Mais l'expertise française en la matière est un autre sujet abordé, dans deux reportages tournés à l'observatoire de volcanologie de la Guadeloupe et en Alsace. En effet, le journaliste le dit : « Il faut dire que les scientifiques français connaissent bien, la question puisque, notre territoire, n'est pas à l'abri, des raz de marées. C'est le cas de deux régions, d'Outre-Mer : la Polynésie, et les Antilles. La Martinique et la Guadeloupe sont situées directement au-dessus d'une zone où se produisent d'importants mouvements de plaques tectonique »769. Les scientifiques français ont des acquis (« connaître ») dont le journaliste attribue l'origine (« puisque ») à la vulnérabilité de certains territoires français. Ces savoirs permettent de montrer que la France est consciente du risque et qu'elle prend des mesures pour pallier celui-ci. Un premier plan présente François Boducelle, directeur de l'observatoire volcanologique et sismologique de Guadeloupe, dans ses conditions de travail (tenue et casque sur la tête). Il est filmé en extérieur, le plan est large. Il explique alors comment il entretien la station de captage :
‘« Le capteur sismique, il suffit de le poser au sol, nous on a l'habitude de l'enterrer, pour qu'il soit…qu'il y ait un meilleur couplage avec le sol, et donc le capteur va bouger également, lorsque, les ondes sismiques vont se propager dans le sol. Si elles sont suffisamment fortes, c'est suffisamment sensible, pour enregistrer tous les séismes mondiaux…euh…à partir de magnitude 6 à 7, on commence à les enregistrer même si ça provient du Japon ou d'Indonésie ».’Nous remarquons ici que ce spécialiste fait référence au Japon, pays sujet aux séismes, et à l’Indonésie, qui vient de connaître un séisme dévastateur. Il met en avant les capacités de ce capteur installé en Guadeloupe et qui peut enregistrer des secousses lointaines, à condition qu’elles soient « suffisamment fortes » car si elles le sont, le capteur est lui parfaitement apte (« suffisamment sensible ») à les ressentir. Il met également en valeur les connaissances des scientifiques avec qui il travaille (« nous on a l’habitude »). Le second plan est un gros plan qui permet de voir avec précision les gestes du scientifique.
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La possibilité d’observer la catastrophe donne donc de nouveaux éléments d’avancement. L’un des sujets de Fabrice Collaro montre, avec l’aide d’un géophysicien, que les moyens actuels comme les images satellites sont un moyen d'observation (« La terrible vague du tsunami a été filmée au sol par les touristes, mais aussi photographiée depuis l'espace par des satellites d'observation, de quoi mieux comprendre le phénomène pour les scientifiques ») et éventuellement de prévention («Des recherches, qui dans 10 ans, pourraient venir compléter les dispositifs actuels de prévention comme il en existe déjà dans l'océan Pacifique. Et après une telle catastrophe, les pays de l'océan Indien décideront probablement la mise en place d'un système d'alerte similaire »).
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Le journaliste émet des conjectures (« pourraient, probablement, probabilité ») à partir des éléments établis par les scientifiques : «Sur cette carte, en effet, on visualise en jaune toutes les répliques du séisme de dimanche, supérieures à 5 sur l'échelle de Richter. Et la probabilité qu'un autre gros tremblement de terre se produise dans les mois ou les années qui viennent, reste très élevé »770.
Sujet n°4 diffusé le 16 janvier 2005.
Extraits du sujet n° 25 diffusé le 29 décembre 2004.