Le progrès technique : une mission consultative

Alors que, autour du programme d’Aide technique et financière de productivité, se développent rapidement les missions d’intervention des chambres d’agriculture, sous l’impulsion de la circulaire du 30 juin 1952 et de l’APPCA, l’aspect consultatif de leur rôle est nettement moins visible durant ces années 1952 et 1953, alors que la représentation des chambres départementales s’accroît lors des sessions, tout comme l’assiduité des présidents 2514. Est-ce à dire pour autant que ce n’est là que l’effet de l’« Accord national agricole » du 8 février 1951 2515, qui, subordonnant l’action consultative des chambres d’agriculture à la ratification des organisations agricoles, et donc principalement de la FNSEA, aurait découragé toutes tentatives ? Si ce facteur ne saurait être négligé, il apparaît néanmoins que l’on assiste à une activité consultative certes moins visible – elle ne bénéficie pas de la même publicité, ou seulement d’une publicité à retardement qui touche à des thèmes connexes plus larges –, mais bien tangible.

Notes
2514.

Voir Annexe 2.

2515.

Documentation APCA, « Accord national agricole du 8 février 1951 », dans Chambres d’agriculture, janvier-mars 1951, pp. 9-10. [signé par Pierre Martin, président de la CGA, René Blondelle, président de la FNSEA, et J.-E. Lucas, secrétaire de l’APPCA]