2.2.b. Lieux gays, modes de vie gays et quartier.

On souhaite revenir à présent sur la place des lieux gays dans les pratiques du quartier. Habiter dans un quartier gay implique la proximité physique entre logement et « lieux clés » de la vie homosexuelle. Ce contexte résidentiel particulier favorise-t-il des modes de vie tournés vers les lieux gays ? Peut-on parler alors de modes de vie gays ? La fréquentation des lieux gays n’est, en première instance, pas aussi importante ni aussi régulière que les hypothèses du « ghetto homosexuel » pourraient le laisser penser. Si nos enquêtés vont souvent au restaurant ou dans des cafés du quartier, ce ne sont pas uniquement des lieux gays et labellisés comme tels. On observe plusieurs tendances à ce sujet.

En premier lieu, l’intensité de cette fréquentation a globalement tendance à diminuer avec l’âge, l’élévation du niveau de diplôme et l’installation durable en couple. Elle est plus importante pour les enquêtés qui entretiennent un rapport au quartier de type « refuge » : leur homosexualité ayant joué un rôle décisif dans leur installation dans le quartier, on peut comprendre qu’elle gouverne en partie leurs pratiques du quartier. Mais ce résultat est ambigu car un second résultat, plus transversal, est que, dans l’ensemble, les enquêtés affirment moins fréquenter les bars gays du quartier depuis qu’ils y habitent. Ce lien émerge souvent en cours d’entretien et les enquêtés en donnent plusieurs interprétations. Il peut être lié à un moindre besoin de lieux gays une fois qu’on les sait à proximité, près de chez soi et à disposition. Retrouver ses « semblables » ne serait plus alors un réel « besoin » :

‘« Là, c’est bon mes semblables je les vois tous les jours, donc y a plus besoin d’aller dans un bar pour ça, à l’époque je venais dans le quartier parce que j’y trouvais ce que je n’avais pas ailleurs et que c’était plus facile quoi, moins pesant que d’être isolé au fin fond du 20ème » (Alexandre, 42 ans, cadre commercial, couple cohabitant, propriétaire, Marais)

Ce moindre investissement peut aussi être lié à des motifs biographiques, notamment chez les couples « accomplis » ou les gaytrifieurs marginaux aux trajectoires d’indépendance et d’autonomie. On s’installe dans le Marais à un moment où l’on a mûri, où l’on travaille plus, où l’on a moins de temps, d’énergie et d’envie de ce type d’ambiances dont on « sature » :

‘« Quand j’habitais pas l’Marais, je sortais plus dans l’Marais en fait, je venais au moins trois ou quatre fois par s’maine ici, l’apéro au Cox ou si j’allais au ciné après on finissait souvent au Duplex, en fait maintenant, à part le Duplex, j’sors moins dans c’oin là c’est clair! […] Tu sais, à chaque fois que tu fais quelque chose, y a un côté agréable, c’est la nouveauté, tu découvres des gens, c’est agréable, puis après c’est comme tout, tu satures, parce que tu t’rends compte que t’es trop là dedans et puis t’as d’autres aspirations, tu bosses, y a l’âge et puis le côté renouvellement, y a des fois des déclics, des éléments extérieurs qui font que tu sors, mes potes je vois bien, des fois y en a qui se mettaient en retrait aussi, t’as plus la même énergie pour les mêmes choses quoi ! Ta vie change en fait » (Karim, 33 ans, assistant de direction, magasin de décoration, célibataire, locataire, Marais)

Le plus souvent, on a fréquenté des lieux gays dans sa jeunesse, à partir de 18 ou 20 ans. Cette expérience des premières sorties dans des lieux gays en début de parcours homosexuel peut avoir eu lieu ailleurs parce qu’on ne vivait pas à Paris ou Montréal, mais les enquêtés ont tous une expérience des lieux gays du quartier avant d’y habiter73. Ils ont ainsi fréquenté plus ou moins intensément le quartier avant d’y vivre pour sortir dans le milieu et les lieux gays. Chez Emmanuel, les années 1994-96 sont une période d’intense présence dans le Marais. Autour de 25 ans, sans y habiter, il y sort quotidiennement pour boire des verres, dîner, et draguer. Depuis son emménagement dans le quartier en 1999, sa fréquentation a nettement diminué, des lieux moins gays se substituant à ces intenses pratiques du Marais gay :

‘« Pendant deux ans, j’étais dans ce quartier entre 6h et 8h du soir tous les jours, il m’arrivait parfois de ressortir parfois soit pour aller en boîte mais aussi de quitter Sceaux à dix heures, d’aller rue des Blancs-Manteaux au Piano Zinc, une heure et demie jusqu’au dernier RER, parfois 7 jours sur 7 […] La fréquentation s’est beaucoup relâchée et elle se mixifie aussi, je vais dans des endroits du quartier qui sont pas gays, elle est surtout concentrée sur le Cox, où je peux aller boire une bière tout seul oui, mais avec les copains on se voit plus chez nous maintenant » (Emmanuel, 34 ans, comédien, célibataire, propriétaire, Marais)

Entre les habitants gays eux-mêmes, et au moment de l’entretien, les écarts d’intensité de fréquentation renvoient à des facteurs déjà décrits (parcours socio-résidentiels, âge, niveau de diplôme, rapports au quartier, manière d’être homosexuel). On reviendra sur les significations sociologiques de ces écarts (chapitres 9 et 10), mais, globalement, la fréquentation des lieux gays est d’autant plus forte que l’on est : plus jeune, célibataire, moins diplômé, moins doté en ressources culturelles légitimes, situé dans des parcours de type « réfugié », employé dans le business gay. Par ailleurs, on constate un effet de sous-déclaration chez les plus diplômés, les professions artistiques et culturelles, cherchant visiblement à convaincre l’enquêteur qu’ils se distinguent de ses éventuels préjugés. Le déroulement des entretiens amène souvent à nuancer leurs affirmations initiales catégoriques. Des contrastes restent cependant visibles en comparant les entretiens :

‘« Ma vie ne tourne pas autour du fait que je sois gay, c’est vrai, je vais pas aller dans une boulangerie gay parce que j’suis gay, j’suis gay de toutes façons, là n’est pas la question mais si j’veux acheter du pain j’vais aller là où ils ont font du bon pain et là où ça m’arrange » (Patrice, 50 ans, cadre des ressources humaines, couple non cohabitant, propriétaire, Marais)
« Je suis très attaché à cette idée de quartier gay, tu dépenses ton argent pour encourager ta communauté, même si c’est qu’une pièce de plus à l’édifice, tu dois bien faire vivre aussi ta communauté » (Raymond, 62 ans, employé retraité, célibataire, locataire, Village)
« Là je suis tout le temps au Carré en ce moment, le bar est sympa, c’est le bar où moi je suis allé quand on est arrivé à paris, et je m’y suis senti le plus à l’aise et après tu prends tes habitudes, tu rencontres des gens […] C’est mon quotidien, ma seconde maison » (Damien, 26 ans, en recherche d’emploi, couple cohabitant, locataire, Marais)
« Je déteste ça [Le Carré] Pour moi c’est l’horreur, l’horreur totale ! Tout ce que je déteste, la musique insupportable, c’est un truc de coiffeuses de banlieue, et les coiffeuses de banlieue ou de province là, les trucs super beaufs là ! Non, je déteste ça ! » (Boris, 26 ans, styliste free lance, célibataire, locataire, Marais)

Tous ne fréquentent pas autant les lieux gays du quartier, mais surtout tous ne fréquentent pas le même type de lieux gays. Les distinctions effectuées au chapitre 4 se construisent et se retrouvent à travers les pratiques des gays interrogés. Elles offrent un gradient socio-spatial entre, d’un côté, les pratiques des gays les plus identitaires aux parcours de réfugiés localisées dans des établissements à fort affichage identitaire et exclusivement fréquentés par des gays, et, de l’autre, les pratiques plus mixtes de gaytrifieurs culturels et marginaux, fréquentant des foyers de gaytrification et des lieux « hétéros », du Haut-Marais par exemple, investis par une population mixte d’artistes, de « jeunes branchés » et de « pédés intellos ». Des écarts culturels et biographiques expliquent ces différents types d’investissements des différents lieux plus ou moins gays du quartier, on aura l’occasion d’y revenir (chapitres 9 et 10). La catégorie de lieu gay éclate au grès des goûts et des dispositions de chacun. Boris fustige « les coiffeuses de banlieue » du Carré, mais valorise le public gay différent du fameux Duplex, repère des gaytrifieurs culturels, dont Frédéric, Tony, John ou Stéphane :

‘« Le Duplex c’est très bien pour moi, les gens sont très sympas, ils ont toujours quelque chose à dire, on peut parler de tout, on n’est pas obligé de parler de cul, ou de baskets, on peut parler de ciné, d’architecture, de philo, de politique, de mode mais de vraie mode hein ! Et c’est vraiment un truc où y a des amitiés, des croisements, des gens qui connaissent des gens, c’est très, très exacerbant de mélange social, c’est très bien, moi j’adore cet endroit pour ça, c’est très cosmopolite, y a des gens de l’étranger qui viennent parce qu’ils en ont entendu parler » (Boris, 26 ans, styliste free lance, célibataire, locataire, Marais)

Le « mélange social » en question paraît très relatif tant les formes d’homogénéité socioculturelle observées au Duplex (chapitre 4) expliquent que l’on y parle volontiers de « ciné » (des films « prise de tête » que n’aime pas Damien), « d’architecture, de philo, de politique » et de « vraie mode ». De ce point de vue, la pratique de lieux gays aux histoires, décors, publics et images différentes traduit souvent des manières d’être homosexuel variées. Dès lors, habiter le Marais ou le Village n’est pas nécessairement synonyme de fréquentation intense et accrue des lieux gays du quartier : celle-ci semble, au contraire, diminuer une fois que l’on habite le quartier. Ce résultat est cependant soumis à des variations de deux types. D’une part, certains facteurs sociologiques et types de parcours introduisent des écarts à ce sujet, d’autre part, il existe plusieurs types de « lieux gays ». Ces observations suscitent plusieurs questions, notamment celle de la spécificité « gay » des modes de vie et des pratiques du quartier. C’est le dernier point que nous souhaitons aborder à présent.

On a souvent fait des lieux gays les « institutions-clés de la vie homosexuelle » (Pollak, 1982) et on définit souvent en première instance un quartier gay par sa concentration en lieux commerciaux spécifiquement destinés aux populations gays. Or, on constate que ces lieux ne sont pas nécessairement structurants des modes de vie des habitants gays du quartier : ils sont investis par certains types d’habitants gays et les relations entre présence résidentielle et investissement de l’espace public gay sont très variables. Peut-on alors affirmer que les pratiques du quartier et les modes de vie de nos enquêtés ne sont pas spécifiquement gays ? Plusieurs arguments viennent maintenir la spécificité gay des modes de vie. D’une part, les pratiques gays du quartier ne se limitent pas aux pratiques du quartier gay : on a montré que dans des lieux non gays du quartier gay des manières de consommer, de se balader et de juger étaient infléchies ou accentuées par le fait d’être homosexuel et par ses effets sociologiques. Plus encore, on constate que certains lieux plus ou moins anciens du quartier, non labellisés comme gays, peuvent être investis par les enquêtés d’une manière proprement liée à leur homosexualité. Un exemple étonnant est constitué par le cas du BHV, grand magasin historique du Marais. S’il n’a rien de gay a priori, sa proximité avec le Marais explique sans doute la fréquentation intense qu’en ont les enquêtés. Mais il existe, de plus, un usage spécifiquement gay du BHV, usage sans doute connu des seuls initiés :

‘« Ben le BHV oui, beaucoup, et pour tout hein, donc ça peut être des draps, des clous, du cirage, des serviettes, enfin tout quoi ! Le sous-sol du BVH c’est la caverne d’Ali Baba, et ça va t’intéresser mais ça a toujours été, oui toujours, un lieu de drague connu dans tout Paris […] Moi j’ai déjà dragué des mecs là bas, c’était très connu à l’époque, les pédés du Marais ils faisaient leurs courses au BHV (rires), leurs courses en tout genre ! » (Stéphane, 40 ans, monteur vidéo, pigiste et DJ, célibataire, locataire, Marais)
« C’est un magasin que j’aime beaucoup, c’est hyper pratique, et en plus, c’était pas la peine de faire un BHV tafioles74 parce que l’étage bricolage [le sous-sol], c’est déjà plein de pédés, et c’est un lieu de drague ! » (Boris, 26 ans, styliste free lance, célibataire, locataire, Marais)

Les spécificités gays ne sont pas nécessairement là où on les attend, à savoir dans les lieux les plus visibles et explicitement associés à l’homosexualité. Là est aussi la spécificité de nos terrains : l’homosexualité peut y avoir infiltré des espaces plus neutres a priori. Situé dans un autre quartier, le BHV n’aurait probablement pas vu son rayon bricolage investi, fantasmé et pratiqué comme lieu de drague homosexuel.

Par ailleurs, l’idée de modes de vie gays est obscurcie par des représentations dominantes et des stéréotypes médiatiques de ce que peut être un mode de vie gay. Les entretiens montrent, dans leur diversité, que la variable gay peut prendre plusieurs formes qui influencent plusieurs composantes des modes de vie observés. Il existe bien un effet gay identitaire observé chez certains : ils peuvent consommer et vivre gay parce qu’ils se vivent d’abord comme gay et que leur rapport au quartier se joue essentiellement sur ce registre. L’homosexualité peut alors infiltrer l’ensemble des pratiques, la manière de vivre dans le quartier, comme la manière de vivre tout court :

‘« Moi je vis gay, tout est gay autour de moi. Au travail, je pensais gay, dans la rue, je pense gay, je vis dans mon monde gay, j’ai toujours pensé comme ça et je pense toujours comme ça » (Michel, 60 ans, employé, couple non cohabitant, locataire, Village)

Si les effets identitaires sont spectaculaires, ils restent rares parmi les enquêtés. Nous avons, en revanche, mis en lumière d’autres effets gays socio-économiques décisifs, notamment des effets projectifs par lesquels les gays se projettent différemment dans leur propre parcours et leur cycle de vie que des ménages hétérosexuels équivalents. Cela a des conséquences sur les arbitrages budgétaires, les choix résidentiels et de consommation, directement en lien avec le quartier et ses évolutions. C’est ce qui explique selon nous les propos suivants :

‘« Oui c’est un quartier pratique, mais pour des gays, pour des gays ! Pas pour des hétéros ou des familles, c’est évident » (Simon, 48 ans, psychiatre hospitalier, en couple cohabitant, propriétaire d’un appartement familial, Marais)
« C’est équipé pour une clientèle masculine, alors tout ce qui touche à l’enfant, c’est pratiquement éliminé, pareil si une femme veut un endroit pour s’habiller c’est pratiquement impossible » (Raymond, 62 ans, employé retraité, célibataire, locataire, Village)

L’effet du célibat, de la forme du ménage et des investissements familiaux fait partie de ces infléchissements spécifiquement gays des cycles de vie et des projections dans l’avenir. Ces infléchissements sont globalement indépendants des effets purement identitaires : on les observe parmi les différentes catégories d’enquêtés et ils influencent considérablement les rapports aux quartiers. Leur mise en lumière suppose de saisir la présence gay locale au-delà de son rapport aux seuls lieux gays, dans un rapport plus général aux espaces vécus, traversés et pratiqués, y compris au-delà du quartier. Nous avions affirmé la fécondité de cette démarche dans la compréhension des dimensions spatiales des modes de vie des gays (chapitre 3), les entretiens et les résultats produits le confirment. De fait, nos enquêtés ont bien des modes de vie gays non pas au sens où ils ne traversent que des lieux gays mais plutôt au sens où ils pratiquent, se représentent et investissent des lieux en tant que gays. Si cette identité n’est pas investie subjectivement par tous, elle a des effets objectifs indéniables et irréductibles contribuant à former, déformer et réformer leurs comportements sociaux, à l’échelle du quartier et de manière plus générale.

Au-delà d’un mode de vie commun, se dessinent donc des manières de pratiquer et de mobiliser le quartier plus diversifiées qu’un investissement intense du quartier comme ressource sociale. Dans différents espaces du quartier, différents types d’habitants gays ont des pratiques et des modes de vie différents. Pourtant, sans forcer le trait, ils sont tous concernés d’une manière ou d’une autre par les logiques de la gaytrification. Les réfugiés venus vivre et se vivre gay ici restent des hommes célibataires, sans enfants, en ascension sociale, profitant des aménités essentiellement gays de leur quartier. Comme d’autres enquêtés, ils sont bénéficiaires, consommateurs et suiveurs d’un processus leur offrant un point de ralliement commercial, ludique et un nouvel espace de sociabilité, accessible dans les années 1980-90, plus sélectif aujourd’hui. Les acteurs du business gay, les employés de la « pink economy » et les clients réguliers des bars et commerces gays du Village sont des gaytrifieurs professionnels et économiques, acteurs de la réanimation commerciale et piétonnière du quartier. Plusieurs enquêtés aux parcours d’accomplis, participent moins au cœur de la vie gay, mais y ajoutent des modes de vie typiques des gentrifieurs aisés profitant du quartier pour consommer et sortir mais aussi, dans le cas du Marais, pour s’investir professionnellement ou politiquement à l’échelle locale : ils sont typiquement des gaytrifieurs conquérants ayant renforcé leur position sociale par l’installation dans un logement du quartier gay. D’autres gaytrifieurs apparaissent enfin comme des avant-gardistes ou des gaytrifieurs par distinction : dans le Marais, ils apparaissent clairement munis de dispositions culturelles à la différence, la nouveauté, la création et l’originalité. Même aujourd’hui, le terme de pionnier leur correspond car ils défrichent, d’une certaine manière, les rares traces d’un passé populaire et authentique qu’ils effacent eux-mêmes en s’y installant durablement.

Cette section a permis de mieux comprendre les modes de vie et les pratiques du quartier. Certains traits communs se dégagent à ce sujet : l’ancrage spatial des pratiques, certains modes de consommation singuliers et l’existence d’une « culture du dehors » commune. Ces traits communs sont des facteurs puissants de gentrification, fruits d’une triple causalité : le contexte résidentiel particulier (Marais ou Village), l’homosexualité et ses effets sociologiques, les positions sociales et les ressources individuelles. Mais tous les gays ne pratiquent pas exactement le même quartier : ils ne fréquentent pas tous les mêmes lieux, ne les pratiquent pas non plus de la même manière. Sur ce point les écarts entre Paris et Montréal sont décuplés par des différenciations internes aux deux terrains. Il existe au final des modes de vie gays spécifiques mais leur variété détermine des rôles différents dans les processus de gaytrification observés dans deux quartiers où cohabitent des populations diversifiées. De ce fait, la notion de cohabitation amène au traitement de la question des sociabilités.

Notes
73.

À l’exception de Gérard qui est né dans le Marais.

74.

Il s’agit du BHV Homme ouvert en 2006 et déjà présenté (chapitre 4)