4. Activité électrodermale

Ces courbes représentent l’enregistrement de l’activité électrodermale sur cinq participants. Les courbes sont infléchies par les réponses toniques (grandes variations), et les réponses phasiques (les pics) que nous avons analysées. Ces graphiques sont des documents de travail intermédiaire, où figure la position géographique du marcheur tout au long du déroulement du trajet, sur les différentes « scènes urbaines ». Ils ont été le support à la géolocalisation précise de chaque réponse électrodermale.

Sur ce tracé, on note une chute importante de la résistance cutanée dès les premières secondes : elle correspond au début du parcours autonome et à la réplique du chercheur : « c’est parti ! » nécessaire pour synchroniser l’enregistrement vidéo et physiologique.

Comparativement au précédent tracé, celui-ci comporte moins de réponses phasiques, mais de longues fluctuations toniques.

Comme sur le premier tracé, on observe une chute de la résistance cutanée au début du trajet, au moment du « top départ ».

L’activité tonique est fluctuante sur ce tracé, peut-être en fonction de l’environnement. La résistance cutanée diminue assez nettement sur la place, lorsque la personne est en phase de « recherche » des escaliers qui permettent de descendre sur les berges du Rhône.

Ce tracé, contrairement aux deuxième et troisième présenté ci-dessus, comporte de nombreuses réponses électrodermales, phasiques.

Figure : Capture d’écran du module GeoStress développé sur MatLab©
Figure : Capture d’écran du module GeoStress développé sur MatLab©

Source : Massot (2009)
Ce module MatLab© permet l’affichage de l’activité électrodermale sur un plan du quartier (à partir de la base de donnée constituée). Il utilise pour cela les coordonnées en longitude et latitude de chacune des RED. Plusieurs possibilités de filtrages existent, ainsi que des options d’affichages (réglages de la taille des cercles, du « pas » et de la « fenêtre » pour le calcul de densité).