Université Lumière Lyon 2
École doctorale : Sciences sociales
Faculté d’Anthropologie et de Sociologie
Département de Sociologie
Groupe de Recherche sur la Socialisation
Sociologie de la gaytrification
Identités homosexuelles et processus de gentrification à Paris et Montréal
Thèse de doctorat de Sociologie et d’Anthropologie
Sous la direction de Jean-Yves AUTHIER
Présentée et soutenue publiquement le 29 Octobre 2010
Devant un jury composé de :
Catherine BIDOU-ZACHARIASEN, Directrice de recherche CNRS, Université Paris Dauphine
Damaris ROSE, Professeure titulaire, INRS – UCS de Montréal
Wilfried RAULT, Chargé de recherche, Institut National des études démographiques
Yves GRAFMEYER, Professeur émérite
Thierry BLÖSS, Professeur des universités, Université Aix-Marseille 1
Jean-Yves AUTHIER, Professeur des universités, Université Lyon 2

Contrat de diffusion

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[Epigraphe]

« Je crois que c’est un quartier où l’on vient se construire,
se poser des questions et trouver des réponses »
(Emmanuel, un enquêté, 34 ans, comédien, célibataire, propriétaire, Marais)

« Qu’est-ce que c’est un hormosessuel ?, demanda Zazie.
C’est un homme qui met des bloudjinnzes, dit doucement Marceline »
Raymond Queneau, Zazie dans le métro, Gallimard, Folio, Paris, 1972 [1959], p.65.

Remerciements

Au moment de présenter et de soutenir publiquement cette thèse de doctorat, je souhaite remercier un certain nombre de personnes impliquées depuis cinq années, à des titres différents, dans cette entreprise intellectuelle et personnelle. Ce travail leur doit beaucoup.

Je remercie évidemment mon directeur de thèse, Jean-Yves Authier, d’avoir accepté de diriger cette thèse avec enthousiasme et intérêt. Depuis ma maîtrise qu’il a déjà dirigée, jusqu’aux derniers mois d’écriture, j’ai apprécié son soutien constant, ses conseils et ses encouragements, ses exigences scientifiques et sa curiosité. Qu’il soit remercié pour son engagement dans cette thèse, pour ses relectures précises et efficaces, et aussi, pour la confiance et la liberté qu’il m’a accordées dans la conduite de ma recherche. Je remercie également les membres du jury d’avoir accepté de lire ce manuscrit, d’évaluer mon travail et d’assister à ma soutenance, malgré les longs kilomètres parcourus pour certains.

Je remercie l’ensemble des membres du Groupe de Recherche sur la Socialisation de m’avoir accueilli en tant que doctorant et d’avoir manifesté de l’intérêt pour mon travail. Merci en particulier à Muriel Darmon pour avoir souvent répondu à mes questions et pour m’avoir toujours encouragé de manière réconfortante. Merci aussi à Cécile Odorico, ancienne secrétaire du laboratoire, qui m’a souvent évité bien des déboires.

J’ai eu l’occasion aussi, durant ces années, de rencontrer et d’échanger avec plusieurs chercheurs dont j’ai apprécié la disponibilité, la curiosité et les conseils. Ces échanges ont toujours été féconds et sympathiques et m’ont souvent permis d’avancer dans mes réflexions. Je remercie donc Catherine Bidou-Zachariasen, Yves Grafmeyer, Sonia Lehman-Frisch, Sylvie Tissot, Baptiste Coulmont et Sylvia Faure. Je remercie aussi particulièrement Damaris Rose d’avoir accepté de m’accueillir à Montréal et de m’avoir permis de conduire mon enquête sur place dans de bonnes conditions.

Merci aussi à mes camarades doctorants du laboratoire Junior Focales d’avoir eu la bonne idée d’unir nos forces pour vaincre les obstacles de la thèse et d’être devenus non seulement des compagnons de route solidaires mais aussi des amis. Merci à Jennifer, Aurélien, Loïc, Anaïs, Pierre, Hélène et Johanna pour ces années de discussion et d’échanges, mais aussi pour les moments passés ensemble et surtout, bonne chance pour la fin des thèses respectives !

Un grand merci aussi à mes amis qui ont tous participé de près ou de loin à cette thèse en manifestant leur présence lorsqu’il le fallait ou en donnant leur avis sur tel ou tel entretien. Un merci tout particulier à Sabine et Fatma sans qui la gaytrification ne serait sans doute pas ce qu’elle est. De Paris à Lyon, merci à Mathieu, Paul, Arnaud, Mathilde, Laurent, Thomas, Céline O. et Céline C., Sylvain, Aude, Quentin, Judicaël, Damien.

Durant toute ma scolarité, j’ai aussi appris et bénéficié de nombreux professeurs et j’ai une pensée particulière pour certains d’entre eux au moment de rendre ce travail. Ils ont marqué la construction de mon goût pour la connaissance et m’ont incité, d’une manière ou d’une autre, à regarder au-delà des apparences : Hélène Lepoint, Jean-Pierre Lemaire et Christian Monjou. Merci aussi à Christiane et Michel, à Anita et à ma grand-mère pour leur affection et leur fidélité sans bornes. Je remercie aussi mes parents pour leur amour, leur soutien continu et pour m’avoir transmis tant de choses, au-delà de certaines « dispositions socioculturelles » qu’un sociologue identifierait rapidement. Merci enfin à ma sœur, Marion, pour sa relecture curieuse et redoutable, et, surtout, pour tout le reste…

Enfin, je remercie l’ensemble des enquêtés qui a accepté de participer à l’enquête. Leur nombre et la règle d’anonymat m’empêchent de les citer tous et par leur prénom mais je leur dois beaucoup tant ils ont su m’accorder leur confiance, me confier leur histoire, leurs joies et leurs peines, dans des entretiens parfois intenses, souvent conviviaux et toujours engagés. J’espère avoir respecté leurs propos et avoir su rendre compte, ne serait-ce que partiellement, de leurs parcours et, d’une certaine manière, de leurs vies.