6. Aides compensatoires pour le déplacement et environnement urbain

Georges, un participant à notre recherche.
« Bon, allons-y ! Coup de bol, je suis dans la galerie. Attention aux potelets ! Maintenant, trouver les portillons d’accès. Pas facile non plus. Tout a été aménagé pour barrer le passage. Je tâtonne. Ca y est. Les portillons ! Oui, mais lesquels ? Ceux pour entrer ou ceux pour sortir ? Je pose ma carte d’abonnement en palpant approximativement afin de trouver l’emplacement qui validera l’ouverture. Mais je ne suis pas encore au bout de mes peines. En effet, je n’entends pas toujours le bip d’ouverture et si j’approche trop, tout s’annule ! Il me faudra alors attendre 10 minutes pour renouveler l’opération... Profitant du passage d’un usager en emboîtant son pas, ce qui déclenche l’alerte du portillon, je me dirige vers le quai en suivant dans ce cas le claquement des talons. Là, j’apprécie ces dames !
Je détecte la plaque métallique allant du bord du quai jusqu’au mur, ce qui me prévient de mon arrivée sur le quai. Je cherche ensuite la bande podotactile en métal, qui résonne sous la canne. J’entre en général par la dernière porte du funiculaire. Je touche le plancher avec ma canne pour m’assurer que je suis bien dans la voiture et non pas entre les voitures. Il y a sept ans, je suis tombé dans la fosse en pensant pénétrer dans la voiture. D’où cette précaution supplémentaire. Étant entré par la dernière porte, cela correspondra à la première arrivée à la station du bas « Vieux-Lyon ». Je serai alors un des premiers à sortir ce qui m’évitera d’entraver, avec la canne, par l’arrière, les voyageurs. À présent le métro ou la rue, et l’aventure continue ! »’