3.1. Les voisins : des relations variables et très sélectives.

Globalement, nous avons été surpris par la faiblesse des relations de voisinage, faiblesse relative à nos hypothèses initiales de relations intenses, conviviales et valorisées. Les enquêtés sont relativement bavards sur la description de leurs voisins mais les fréquentent peu et déclarent faire peu de choses ensemble. L’entretien de relations de voisinage est par ailleurs fortement déterminé par le type de voisins que l’on a et le type de voisins que l’on est. Les relations de voisinage dépassent souvent les clivages homos/hétéros : on ne voisine pas tellement plus avec des gays qu’avec d’autres, même si le Village et le Marais se distinguent sur ce point. Par contre, les profils sociologiques des autres habitants sont déterminants dans les rencontres et l’entretien de sociabilités d’immeuble ou de quartier.