Université Lumière Lyon 2
École doctorale : Sciences économiques et Gestion
Faculté de Sciences économiques
Laboratoire d’Économie de la firme et des institutions
La justification du « prix » des dirigeants dans l’idéologie libérale. Une interprétation girardienne de la controverse publique sur la rémunération des dirigeants (1989-2008).
Thèse de Doctorat en Sciences économiques
Sous la direction de Pierre Yves GOMEZ
Présentée et soutenue publiquement le 23 novembre 2010
Devant un jury composé de :
Bernard BAUDRY, Professeur des universités, Université Lyon 2
Alain ALCOUFFE, Professeur des universités, Université Toulouse 1
Olivier FAVEREAU, Professeur des universités, Université Paris 10
Pierre-Yves GOMEZ, Professeur de l’Ecole de Management, École de Management de Lyon

Contrat de diffusion

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[Dédicace]

À mes parents

Remerciements

Avant de commencer, je tiens à saluer ici les personnes qui ont, de près ou de loin, contribué à la concrétisation de ce travail de thèse de doctorat. En premier lieu, mes remerciements vont au professeur Pierre‑Yves Gomez, qui a non seulement permis mon entrée au sein de l’Institut Français de Gouvernement des Entreprises mais aura surtout été un directeur de thèse dont l’exigence, à la fois intellectuelle et morale, n’a d’égale que son ouverture d’esprit. Je n’oublierai pas les discussions que nous avons eues ensemble, pas plus que l’aide et les encouragements qu’il m’a prodigués tout au long d’un travail qui, comme chacun sait, n’est pas sans provoquer des moments de doute et de stress que j’aurais été incapable de surmonter sans ce soutien.

Je remercie ensuite les membres de mon jury : les professeurs Alain Alcouffe de l’Université Toulouse 1 et Olivier Favereau de l’Université Paris 10, qui ont accepté d’être les rapporteurs de ce manuscrit et me font l’honneur, avec le professeur Bernard Baudry de l’Université Lyon 2, d’évaluer mon travail.

J’en profite également pour saluer mes collègues et amis de l’IFGE, tout spécialement Xavier Hollandts, Bertrand Valiorgue, Thibault Daudigeos et Aurélien Eminet qui, en plus de m’avoir fait la gentillesse de lire ma thèse, ont été des contradicteurs précieux durant les nombreuses séances d’échange que nous avons eues au sein du laboratoire.

J’ai aussi une grande dette envers Anne Deshors, qui s’est occupée de mettre en forme le manuscrit : merci vraiment, Anne, pour ton infinie disponibilité et ta gentillesse.

Enfin, il me faut remercier toutes celles et tous ceux qui, sans être directement impliqués dans la réalisation de cette thèse, ont néanmoins contribué à la rendre possible. Je pense d’abord à la direction de l’ESDES et, notamment, à Christian Bérard, qui m’a accordé une confiance à la hauteur de ses très grandes qualités humaines. Je pense ensuite à mes collègues qui ont, à un moment ou à un autre, lu des passages de la thèse et fait des remarques constructives : Jean-Claude Dupuis, Marie Eyquem-Renault, Blandine Lanoux et Sylvie Lupton. Je n’oublie pas mon ami David Gindis, dont la curiosité intellectuelle fut pour moi une source constante de réflexion et avec qui, il le sait, j’aime tellement discuter. Et je pense aussi, pour finir, à tous celles et ceux qui, parmi ma famille et mes amis, m’ont supporté tout au long de ces années. A commencer par mes parents, Brigitte et Michel Chapas, ma sœur, Magali Gautier et, surtout, Aurélie Fournier, avec qui je partage ma vie et qui m’a fait le plus cadeau du monde avec la naissance de notre petite Joséphine. Merci à tous pour votre soutien et votre amour, qui n’ont pas de prix.

[Epigraphe]

« Pour qui pense sérieusement que le destin de l’homme, à la différence des élevages de lapins, ne se joue pas seulement au niveau des statistiques économiques et démographiques, pour qui perçoit la pertinence redoutable du principe sacrificiel dans l’intelligence anthropologique de notre univers, la direction vers laquelle le monde s’engouffre, unanimement, mimétiquement, est inquiétante, c’est le moins que l’on puisse dire (…) Il est difficile pour moi de ne pas me représenter l’évolution actuelle comme une régression, un retour inquiétant à ce qui semblait à jamais transcendé »
Girard (1994, p.101)