2.3.2. Scène 2 : la « Place » Raspail

Cette scène est radicalement différente de la précédente. L’escalier de la rue Basse Combalot matérialise la transition. La place Raspail se situe à l’intersection de deux axes majeurs de circulation : le cours Gambetta (axe est-ouest) et le quai Claude Bernard (axe nord-sud). Il s’agit d’un espace très ouvert, particulièrement bruyant aux heures où nous l’avons pratiqué, avec un volume sonore que nous avons mesuré entre 65 et 78 dB. Il est également très aéré car le vent circulant le long du couloir fluvial situé en bordure y souffle régulièrement, et parfois puissamment, renforçant cette sensation de dégagement. La place est bordée d’une contre-allée, la rue Cavenne (circulation à sens unique vers le nord) que les sujets longent puis traversent avant de l’atteindre. Cet ensemble constitue l’aménagement récent de l’ancienne Fosse aux Ours répondant aux normes actuelles d’accessibilité avec des trottoirs très larges et abaissés au niveau de la chaussée, des feux sonores et des bandes d’éveil de vigilance aux points de traversée. La distance parcourue dans cette scène est de 110 mètres.

Figure 27 : Scène 2, la « Place »
Figure 27 : Scène 2, la « Place »

Source : Baltenneck (2009)

Comme pour la « Ruelle A », la figure 28, ci-dessous, présente l’équilibre entre discrimination sonore, réverbération sonore et stimulations tactiles pour cette deuxième scène, que nous nommons « Place ». Concernant nos hypothèses, nous considérons son ambiance comme « très défavorable » pour le système individu-environnement à cause :

Figure 28 : Scène « Place », selon nos critères d’ambiance
Figure 28 : Scène « Place », selon nos critères d’ambiance