3.1.1. Stress

Le graphique 8 ci-après présente les scores du stress ressenti obtenus au questionnaire en fonction des scènes urbaines.

Graphique 8 : « Stress » ressenti en fonction des scènes
Graphique 8 : « Stress » ressenti en fonction des scènes

L’analyse de variance indique que le facteur « scène » a un effet significatif sur le stress ressenti sur le parcours, F(4, 92) = 39,57, p < 0,001. En revanche, il n’y a pas d’effet du « type de cécité », F(1, 23) = 1,94, p > 0,05, ni d’interaction entre les facteurs « scène urbaine » et « type de cécité », F(4, 92) = 1,09, p > 0,05.

Conformément à nos hypothèses, nous avons procédé à des analyses de contrastes orthogonaux afin d’identifier les scènes urbaines significativement vécues comme plus stressantes par nos marcheurs (tableau 17 ci-dessous).

Tableau 17 : Contrastes orthogonaux entre les scènes pour la variable « stress ressenti »
    DDL Erreur F Niveau P
Place (-4) VS autres (+1) 1 23 84,51 < ,001
Berges (-3) VS autres (+1) 1 23 17,18 < ,001
Rue (-2) VS autres (+1) 1 23 0,49 NS
Ruelle A VS ruelle B 1 23 1,653 NS

Les scènes « Place » et « Berges » se différencient des autres scènes du parcours. Le score de stress est plus élevé pour ces deux environnements (place : = 6,84, σ = 2,28 et berges : = 4,52, σ = 2,38) que pour les autres environnements rencontrés. En revanche, les autres scènes, « Rue » et « Ruelle A et B », ne sont à l’origine d’aucune variation du niveau de stress, qui reste stable avec des scores respectivement de 2,6, 2,64 et 2,32 sur 10. Ces résultats valident nos hypothèses selon lesquelles le niveau de stress est plus élevé dans les environnements « Place » et « Berges » et plus faible dans les environnements « Rue » et « Ruelle ».