De la vulgarisation au développement

Gustave Sicot, président de la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres, écrit, au cours des années 1970 : « les élus que nous avons été et que nous sommes se sont entraînés à cette tâche combien passionnante, combien paysanne, de vouloir toujours mieux et encore mieux, même tout simplement, avec les moyens du bord. Nous avons recruté des animateurs et des techniciens, pleins de bonne volonté et au départ, débordés par les surfaces de leurs attributions, mais attachés et fiers du rôle qui leur était imparti. Puis la réforme administrative devait aboutir automatiquement à élargir le champ d’action des chambres d’agriculture, là aussi, il fallait des moyens pour organiser ce que l’on devait dénommer rapidement, l’expansion d’abord et le développement ensuite [sic]. Nous venons de voir cette période difficile ingrate et délicate qui nous a conduits de 1935 à 1964, pendant que se posait le problème majeur du prolongement de la technique vers les études et des réalisations économiques correspondant à la viabilité de cette même agriculture » 4250.

Notes
4250.

Gustave SICOT, Mémoires d’activité, ouvrage cité, p. 164.