II. L’empreinte du droit de l’Union européenne sur les attributions économiques

239. A l’instar des autres pays de la Communauté, le droit français de la représentation élue du personnel se trouve confronté aux exigences du droit de l’Union européenne. S’il n’est pas conforme, en l’état actuel, à certaines prescriptions de ce droit, quelques unes de ses dispositions, que l’on pourrait qualifier de correctifs, l’en rapprochent. Ces dispositions semblent atténuer les spécificités du droit national (A) mais n’en gomment pas les divergences avec le droit communautaire. Si elles devaient persister, ces divergences pourraient conduire à terme le droit français de la représentation du personnel à un nécessaire changement de perspectives (B).