2.2.b. L’expérience résidentielle en question.

Les résultats précédents montrent certains effets du quartier sur les parcours à l’échelle de la carrière gay et indépendamment du statut d’habitant gay dans le quartier. Cependant, nos enquêtés ont habité à un moment de leur vie le quartier, ce qui les particularisent au regard de l’ensemble de la population gay. Si on peut penser que leurs rapports au quartier gay sont nécessairement influencés par cette expérience, ils restent très nombreux à dissocier ces deux facettes et ces deux moments de leur rapport au quartier : la fréquentation du quartier comme quartier gay et la résidence dans le Marais ou le Village. Cette dissociation est souvent d’abord chronologique puisqu’ils ont connu et fréquenté les lieux gays du quartier avant d’y habiter la plupart du temps. Par ailleurs, on a déjà évoqué la diminution fréquente de l’investissement des lieux gays avec l’installation résidentielle dans le Marais et le Village. Par conséquent, l’installation résidentielle dans le quartier gaytrifié semble obéir à des logiques bien différentes du rapport au quartier gay précédemment décrit. Il faut d’ailleurs insister sur l’idée qu’il n’y a pas visiblement de moment-clé de la carrière où l’on s’installe en tant qu’habitant dans le quartier : les enquêtés le font à des moments très variés de leur carrière et c’est ce qui justifiait une entrée différente de l’entrée purement résidentielle. En réalité, l’articulation des expériences résidentielles et de la socialisation de fréquentation laisse apparaître alors des effets contrastés et des configurations variées. La séquence résidentielle peut constituer une expérience de prolongement ou de renforcement, mais inaugure plus souvent un changement de statut et une mise à distance des principes de la socialisation gay (rapport au corps, au temps, aux sociabilité, à la drague, entre-soi).

Chez certains enquêtés, l’expérience résidentielle s’inscrit dans la continuité de la socialisation gay caractéristique du quartier et des lieux gays. C’est essentiellement le cas dans les parcours de réfugiés où le quartier attire et est investi essentiellement pour sa composante gay. Le fait d’habiter le quartier accentue certains traits de l’engagement social dans l’homosexualité et permet de profiter de la proximité des bars gays pour y tisser des liens de proximité et y venir plus facilement. Si cette localisation résidentielle ne fait pas exploser le rythme de fréquentation des bars, elle peut favoriser parfois leur investissement en tant que « voisin » :

‘« J’avais à l’époque 35 ans et je sortais beaucoup plus que maintenant, bon c’est lié à l’âge. Y avait beaucoup moins de lieux, mais le Piano Zinc, j’ai été un des piliers, j’y allais 3 fois par semaine entre 1982 et 1985-86, bon c’était sympa, l’ambiance était sympa. Je rentrais du cinéma à minuit, je passais, des fois je restais 10 minutes et puis je rentrais, c’était pratique aussi parce que c’était juste à côté de chez moi, c’était comme si je passais voir un voisin » (Carlos, 60 ans, ingénieur actuellement sans emploi, célibataire, propriétaire, Marais)

De même, les relations de voisinage et de sociabilités locales peuvent renforcer l’entre soi des sociabilités de bar, pour certains, parce qu’elle fonctionne sur le partage de certaines références gays à l’échelle d’un immeuble, d’un bloc ou d’une résidence. On peut dire des choses entre soi qu’on ne peut pas dire aux autres voisins de l’immeuble :

‘« On a sympathisé de suite avec Simon, et puis un autre couple de garçon de la résidence, c’est vrai qu’en arrivant, on a de suite rencontré ces deux couples et c’était assez naturel parce qu’on partage quand même pas mal de choses, des références en commun, des manières de penser un peu proches, et puis on aime bien se retrouver ensemble aussi, y a des choses qu’on peut dire chez eux qu’on peut pas dire chez tout le monde. On est certainement plus libres avec des gays qu’avec d’autres, mais ça je me demande si c’est pas l’intériorisation aussi de certains choses qu’on a vécu avant et ailleurs » ( Rémy, 40 ans, professeur d’arts plastiques et doctorant en Histoire de l’art, couple cohabitant, locataires, Marais)

Ces relations de voisinage dans un micro-entre soi à trois couples gays peuvent non seulement prolonger l’ambiance des lieux gays du quartier mais aussi s’y substituer par compensation ou en complément d’une sociabilité gay entre-soi cultivée dans les bars:

‘« Moi j’aimerais sortir davantage, bon c’est comme ça, il se trouve que je vis avec quelqu’un qui n’aime pas du tout ça, il est pas du tout sorties, et encore moins milieu gay, et moi ça me manque un peu parfois, j’irai bien danser un peu par moments, et ça me sert à moi, à ne pas être frustré de voir des voisins comme ça, à l’occasion, que Simon et Frédéric peuvent inviter des amis à eux, donc du coup, c’est un autre mode de vie qu’on peut avoir ici » ( Rémy)

Sur un autre registre, l’espace public du quartier peut par extension constituer une sorte de lieu gay grandeur nature. Le plus frappant concerne sans doute les usages sexuels de la rue par certains habitants gays : s’ils ne sont pas l’apanage des habitants, ils restent néanmoins possibles et réalisables en bas de chez soi, comme l’ont montré les récits et les pratiques de Michel (chapitre 7). Par certains aspects, habiter le quartier gay contribue à renforcer certaines habitudes et certains principes de socialisation en vigueur dans les lieux gays eux-mêmes : adoption de styles corporels, de normes sexuelles ou entre-soi relationnel. On observe ces continuités dans des cas bien particuliers et relativement minoritaires dans le corpus : les parcours de réfugiés, les débuts de carrière et les phases d’engagement intense dans l’homosexualité. Ces cas sont particulièrement peu représentés dans le Marais dans la mesure où la gentrification avancée défavorise l’installation résidentielle de ce genre de populations dans le quartier. Les socialisations résidentielles de renforcement restent donc peu visibles et limitées dans leurs effets.

A l’inverse, il est nettement plus fréquent que la socialisation résidentielle obéisse à d’autres logiques et que l’expérience d’habitant apparaisse en rupture avec celle de la fréquentation intense des lieux gays du quartier. De nombreux entretiens opposent précisément ce qui se passe dans l’espace public ou les lieux gays et ce que l’on vit en tant que résident, même si l’on est gay. Cette opposition passe par la critique de l’envahissement du quartier par des gays « de passage » ou « qui vivent pas ici » et des valeurs qui l’accompagnent. Pour bien des enquêtés, l’installation résidentielle change la vision que l’on se faisait du quartier parce que l’on y change de statut. Pour Emmanuel par exemple, le changement est très net. S’il a connu une forte période d’engagement gay se traduisant par un investissement massif des lieux gays du quartier, son installation résidentielle comme propriétaire d’un appartement rue des Archives change la donne. Son statut de président de la co-propriété amène à mobiliser d’autres pratiques et d’autres valeurs que celles qu’il adoptait dans son « moment très gay », le calme et la tranquillité plutôt que le bruit et la fête, le mélange des genres plutôt que l’entre soi gay, un emploi du temps plus régulier et moins festif que par le passé :

‘« Tout ça se supporte plutôt que ça ne s’entend : y a pas de fête des voisins hein, c’est plutôt sage cohabitation disons. Il se trouve que je suis président de la co-propriété, ce qui me permet de veiller à ce que j’appelle la préservation de notre patrimoine, c’est à dire le silence, la tranquillité, le respect des voisins, de ne pas claquer les portes, de pas laisser hurler ces enfants, de faire attention quand on fait des fêtes si on en fait, surtout les gays de l’immeuble d’ailleurs » (Emmanuel, 34 ans, comédien, célibataire, propriétaire, Marais)
« Y a un couple de lesbiennes aussi, une très charmante et la brune, infernale, qui ne supporte pas les hommes visiblement, elle ne parle pas aux hommes, et leur chien s’appelle Mâle, ce qui veut tout dire […] Les deux couples gays sont de l’autre côté de l’immeuble, bon ils sont très typiques dans la mesure où ils sont très festifs hein, très bruyants et très ghettos je crois, alors ils ont mis un bémol parce qu’au début c’était vraiment de la provocation, les fenêtres ouvertes jusqu’à 3h du matin et ça a crée des problèmes qui sont remontés jusqu’à moi, je suis intervenu parce que les bars bon à la limite, mais le calme dans l’immeuble c’est primordial pour tout le monde » (Emmanuel)

Les « interventions » d’Emmanuel révèlent un changement de statut et de priorités dans son rapport au quartier gay centré à présent sur « le calme dans l’immeuble ». Il rappelle d’ailleurs que face à la « débauche » qui arrive jusque dans l’immeuble, c’est sa « casquette de président qui passe avant les autres » :

‘« Je pense que l’œil des habitants là maintenant est exercé, deux garçons qui vivent ensemble bon ça fait sens pour eux, mais ça c’est assez récent, par petite touches, c’est comme si la débauche du quartier était arrivé jusqu’à nous quoi […] Moi je n’ai pas de problèmes avec ça, non, car j’ai cette casquette de président qui passe avant les autres, personne ne me demande qui vient chez moi d’où je viens, je suis là comme le président, point ! Donc après, personne ne me demande ce que je fais, après ils imaginent aussi sans doute des choses, mais j’en sais rien ! Et puis je n’ai plus la vie que j’avais non plus, je me suis assagi ou j’ai vieilli si on veut, mais je pense que ça change les choses quand on habite le quartier en tant que tel » (Emmanuel)

Cet exemple renvoie à de nombreux cas où les enquêtés distinguent clairement ce qui relève de leur rapport résidentiel au quartier de ce qui relève de leur investissement passé du quartier en cours de carrière gay. Cette distinction n’est pas que subjective, elle renvoie aussi à des principes de socialisation différents entre un milieu gay et un contexte résidentiel gentrifié. Si tous deux peuvent valoriser la sociabilité, l’interconnaissance localisée, les sorties et les soirées passées dans le quartier, ces pratiques n’ont pas le même sens et ne répondent pas aux mêmes enjeux. L’importance accordée au corps, à ses mises en scène, le primat de la drague et de la sexualité, les rituels de sorties dans les lieux gays, sont autant d’éléments très spécifiques à la socialisation par les lieux et le quartier gays que l’on ne retrouve pas dans les modes de vie, les valeurs et les pratiques des gentrifieurs et qui ne constituent pas non plus des éléments structurants des socialisations urbaines en contexte de gentrification (Bidou-Zachariasen, 2003). Dès lors, l’expérience résidentielle ne signifie plus une socialisation de renforcement de la carrière gay mais, plus souvent, une expérience plus ou moins alternative aux principes de socialisation des lieux gays.

Habiter un quartier gay peut alors constituer autant un poids qu’une ressource identitaire. Si plusieurs travaux ont cherché à montrer que les quartiers gays constituaient des espaces de liberté et d’autonomie pour les gays, et que cette autonomie expliquait largement leur désir ou leur besoin de ce type d’espace (Forest, 1995 ; Léobon, 2002 ; Blidon 2008c) plusieurs entretiens nuancent cette idée. En réalité, l’autonomie supposée peut se transformer en contrainte et en pression quotidienne, notamment lorsqu’on habite ici :

‘« C’est un espace de grande liberté sans doute, je veux dire c’est plus facile de vivre ici pour un couple de garçon par rapport à Toulouse, moi je vois, ça n’a rien à voir, c’est plus libre, mais pourtant y a toujours cette pression de la drague omniprésente, donc c’est pas si libre que ça, c’est la liberté mais aussi la pression » ( Rémy, 40 ans, professeur d’arts plastiques et doctorant en Histoire de l’art, couple cohabitant, locataires, Marais)

La trop faible mixité du quartier où l’on habite peut s’avérer pesante parce que l’on ne se définit pas soi même uniquement comme homosexuel, même si l’on est gay et que l’on habite le quartier gay. On ne s’identifie par forcément aux normes dominantes du milieu, ce qui peut « donner envie de partir » :

‘« C’est vrai qu’y a une grande superficialité, on en veut beaucoup à ton cul, ça c’est sûr, mais j’aimerais bien un endroit un peu plus mixte je crois, de la musique un peu moins forte, ça c’est plus notre style. Moi je me sens pas exclu parce que je connais quand même des gens au-delà de la superficialité, mais tu peux très vite te sentir exclu, c’est ce que je pense quand je pense au Marais, et puis j’ai une vie en dehors du Marais aussi et ça je pense que c’est très important, de garder une vie en dehors de ça aussi […] J’aime bien aussi le dépaysement dans d’autres quartiers, avoir un peu plus de mixité sociale, de diversité, mais c’est aussi comme je te disais que je me définis pas par rapport à mon homosexualité, je ne me dis pas tous les matins je suis gay, je le sais bon d’accord, mais j’ai pas besoin de me le dire tous les matins, je vis pas ce truc comme ça, donc ce quartier ça peut aussi me donner envie de partir des fois » (Goran, 31 ans, infirmier, couple cohabitant, locataire, Marais)

Le quartier gay constitue alors, pour certains enquêtés, un label et une étiquette attribués par les autres et difficiles à supporter. Ils le ressentent notamment lorsqu’ils révèlent leur lieu de résidence. C’est tout à fait frappant dans le cadre des sites de rencontres sur Internet comme le racontent Emmanuel et Renaud :

‘« Sur Internet, c’est bizarre d’ailleurs, quand on voit où j’habite on me pose des questions sur où je vais, pourquoi j’habite ici, si je suis Marais ou si je suis pas Marais, et les réactions sont imprévisibles, c’est comme une sommation à se plier à ça, il faut répondre oui pour des gens, non pour des autres » (Emmanuel, 34 ans, comédien, célibataire, propriétaire, Marais)
« Y a un truc qui est dur, c’est que quand on est célibataire, qu’on habite dans le Marais, j’ai tout de suite une étiquette, c’est soit le queutard, le mec qui vit là et qui n’a qu’à descendre dans le bar pour lever un mec, ce qui n’est pas mon cas, ou alors c’est la vieille branche, le vieux garçon qui a pas de mec, qui en a plus en l’occurrence […] Sur le tchat, c’est systématique, mais pourquoi t’habites dans le Marais ? tout de suite, les gays rejettent ça mais en même temps, ils y passent leur vie, dans les bars, les saunas, tous les mecs qui se disent hors ghetto, mon cul oui, c’est eux que tu voies tout le temps dans les bars ! Donc moi je leur dis mais c’est pas parce que j’habite ici que voilà » (Renaud, 34 ans, cadre responsable logistique, célibataire, locataire, Marais)
« Quand tu dis que tu habites le Village, les gars ils te regardent comme une bête là, comme si ils allaient te jeter des grains dans ta cage, y en a qui vont te zyeuter comme ça parce qu’ils ont envie de se rendre ici, mais aussi d’autres qui vont te juger comme négativement, comme si tu avais une maladie » (Silvio, 42 ans, barman et coiffeur à domicile, célibataire, locataire, Village)

Le quartier gay produit ainsi des modèles et des normes que les entretiens rappellent fréquemment, soit parce qu’ils sont incorporés et que l’on s’y identifie, soit parce qu’on se juge, se confronte et se définit par ces modèles, y compris par différenciation. Au-delà du moment d’engagement, cette présence des lieux et du quartier dans la vie des individus est manifeste et pas seulement parce qu’ils habitent le quartier. Elle passe par des canaux variés : langage, catégories de classement de soi et des autres, baromètre de son identité homosexuelle et de sa valeur dans l’échelle de référence du milieu, force de rappel biographique. De ce point de vue, la notion d’espace fondateur nous a semblé très pertinente. Pour Jean Remy, ce terme permet de décrire, dans le cas de populations d’immigrants, des quartiers d’arrivée et d’entrée dans l’espace urbain (Remy, 1990). Ce type de population tend progressivement à quitter ces espaces au fur et à mesure de son installation socioprofessionnelle, mais entretient toujours des liens à cet espace : des liens pratiques (ballades, consommation), symboliques et affectifs. Dans un autre contexte, Anne Gotman identifie aussi des espaces fondateurs au sein des trajectoires socio-résidentielles de populations plus vastes (Gotman, 1999). Elle montre qu’il existe ainsi des espaces singuliers au cours de ces trajectoires au sens où ils façonnent, plus que d’autres, des représentations et des rapports à l’espace ayant des effets durables dans l’ensemble d’un parcours. S’il peut s’agir des lieux d’origine et des espaces vécus pendant l’enfance et en famille, d’autres espaces peuvent fonder par la suite des dispositions socio-spatiales transposables et transposées dans des contextes ultérieurs, comme le montrera le chapitre 10. Ces deux usages de la notion d’espace fondateur illustrent son double intérêt : rendre compte de l’incorporation de « quelque chose de spatial » à un moment t (l’espace fonde) et rendre compte aussi des effets durables de ce « quelque chose » (l’espace est fondateur d’une référence). Cette section invite également à penser les quartiers gays comme des espaces fondateurs dans les parcours gays85. La socialisation produite par la fréquentation du quartier gay constitue une expérience aux effets plus ou moins durables et transposables mais rarement négligeables, en particulier dans la manière dont les individus vivent et décrivent leur homosexualité. Le premier moment du raisonnement présenté dans ce chapitre le laisse entrevoir, le chapitre 10 viendra préciser l’ampleur et les formes de ce processus.

Bon nombre de travaux de géographes tentent de modérer et de réduire le rôle des quartiers gays dans les modes de vie gays et dans la compréhension des identités homosexuelles contemporaines. Cherchant à conduire une « géographie critique » (Blidon, 2008), ces travaux n’ont de cesse de rappeler le caractère excessif, caricatural, voire erroné des représentations médiatiques et du sens commun dans l’interprétation des images de la ville et de l’homosexualité que proposent les quartiers gays. Mais, selon nous, l’argumentaire développé reste souvent lacunaire pour deux raisons. D’une part, les arguments proposés ne répondent pas à la question posée : affirmer que tous les gays n’habitent pas le ghetto homosexuel ou ne le fréquentent pas tous ne signifie pas que ce quartier n’a pas d’influence dans leur parcours, ni qu’ils n’y ont pas un lien singulier, qui dépasserait celui de l’investissement par la pratique à un moment donné de leur vie (Redoutey, 2004 ; Blidon, 2008a, 2008c). D’autre part, et par conséquent, l’entrée par les « formes spatiales » de l’homosexualité dans la ville reste fondamentalement spatiale et ne dit pas grand chose sur les parcours et les pratiques des individus concernés :

« L’entrée par les lieux n’épuise donc pas le sujet. Pour sortir des seules logiques spatiales, il faut opérer un déplacement du champ de l’analyse des lieux vers les individus, leurs pratiques et leurs représentations. » (Blidon, 2008a, p.183)

Malgré cette remarque judicieuse, force est de constater que les travaux français ont bien peu mis en application cette démarche. Or, ce type d’approches, que nous avons modestement essayé de mettre en œuvre, ne permet pas d’affirmer que le quartier gay n’influence pas les parcours gays : le chapitre 10 doit tenter de le montrer plus précisément encore.

Notes
85.

Au-delà du registre résidentiel présent dans le cas des travaux de Jean Rémy et Anne Gotman.