3. Les limites méthodologiques inhérentes à notre objet d'étude et des propositions de dépassement

‘"J'estime qu'il ne faut pas chercher à trop "sophistiquer" cet instrument destiné à fournir des vues globales - les plus précieuses en gestion […]. Il faut par ailleurs insister sur le caractère d'instrument d'analyse à court terme des comptes de surplus qui perdent une bonne part de leur intérêt en cas de changement marqué de structure."
C. Perochon, en réponse à J. Méraud, Communication devant la Société de Statistique de Paris, in J. Méraud, (1979), p. 29. Soulignés par nous.’

Même si nous partageons la conviction exprimée par cet éminent professeur de comptabilité et de gestion, C. Perochon, nous nous attacherons dans cette section à présenter les limites méthodologiques688 de notre transposition de la MCS aux comptes SNCF-TER et avancerons également quelques propositions dans l'espoir de permettre de repousser ultérieurement l'horizon de cette étude.

Les difficultés rencontrées au cours de notre étude peuvent être regroupées en trois catégories. La première concerne la signification bien particulière de notre calcul du SPG (3.1.) ; la seconde, touche à l'insuffisante prise en compte par la MCS de l'évolution de la qualité du service produit (3.2.) et la troisième est relative aux conséquences de l'indisponibilité d'informations extra-comptables (3.3.).

Notes
688.

Pour une présentation des limites qui tiennent à l'application de la MCS comme outil de gestion, voir en particulier J.-L. Malo (1989) ou dans une optique singulièrement pédagogique, mais plus critique N. Houéry (1977).