Le parallèle entre catastrophes naturelles et catastrophes sociales est un procédé auquel TF1 a recours dans sa couverture, nous l'avons vu. Ainsi, les journalistes proposent-ils des comparaisons avec les guerres : «Et puis il va falloir raser toute une partie de la ville toute la partie côtière, les pelleteuses ont commencé aujourd'hui leur travail pour tenter d'effacer toutes ces photos qui ressemblent à s'y méprendre aux photos d'Hiroshima bombardée en 1945 ». Ces rapprochements sont liés à l'interévénementialité et sont le fait des journalistes (« Les drapeaux sont en berne en hommage aux victimes du raz-de-marée comme ils l’ont été après les attentats de Madrid et ceux du 11 septembre »834), comme des personnes interviewées (« Moi au début ça a été un peu comme le 11 septembre, ça a été “mais c'est pas possible !” »835).
Sujet n°22 d'Isabelle TORRE diffusé le 3 janvier 2005.
Discours de Laurie HENARD, lycéenne de Terminale du lycée Mariette, interviewée par les journalistes Sébastien HEMBERT et Tanguy JOIRE. Sujet N°8 diffusé le 4 janvier 2005.