Conclusion

Avec ces deux études, nous avions pour objectif d’étayer expérimentalement l’ajout de deux caractéristiques au modèle (i.e. ACT-IN2): l’activation interactive à la récupération et un processus d’intégration mnésique à l’encodage.

L’activation interactive se définit alors comme une relation de compétition entre une diffusion de l’activation entre les propriétés similaires de plusieurs traces (i.e. inter-traces) et une diffusion de l’activation entre les propriétés au sein d’une même trace (i.e. intra-trace). Le contenu de la récupération est alors le résultat d’une intégration de ces activations. Le modèle prédit alors que l’efficacité dans les tâches catégorielles dépend principalement d’une diffusion de l’activation inter-traces et que l’efficacité dans les tâches discriminantes dépend principalement d’une diffusion intra-trace.

Le processus d’intégration à l’encodage se définit comme impliqué dans le maintien des propriétés d’un épisode au sein d’une trace. Son implication est primordiale dans les tâches discriminantes, puisque plus la relation entre les propriétés est forte au sein de la trace, plus l’activation d’une de ses propriétés aura tendance a être diffusée aux autres (i.e. diffusion intra-trace).

Nous avons vérifié les prédictions faites par le modèle sur l’efficacité dans les tâches discriminantes en se centrant sur l’activation interactive (ETUDE 1) et sur le processus d’intégration à l’encodage (ETUDE 2).