Conclusion

Comparer un événement tel que le tsunami du 26 décembre 2004 revient à provoquer deux effets : d’une part, cela le singularise et d’autre part, cela permet, en quelque sorte, d’en atténuer l’effet anxiogène puisqu’il s’inscrit parmi d’autres références plus ou moins similaires. La comparaison permet de fonder le savoir et la représentation symbolique de l’événement car l’interévénementialité fait partie de l’interprétation. Ce discours de savoir participe à réduire la dimension anxiogène de l’événement parce qu’il inscrit une distance. En acquérant le statut d’information, l’événement se distancie de l’événement réel qui, finalement, constitue sa dimension anxiogène. Toutefois, la dimension anxiogène est toujours présente, qu’elle s’impose au sujet par le réel ou l’imaginaire.