1.1.2.2 Identité individuelle, identité sociale

Depuis les premières tentatives de théorie autour le la notion d’identité proposée par James en 1890, celle-ci a toujours été envisagée selon deux composantes : l’identité personnelle et l’identité sociale. L’identité personnelle renvoie à des caractéristiques individuelles qui permettent à chacun de se distinguer d’autrui. À l’inverse, l’identité sociale se fonde sur des appartenances à un groupe ou a des groupes sociaux particuliers, et donc, sur des principes de similitudes avec autrui. Dans cette perspective duale, « le sentiment qu’éprouve une personne de sa propre identité résulte des perceptions qu’elle peut avoir de ses ressemblances et de ses différences à autrui […]. Ces perceptions sont éminemment subjectives car elles dépendent de nos opinions, de nos jugements ou encore de notre histoire personnelle. Mais elles dépendent aussi des contextes dans lesquels elles s’opèrent, et des changements vécus par les individus [au cours de leur existence] » (Moliner, Ivan-Rey et Vidal, 2008 ; p. 246).