1. Traces indirectes de la présence résidentielle.

Dans le Village et dans le Marais, la qualification de quartier gay renvoie d’abord à la structuration d’un secteur commercial spécifique et à la construction d’une image de quartier singulière. Malgré les difficultés méthodologiques qu’elle comporte, la question du critère résidentiel mérite examen. Au cours de l’enquête, plusieurs indicateurs montrent que les gays habitent significativement nos deux terrains : en l’absence de données quantitatives, d’autres éléments empiriques tangibles permettent d’en rendre compte. De ce point de vue, il existe des traces d’une homosexualité résidentielle inscrite dans les processus de renouvellement local participant à la gentrification du Marais et du Village.