A côté de l'aide associative, se met donc en œuvre une autre forme de « solidarité entre compatriotes »629. Cette solidarité exprime à la fois l'émotion partagée par les victimes après le tsunami, mais également l'action trop lente des autorités politiques ou des humanitaires : «ces survivants du tsunami, semblent littéralement livrés à eux-mêmes»630. La catastrophe a suscité une véritable leçon de solidarité. Plusieurs logiques s’articulent : une première correspond à la solidarité familiale ou entre voisins, une seconde repose sur les autorités politiques et les bénévoles. Cette solidarité semble dessiner les contours d'une cohésion où les différences et les inégalités seraient effacées par l'événement. Elle permet de souligner la violence d'insurrection instaurée face à la lenteur des autorités. D'ailleurs dans les discours des rescapés, l'action des gouvernements est moins mise en avant.
Lancement du sujet n°1 diffusé le 16 janvier 2005.
Lancement du sujet n°1 diffusé le 16 janvier 2005.