp. 100-106.

2407.

Ibidem. Voir aussi : Jean-Marie WISCART, « Agronomes et fermes-modèles dans la Somme à la fin du Second Empire », dans Ruralia. Revue de l’Association des ruralistes français, n° 9-2001, pp. 63-88.

2408.

Nathalie JAS, Au carrefour de la chimie et de l’agriculture. Les sciences agronomiques en France et en Allemagne, 1840-1914, Paris, Éditions des archives contemporaines, 2001, 433 p. (préface de Jean-Luc Mayaud), pp. 11-14 ; Jean-Luc MAYAUD, « Entre agronomes distingués et petits paysans, un gentleman-farmer haut-saônois : Alphonse Faivre du Bouvot (1802-1866) », dans Étude d’un pays comtois : la Vôge et la dépression péri-vosgienne.– Publications du Centre universitaire d’études régionales, Université de Franche-Comté, n° 9, 1992, pp. 147-154.

2409.

Jean-Luc MAYAUD, 150 ans d’excellence agricole en France... ouvrage cité ; Jean-Luc MAYAUD, « Concours agricoles, pastoralisation, élites rurales et politiques agricoles... », article cité.

2410.

Pierre MULLER, Le technocrate et le paysan... ouvrage cité.

2411.

Jean-Luc MAYAUD, « Les comices agricoles et la pédagogie de l’exemple... », article cité.

2412.

Arch. APCA, « Les zones-témoins et la presse », dans Zones-Témoins. Aide Technique et Financière de Productivité. Bulletin de Liaison, n° 15, 1er mai 1953, pp. 7-8.

2413.

Documentation APCA, « Les Zones-Témoins », dans Chambres d’agriculture, supplément au n° 18, 15 décembre 1952, pp. 2-12, p. 5.

2414.

Documentation APCA, J. de SÈZE, « La vulgarisation du progrès technique en agriculture. Données d’ensemble. Compte rendu et conclusions d’une expérience personnelle », dans Chambres d’agriculture, supplément au n° 40, 15 novembre 1953, pp. 1-13, p. 2. : extraits du travail de fin d’études de J. de Sèze, jeune diplômé de l’Institut technique de pratique agricole (ITPA).

2415.

Arch. APCA, Zones-témoins avril 1953-1955, circulaire 973 CAB, adressée par le Ministère de l’Agriculture, le 30 juin 1952.

2416.

Paul HOUÉE, Les étapes du développement rural... ouvrage cité, volume 2, p. 45.

2417.

Citons tout de même : Pierre MULLER, Le technocrate et le paysan... ouvrage cité ; Paul HOUÉE, Les étapes du développement rural... ouvrage cité ; François COLSON et Jacques RÉMY, « Le développement, un enjeu de pouvoir »... article cité ; quoique leur vision ne retienne cet aspect que furtivement, comme nous pensons l’avoir montré en replaçant ces auteurs dans le paysage historiographique. Notons aussi que des imprécisions nombreuses, notamment de la part de Gordon Wright, qui présente les zones-témoins comme une collaboration exclusive entre la FNSEA et l’État (Gordon WRIGHT, La révolution rurale en France... ouvrage cité, p. 218), témoigne de l’incertitude existant à ce sujet.

2418.

Renaud GRATIER de SAINT-LOUIS, « "Les vaches du progrès". Révolution fourragère et zone-témoin dans la montagne beaujolaise (1950-1970) », dans Ruralia. Revue de l’Association des ruralistes français, n° 10/11-2002, pp. 181-205.

2419.

Jean-Luc MAYAUD, « Pour une communalisation de l’histoire rurale »... article cité.

2420.

Journal officiel de l’État français, dimanche 13 février 1944, Arrêté du 29 janvier 1944 relatif à la suppression des chambres d’agriculture départementales et régionales créées par la loi du 3 janvier 1924, p. 477.

2421.

Documentation APCA, « Les Chambres d’Agriculture ont officiellement repris leur activité. I. L’initiative de la Chambre d’Agriculture de la Dordogne », dans Chambres d’agriculture, janvier-mars 1950, p. 3.

2422.

Documentation APCA, Chambres d’agriculture, janvier-mars 1950, p. 15.

2423.

Hélène BRIVES, « L’environnement : nouveau pré carré des Chambres d’agriculture ? », dans Ruralia, Revue de l’Association des ruralistes français, n° 2-1998, pp. 73-85, p. 73.

2424.

Ce niveau local sera surtout appréhendé par le biais de l’exemple savoyard, puisque nous avons procédé à des recherches dans les archives, et plus furtivement par l’appel à des exemples ponctuels.