2.2 … et dans les années 1990-2000

Pour les quatre enquêtées arrivées dans les années 1990 et les treize enquêtés arrivés à partir de 2000, l’installation dans les Pentes est un choix coûteux ; aucun d’entre eux ne mentionne désormais les prix des logements comme un atout du quartier (de fait, ils sont multipliés par trois en moyenne au cours des années 1980). Au contraire, certains s’endettent de façon excessive pour pouvoir y vivre (par exemple Corinne, assistante sociale, et son mari journaliste, qui achètent leur appartement plus de 150 000 euros en 1991) ou consentent à une multiplication par trois de leurs dépenses de logement pour s’y rendre propriétaires (Lucie et sa compagne passent d’un loyer de 500 euros dans le deuxième arrondissement à un remboursement mensuel de 1500 euros dans les Pentes pour un appartement de 100 mètres carrés acheté en 2005). Ils valorisent en effet certaines caractéristiques du quartier.