À propos de l’article 7 : l’APPCA devance l’appel

Plus d’un an auparavant, le 27 juillet 1960, se tenait à la Maison des chambres d’agriculture, au 11bis rue Scribe, dans les bureaux de l’APPCA, une réunion du groupe de travail « Structures des exploitations agricoles ». Le but de celle-ci, aussitôt précisé, trahit l’empressement de l’APPCA à préparer la mise en œuvre de dispositions législatives non encore adoptées à l’Assemblée nationale : il s’agit « d’élaborer un modèle de questionnaire en vue d’une enquête auprès des chambres d’agriculture départementales, concernant les structures des exploitations agricoles » 3699. Ce groupe restreint, qui a été constitué au début de l’année 1960, est présidé par Eugène Forget, 59 ans, président d’honneur de la FNSEA et de la FDSEA de Maine-et-Loire, département où il est président de la chambre d’agriculture depuis 1959, mais surtout président de l’Association nationale des migrations rurales (ANMR). Le vice-président de l’APPCA, Louis Richier, 69 ans, et Joseph Courau, 60 ans, président de la chambre d’agriculture et de la Coopérative départementale des agriculteurs des Landes, tandis que quatre autres présidents 3700 sont mentionnés comme excusés ou absents. Les services administratifs de l’APPCA sont représentés par François Houillier, directeur général depuis le départ de Luce Prault, et Claude Langlade-Demoyen, conseiller chargé des « relations extérieures » 3701, qui sont tous deux présents, tandis que Pierre Ritte, chef de service de la direction des relations publiques et René Massot, responsable des échanges amiables et du remembrement depuis 1956, appartiennent au groupe mais n’assistent pas à la réunion. Sont enfin associés Maître Laguerenne, notaire à Confolens, en Charente, Henri Romon, président de la CRCAM du Nord et auteur d’un opuscule sur la propriété 3702, et Jean Roy, secrétaire général de la FNPA.

Il sera question plus longuement ensuite du sens à donner au fait que ce groupe est constitué de dirigeants relativement âgés, quand la question des structures est soulevée par les « jeunes agriculteurs », qu’il est présidé par un responsable de l’ANMR, quand les migrations rurales sont présentées par certains comme une alternative au volet foncier de la politique des structures, et, enfin, qu’il accueille des personnalités extérieures dont le champ est celui de la propriété foncière, quand les projets contenus dans la loi d’orientation agricole – notamment la question du droit de préemption des SAFER – suscitent des inquiétudes. Il apparaît surtout que le projet d’enquêter auprès des chambres d’agriculture précède le vote de la loi. Laquelle loi n’édicte d’ailleurs aucunement cette forme de consultation : dans les articles 2 et 7, il est tout juste question de la « consultation de commissions départementales comprenant notamment des représentants des chambres départementales d’agriculture, des organisations professionnelles agricoles et des représentants des conseils généraux » dans le cadre de la définition de « l’appréciation de la superficie que devrait normalement avoir une exploitation mise en valeur directement par deux unités de main-d’œuvre » et du fait que « pour toutes les consultations de la profession agricole prévues dans la loi d’orientation agricole, le Gouvernement devra consulter notamment les chambres d’agriculture et l’Assemblée permanente des présidents des chambres d’agriculture ».

Le 22 août 1960, René Blondelle adresse à tous les membres du groupe de travail une version préparatoire à l’enquête sur les « structures agricoles », pour approbation et dans le but « d’ouvrir pour 1961 une enquête auprès des chambres départementales d’agriculture » 3703. Un document de 24 pages intitulé « Le problème des structures » est joint à l’envoi : les destinataires sont priés de faire part de leurs observations avant le 31 août. Le 6 septembre 1960, dans le cadre de la « préparation de la session de novembre 1960 des chambres départementales d’agriculture », est examiné le texte de l’« enquête sur l’évolution de la structure des exploitations agricoles ». C’est Eugène Forget qui présente les modifications à apporter au document préparatoire. À l’issue de cette séance, René Blondelle exprime son désir « que les chambres d’agriculture soient informées qu’il ne s’agit là que d’un premier travail en vue d’un examen lors de la session de novembre, mais qu’il ne semble pas possible de tirer des conclusions dès cette session » 3704.

Envoyé aux chambres d’agriculture à la fin du mois d’octobre et publié en fascicule dans Chambres d’agriculture, le texte de l’enquête 60-7 diffère assez peu de celui élaboré par l’exécutif de l’APPCA et le groupe de travail « Structures ». Certes, l’objet du questionnaire est d’abord de faire un état des lieux économique et démographique et de sonder les chambres d’agriculture à propos des mesures d’aménagement foncier envisagées dans la loi d’orientation et auparavant 3705, mais il se clôt sur des questions portant plus précisément sur les « conditions de l’exploitation agricole ». La première enjoint les chambres d’agriculture à classer les « éléments concourant à la définition d’une unité culturale viable et rentable ». La seconde vise à obtenir un comptage et une typologie des « exploitations dites de subsistance » 3706. La troisième concerne le « rythme de disparition (ou de création, par division ou autrement) des exploitation agricoles ». La dernière évoque le recours à la pluriactivité : « certaines exploitations agricoles même rentables voient s’accroître leurs revenus du fait de l’exploitant qui pratique en activité annexe un second métier, c’est le cas de l’artisan rural. Cette formule est-elle possible et utile selon les cas, notamment en cas de sous-emploi saisonnier ? N’est-elle pas incompatible avec certaines productions particulièrement astreignantes ? » 3707.

À l’évidence, l’enquête ne s’attaque pas de front à la question de la détermination de la superficie de l’exploitation à 2UTH, mais elle cherche à en cerner les contours – l’exposé introductif qui accompagne le questionnaire circonscrit la question, oriente le débat et vise explicitement à « une compréhension meilleure de l’esprit dans lequel sont posées certaines questions ». En cela, l’APPCA devance une potentielle demande ministérielle, se met en position d’être sollicitée et établit sa capacité à mobiliser l’ensemble des chambres d’agriculture sur ce sujet. Cela éclaire sur les pratiques de l’institution : plus qu’au cours des années 1950, où ce fonctionnement n’était pas aussi impératif, c’est l’APPCA qui dicte aux chambres d’agriculture une partie de leur ordre du jour. L’enquête sur les structures des exploitations agricoles s’inscrit dans une série d’enquête « sur les différents aspects des problèmes agricoles » 3708 : en juillet 1960, il est également envisagé de procéder à des enquêtes sur la « répercussion de la fiscalité et de la parafiscalité sur le revenu agricole », les « expropriations pour cause d’utilité publique et défense des zones à vocation agricole », l’« organisation des marchés et particulièrement le circuit de la viande et l’implantation des abattoirs » et enfin « la situation de l’enseignement post-scolaire agricole » 3709. Depuis 1955, des rapports s’appuyant sur des enquêtes ont été présentés devant les présidents de chambre d’agriculture qui concernaient les échanges amiables, la réforme du revenu cadastral, l’action agricole des conseils généraux, mais surtout l’équipement individuel et collectif – « l’eau à la ferme », « moyens de traction et énergie à la ferme » ainsi que « l’adaptation du matériel de préparation du sol aux exploitations d’importances diverses » –, le « progrès technique », dans le droit fil des enquêtes commencées en 1952 parallèlement au programme d’Aide technique et financière de productivité 3710 – « maladies et ennemis des sols », « les engrais de ferme : fumier et purin » – et la formation – « les âges de la scolarité », « l’orientation professionnelle agricole » et « la réforme de l’enseignement et la prolongation de la scolarité obligatoire ».

Les réponses formelles sont apparemment peu nombreuses, comme pour la plupart des enquêtes mentionnées à l’appui des rapports présentés en session : dans les boîtes d’archives portant sur l’enquête « Structures » ou « 2 UTH » 3711, ne figurent qu’une poignée de réponses – quatre exactement. Or Eugène Forget mentionne 57 réponses dans sa communication du 31 mai 1961 3712 : vraisemblablement, les chambres d’agriculture se sont contentées d’examiner la question en session, dans un ordre du jour déjà chargé. Les services de l’APPCA ont donc analysé les procès-verbaux de session comme une série de premières réponses à l’enquête : en attestent les notes et soulignements dans les marges des procès-verbaux 3713 ainsi que les réponses faites aux présidents de chambre d’agriculture 3714, qui, quoique formelles et quasi machinales, attestent d’une vérification et d’une potentielle prise en considération. Le 2 mai 1961, devant les membres du CPG, Eugène Forget, président du groupe de travail « Structures » « explique que les résultats du dépouillement de l’enquête ne lui ont pas encore été communiqués », tandis que le directeur de l’APPCA « indique que M. Campbell 3715 vient juste de terminer ce dépouillement complexe et que le rapport sera communiqué à M. Forget dans le courant de la semaine : il semble en résultat qu’aucun débat général ne peut s’ouvrir sur cette question étant donné la diversité des réponses à l’enquête et qu’il serait préférable sans doute d’approfondir sur certains points l’avis des chambres d’agriculture » 3716.

Le 31 mai 1961, dans son exposé, Eugène Forget fait le point sur l’enquête sur les « structures des exploitations et des propriétés agricoles » : à propos des réponses des chambres d’agriculture, il considère que « toutes mettent l’accent sur le danger des réformes et aucune n’indique de ligne d’évolution, ce qui montre bien qu’il s’agit d’un sujet à tendances ». Il conclut à l’échec de l’enquête et fait son mea culpa : « l’orateur, qui est responsable du libellé de la question, reconnaît qu’elle était mal posée » 3717. La méthode de travail et même l’acception d’exploitation à 2 UTH semblent faire débat au sein de l’APPCA elle-même. Le lendemain, alors que les manifestations en sud-Finistère battent leur plein, la session se poursuit et Claude Langlade-Demoyen expose l’état de l’application de la loi d’orientation agricole. Il dit notamment : « l’article 7, relatif à la réforme des structures, avait soulevé pour beaucoup de grands espoirs, mais son application semble se heurter à de sérieuses difficultés ». À la fin de la séance, il est mentionné qu’Eugène Forget a demandé la poursuite de l’enquête sur les structures : cette proposition est adoptée par l’assemblée 3718. Ainsi, le 6 juin 1961, René Blondelle annonce aux présidents de chambre d’agriculture qu’il va être procédé à la « suite de l’enquête sur les structures des exploitations et des propriétés agricoles : des documents préliminaires, mais encore provisoires, sur ces enquêtes vous seront adressés fin juin-début juillet, afin de vous permettre de désigner vos rapporteurs d’une part et d’autre part, de réfléchir aux problèmes ainsi posés ; les documents définitifs seront naturellement publiés au mois de septembre » 3719. Quelques jours plus tard, en vue de la préparation de la session de novembre, une nouvelle série de questions prolongeant ou plutôt reformulant les principaux points de l’enquête 60-7, ainsi que le texte intégral de l’exposé d’Eugène Forget devant l’APPCA le 31 mai 1961 et de la discussion qui l’a suivi, et enfin le texte de l’exposé de Jean Gabillard, directeur de l’Institut d’économie régionale de l’Université de Poitiers 3720, dont il sera question plus avant. Ainsi, malgré les atermoiements et malgré le silence du gouvernement, l’APPCA réitère son intention de participer à la définition de l’exploitation à 2 UTH.

Le 31 juillet 1961, Henri Rochereau, ministre de l’Agriculture depuis mai 1959, informe René Blondelle qu’« il [lui] sembl[ait], après une exploration approfondie par [s]es services des multiples problèmes que pose l’application de l’article 7, et connaissance prise des études déjà réalisées dans ce domaine, que la nature des chambres départementales d’agriculture, la définition légale de leur rôle, aussi bien que l’expérience acquise par nombre d’entre elles en matière d’études économiques, les qualifiaient particulièrement pour procéder aux études systématiques prescrites par la loi d’orientation : c’est pourquoi le Gouvernement a pris la décision de confier aux chambres d’agriculture la charge de réaliser les études préalables sur la superficie que requiert la rentabilité des exploitations à deux unités de main-d’oeuvre, dans les conditions prévues à l’article 7 ». Et cela alors que l’article cité prévoyait que « le ministre de l’Agriculture évalue[rait] ces superficies par arrêté après consultation de commissions départementales comprenant notamment des représentants des chambres départementales d’agriculture, des organisations professionnelles agricoles et des représentants des conseils généraux ». Il apparaît ainsi, d’une part, que le recours aux chambres d’agriculture s’intercale au sein du dispositif prévu, d’autre part, que l’APPCA est reconnue par le ministère comme le relais nécessaire et légitime pour coordonner les études demandées.

Le ministre enchaîne sur cette information : « d’autre part, un document technique est actuellement mis au point. Il permettra d’assurer une unité de méthode pour l’élaboration des études préalables qu’effectueront les chambres d’agriculture. Pour le compléter comme pour faciliter la solution des problèmes qui se poseront, j’ai décidé de constituer un groupe de travail qui fonctionnera au sein de la direction des affaires économiques (bureau des études et du Plan) sous la présidence du sous-directeur de l’économie rurale et des études ; je souhaite qu’il bénéficie de la collaboration d’un expert de vos services centraux, en même temps que d’un membre de la Station centrale de recherche économique de l’Institut national de la recherche agronomique et, en tant que de besoin, de tels experts qu’il pourrait s’avérer à propos de consulter : sa mission serait exclusivement méthodologique et technique ; il aurait pour première tâche de préparer, sur la base du document auquel je fais allusion plus haut, des instructions complémentaires destinées aux responsables des services économiques des chambres d’agriculture » 3721.

La comparaison du brouillon de la réponse de René Blondelle 3722 – possiblement rédigée par le directeur ou un chef de service – et de la lettre finalement envoyée, au style bien plus policé 3723, permet de toucher du doigt la méfiance de l’APPCA vis-à-vis du ministère et du gouvernement. Datée du 24 août, cette réponse tardive l’est d’autant plus que le poste de ministre de l’Agriculture a été proposé à Edgard Pisani le 21 août et qu’avant sa prise de fonction le 24 août, les principaux dirigeants professionnels en étaient informés 3724. Manière d’officialiser une réponse qui avait certainement déjà été donnée oralement, courtoisement mais sans nier les tensions existantes, cette lettre du 24 août témoigne de ce que l’APPCA connaît parfaitement les us et coutumes des passations de pouvoir au sein du gouvernement, autant que de sa volonté d’être reconnue comme incontournable dans la mise en œuvre d’un programme aussi attendu que redouté.

Notes
3699.

Arch. APCA, Comité Permanent Général, juillet 1960 à octobre 1960 à février 1961. Procès-verbal de la réunion du 6 octobre 1960.

3700.

Ce sont Robert Lacaille, 68 ans, ingénieur agronome, président de la chambre d’agriculture de l’Yonne et vice-président du Comité national permanent des chambres de commerce et des chambres d’agriculture, Henry Magne, 66 ans, président de la chambre d’agriculture de l’Aveyron et représentant de celle-ci à l’Office de gestion et de statistique agricole du département, Pierre Lescourret, 52 ans, président de la chambre d’agriculture du Vaucluse, membre du Conseil économique et social (CES) et président de la Société nationale interprofessionnelle de la tomate de conserve (SONITO), et enfin Albert Génin, 49 ans, président de la chambre d’agriculture de l’Isère, secrétaire général de la FNSEA et président de la section agricole du Conseil économique et social européen.

3701.

Doc. APCA, Rapport sur l’activité des services, année 1960-1961.

3702.

Henri ROMON, Réflexions d’un paysan sur la révision des baux ruraux et la propriété agricole, Lille, Dubar, Ferré et Cie, 1926, 4 p.

3703.

Arch. APCA, Circulaires, 1960-1960, circulaire de René Blondelle aux membres du groupe de travail « Structures agricoles », le 22 août 1960.

3704.

Arch. APCA, Comité Permanent Général, juillet 1960 à octobre 1960 à février 1961. Procès-verbal de la réunion du 6 septembre 1960.

3705.

Citons notamment l’ordonnance du 27 décembre 1958 relative aux cumuls et réunions d’exploitations agricoles.

3706.

L’acception d’« exploitation agricole de subsistance » reste vague et chaque chambre d’agriculture est appelée à préciser « quel est le seuil de recette en-deçà duquel une exploitation peut être dite de subsistance ».

3707.

Arch. APCA, Structures (1) Positions de l’APPCA et éléments de base, 1960-1962. Positions de l’APCA (chronologiques). Fascicule Enquête 60-7 : Les structures agricoles.

3708.

Ibidem.

3709.

Arch. APCA, Comité Permanent Général, juillet 1960 à octobre 1960 à février 1961. Procès-verbal de la réunion du 5 juillet 1960.

3710.

Voir supra Chapitre 5. A. Le progrès technique : une mission consultative, p. 528.

3711.

Soit les six cartons intitulés : Structures (1) Positions de l’APPCA et éléments de base, 1960-1962 ; Structures « 2 UTH », 1. Délibération et partie des réponses aux chambres d’agriculture, dépouillées, [1961-1962] ; Structures « 2 UTH », 2. Délibération et partie des réponses aux chambres d’agriculture, dépouillées, [1961-1962] ; Structures 2 UTH. Enquête à dépouiller, 1962-1963 ; Enquête « APPCA » Population-Superficie, 1961 ; Enquête « APPCA » Population-Superficie, 1961-1962.

3712.

Chambres d’agriculture, 1er-15 juillet 1961, pp. 36-41.

3713.

Arch. APCA, Procès-verbaux des sessions des chambres départementales d’agriculture, [1960].

3714.

Hubert Morhet, chef de la Direction des relations avec les chambres d’agriculture, s’adresse ainsi à Jules Calloud, président de la chambre d’agriculture du Rhône, en janvier 1961 : « j’ai bien trouvé les réponses de la chambre aux enquêtes ouvertes par l’assemblée permanente sur les structures agricoles et l’organisation des marchés et l’amélioration des circuits de distribution des produits agricoles ». Arch. APCA, CA Rhône à Haute-Saône, 1949-1965, double d’une lettre d’Hubert Morhet à Jules Calloud, le 4 janvier 1961.

3715.

Chargé de mission puis collaborateur extérieur au Service des relations extérieures et parlementaires de l’APPCA ; « différents travaux lui ont été confiés comme le dépouillement en 1960-1961 de la première enquête "Structures" lancée par l’Assemblée permanente, l’action des conseillers généraux, le dépouillement de l’enquête sur les relations entre conseillers généraux et chambres d’agriculture ». Doc. APCA, Rapport sur l’activité des services, année 1961-1962.

3716.

Arch. APCA, Comité Permanent Général, mars 1961 à juillet 1961, procès-verbal de la séance du 2 mai 1961.

3717.

Chambres d’agriculture, 1er-15 juillet 1961, pp. 36-41.

3718.

Chambres d’agriculture, 1er-15 juillet 1961, p. 58 et p. 65.

3719.

Arch. APCA, Circulaires, janvier 1961-juin 1961, circulaire de René Blondelle, président de l’APPCA, aux présidents de chambre d’agriculture (siège et domicile), le 6 juin 1961.

3720.

Arch. APCA, Circulaires, juillet 1961-décembre 1961, bordereau du 13 juillet 1961.

3721.

Arch. APCA, Structures (1) Positions de l’APPCA et éléments de base, 1960-1962, copie d’une lettre d’Henri Rochereau, ministre de l’Agriculture, à René Blondelle, président de l’APPCA, le 31 juillet 1961.

3722.

« René Blondelle prend acte de la décision du ministre de confier l’étude des structures aux chambres d’agriculture et fait remarquer que cette étude aurait pu valablement commencer 12 mois plus tôt [et] insiste pour que le groupe de travail créé au sein de la Direction des affaires économiques tienne compte de l’avis du Comité permanent général avant d’arrêter le texte définitif du document technique de méthode de recherche ». Ibidem, brouillon d’une lettre de René Blondelle, président de l’APPCA, à Henri Rochereau, ministre de l’Agriculture, le 24 août 1961.

3723.

Dont voici les passages principaux : René Blondelle adresse au ministre ses « remerciements pour cette preuve de confiance dans les études et actions des chambres d’Agriculture ; je regrette toutefois que cette décision intervienne un an seulement avant la limite fixée par la loi et qu’ainsi douze mois précieux aient été partiellement perdus pour la recherche de ces superficies : […] Il serait grandement souhaitable, je me permets d’insister de la façon la plus pressante auprès de vous à ce sujet, pour que le groupe de travail que vous avez décidé de créer au sein de la Direction des affaires économiques de votre département ait connaissance de l’avis de notre Comité sur cette très importante question dès le début de ses travaux et en tous cas avant que ne soit arrêté le texte définitif du document technique actuellement préparé par vos services […] ». Arch. APCA, Ministère de l’Agriculture, 1960-1962, double d’une lettre de René Blondelle, président de l’APPCA, au ministre de l’Agriculture, le 24 août 1961.

3724.

Edgard PISANI, Persiste et signe, ouvrage cité, p. 134.