4.3. La statistique et l’école élémentaire

En nous référant comme noté plus avant aux travaux de Dominique Lahanier-Reuter pour aborder l’enseignement de la statistique en tant que discipline scolaire autonome, et en prenant appui sur les études précédemment relatées, cette section 3 de ce mémoire laisse déjà entrevoir la complication prévue d’installer cet enseignement à l’intérieur des programmes scolaires et les difficultés déjà constatées et attendues de son apprentissage réel par les élèves. D’un autre côté, nous avons également perçu les aspects complémentaires des deux entrées précédentes, indispensables à l’installation de tout dispositif d’enseignement de la statistique, et à l’établissement d’une base aux travaux ultérieurs que nous conduirons dans ce domaine. Rappelons qu’il n’est pas lieu ici de centrer notre recherche pour aboutir à un document élaboré, sorte de Socle de Connaissances Statistiques (ou SMS, Savoir Minimum Statistique). Par contre, il paraît indispensable de formaliser les remarques précédentes avant d’entrer plus avant dans l’approfondissement d’une partie de l’éventail des recherches possibles : celle qui consistera à analyser dans la partie 3 de cette étude, les manuels de mathématiques du Cycle III de l’école élémentaire ainsi que les ouvrages de préparation à l’épreuve du Concours de Recrutement des Professeurs des Écoles.

Le plan de ce chapitre, nous oblige à revenir sur la nécessité d’insérer l’enseignement de la statistique :

  • parmi les savoirs scolaires déjà rencontrés par les élèves du cycle III, ce que nous approfondirons en relisant plus en détail les programmes de mathématiques des cycles II et III de l’école primaire,
  • ainsi qu’au sein des habitudes scolaires qui font usage des outils de la statistique au quotidien de la classe, et donc auxquelles le regard des élèves est soumis au fil des années.