I. 2. 3. De l’énonciation à l’action

Nous nous intéressons aux récits de la peopolisation, c'est-à-dire aux discours qui mettent en scène une histoire, soit une représentation d’évènements (ayant trait pour une partie ou dans leur intégralité à un aspect de la sphère privée) comportant des acteurs (dont au moins un est candidat à l’élection présidentielle française de 2007) qui accomplissent des actions ; une histoire narrativisée identifiable par un style énonciatif partant d’une situation initiale vers une situation finale, guidé ainsi par l’attente d’une conclusion et proposant un point de vue sur les évènements.

Greimas définit deux types d’actants à l’intérieur du récit : l’actant de communication et l’actant de narration. L’actant de narration peut investir la fonction de sujet, d’objet, de Destinateur, etc. et est inscrit dans le schéma narratif du récit. Dans les récits étudiés, au moins un des actants de narration est incarné par un candidat à l’élection présidentielle de 2007, variable de sélection de notre corpus. Cet actant se distingue de celui de communication qui participe à la réalisation du récit, c’est un actant de second degré ayant pour fonction d’être le narrateur, l’énonciateur, le narrataire, etc. Il est celui qui produit ou celui à qui s’adresse la communication. Deux types d’actants cohabitent donc dans le récit, les actants de communication n’étant pas en dehors. En effet, l’énonciation est une « ‘ instance proprement linguistique ou, plus largement, sémiotique, qui est présupposée par l’énoncé et dont les traces sont repérables dans les discours examinés  ’»106. L’existence de ces traces amène Courtés à repréciser ces concepts : l’énoncé englobe l’énoncé-énoncé (qui correspond au narré) et l’énonciation-énoncée (qui est la façon de présenter ce narré). Ainsi, la conception sémiotique de l’énonciation n’envisage cette dernière que dans son rapport à l’énoncé.

‘« Les acteurs en chair et en os, qu’ils soient écrivains, peintres, ou musiciens, ne seront pas pris comme source du discours. (…) L’énonciateur et l’énonciataire ne sont donc pas des sujets biographiques ou empiriques : ce ne sont que des fonctions ou des structurations instantielles logiques.107 »’

La question de l’énonciation est une problématique en sémiotique qui a connu et connaît de nombreuses critiques ; on lui reproche de ne pas véritablement prendre en compte les sujets de l’énonciation, qu’ils soient du côté de la production ou de celui de la réception et du contexte.

‘« L’accent mis sur la structure textuelle occulte l’inscription de ces récits dans des systèmes de pouvoir, ce que prend en compte l’analyse de type idéologique ou sociologique. Et à l’autre bout de la chaine, l’usager, le récepteur-consommateur est totalement négligé. Il n’y aucune place, dans ce mode d’appréhension de l’objet textuel pour l’analyse des usages que font les récepteurs des discours.108 »
« Si les conditions de l’activité interprétative sont toutes inscrites sous forme de « simulacres » dans l’objectivité textuelle, alors il n’y a pas à proprement parler d’activités interprétatives, mais simple reconnaissance de formes et de processus programmés dans la manifestation (…) Le simulacre de l’interprétation (…) rend compte, dans ce cas, d’une activité sans sujet et qui porterait sur un objet sans existence, ou non identifiable.109 »’

Le passage de l’analyse des énoncés à celles des rapports entre ces énoncés et leur instance productrice semble être ainsi un des points sensibles de la sémiotique de l’action. Ne considérant l’énonciation que par les traces qu’elle laisse dans le discours narratif qu’elle produit, la sémiotique structuraliste réduirait la compétence sémiotique, celle-ci l’isolant aux confins des systèmes langagiers.

Nous retrouvons, ici, le débat qui opposa Ricœur et Greimas et plus loin, notre considération de la manière dont est pensé le récit en sociologie pragmatique. En effet, en juin 1980 au Centre Protestant d’Etudes et de Documentation, un débat est né entre ces deux théoriciens et s’est poursuivi au travers de leurs écrits et d’autres rencontres. Leurs différences résident sur plusieurs points que nous nous abstiendrons de tous citer pour ne retenir que ceux qui nous semblent importants dans notre recherche. Le premier, rapidement évoqué, relève de ce qui est contenu dans la mise-en-intrigue, concept largement repris par les sociologues de ‘ style ’ pragmatique : celle-ci consiste en l’explication de ce qui a toujours été compris, en l’art de raconter, c'est-à-dire qu’elle intervient comme une description d’un savoir déjà rationnalisé, déjà appréhendé.

‘« Imiter ou représenter l’action, c’est d’abord pré-comprendre ce qu’il en est de l’agir humain, de sa sémantique, de sa symbolique, de sa temporalité. C’est sur cette précompréhension, commune au poète et à son lecteur, que s’enlève la mise en intrigue et, avec elle, la mimétique textuelle et littéraire. 110 » ’

Elle ne peut être confondue avec la mise-en-discours, c'est-à-dire « ‘ le processus imaginaire de la production du texte ’[ou] ‘ comment à partir d’un magma de sens, par articulations successives, apparaissent, disons, les choses les plus nuancées, les plus compliquées, les plus raffinées, qui émergent à la surface du texte. 111  ’»

Le temps, pour Ricœur, est l’élément catalyseur de toute réflexion sur le récit. Il le conçoit selon une typologie mettant en scène trois niveaux du temps : ce qu’il désigne comme les trois niveaux de la mimésis112. La mimesis I se fonde sur une reconnaissance du « ‘ réseau conceptuel qui distingue structurellement le domaine de l’action de celui du ’ ‘ mouvement ’ ‘ physique ’», c’est-à-dire sur une précompréhension du monde113. L’action est racontée parce qu’elle est déjà articulée dans des signes, des règles, des normes. La mimesis II correspond au stade de la fiction, du ‘ comme si ’, que Ricœur appelle ‘ configuration ’. Mais le récit ne prend pleinement son sens que dans la mimesis III qui « ‘ marque l’intersection du monde du texte et du monde de l’auditeur ou du lecteur ’»114.

Finalement, on passe d’une explication du récit avec Ricœur à une modélisation d’un objet de connaissance, qui n’est pas le récit mais les systèmes de signification à l’œuvre dans le récit avec Greimas.

‘« Il importe (…) de montrer que le texte dans la sémiotique greimassienne est abordé dans une visée explicative visant à dégager la structure, c'est-à-dire les relations internes de la signification, alors que la démarche de Ricœur est marquée par son aspect interprétatif qui ouvre le texte sur le monde et la référence. 115 »’

A ce stade de l’écrit, une interrogation semble désormais inévitable : quelle possibilité pour les sociologues de ‘ style ’ pragmatique d’opérer des emprunts à la fois à Ricœur et à la fois à Greimas ? Nous tenterons de résoudre cette question en précisant deux points. Le premier reprend le principe d’immanence. En effet, la sémiotique a choisi la voie de la « référenciation interne »116 et cherche ainsi à reconstruire le sens dans le texte et seulement dans le texte alors que Ricœur fait appel à une référentialisation externe en portant attention aux données extralinguistiques et aux conditions de production et de réception. Or, un des principes de la sociologie pragmatique est la remise en question du grand partage des savoirs : cette sociologie refuse de donner un statut supérieur aux opérations cognitives scientifiques face aux opérations cognitives ordinaires, ce qui constitue le passage d’une sociologie critique à une sociologie de la critique, avions-nous précisé plus tôt117. L’action se saisit dans ce qu’en dit l’acteur, le sociologue pragmatique ne faisant pas appel à des données exogènes qui constitueraient des variables mises à jour par le chercheur et non par l’acteur.

‘« Il n’est pas permis d’affirmer : « Personne n’en fait mention, j’ai aucune preuve, mais je sais qu’il y a un acteur caché à l’œuvre dans les coulisses. » Cela, c’est de la théorie du complot, pas de la théorie sociale.118 »’

Ce point nous renvoie au second qui pense la possibilité d’utiliser à la fois le concept d’actant et de mise-en-intrigue. Rappelons-nous que la sémiotique narrative dévoile un système langagier qui va de la structure profonde à la structure de surface ; le concept d’actant suit cette logique car il est cette fonction vide au niveau profond que l’acteur incarnera au niveau de surface. La sociologie pragmatique emprunte cette notion afin non seulement de déshumaniser l’acteur de la sociologie, mais aussi de s’autoriser à ne considérer que la personne n’est justement personne en dehors de son action119 pour finalement « ‘ rompre avec l’influence de ce qu’on pourrait appeler la sociologie figurative ’ »120. On retiendra d’ailleurs une note de bas de page dans « Le grand Léviathan s’apprivoise-t-il ? » sur l’emprunt fait à Greimas :

‘« Le mot acteur doit être pris dans sa signification sémiotique donnée par Greimas, A. Selon lui, l’acteur correspond à toute unité discursive investie par des rôles qui peuvent être multiples et évolutifs.121 »’

Or, ce que Ricœur met en doute avec l’élaboration de la notion de mise en intrigue, c’est le contrôle des structures de surface par les structures profondes. Louis Panier décrit cette critique comme celle d’un théoricien qui n’est justement pas sémioticien car finalement la critique « ‘ suggère un renversement du parcours et de ses niveaux laissant entendre que les éléments dits de surface, c'est-à-dire la composante discursive, devraient correspondre à ce qu’il ’[Ricœur]‘ pose lui-même comme mise-en-intrigue ’ »122.

‘« Tout le dynamisme de la mise en intrigue se trouve reporté sur des opérations logico-sémantiques et sur la syntagmatisation des énoncés narratifs en programmes, en performances et en suites de performances. Ce n’est donc pas un hasard si le terme d’intrigue n’apparaît pas dans le vocabulaire raisonné de la sémiotique narrative. A vrai dire, il ne pouvait y trouver place car il relève de l’intelligence narrative. 123 »’

L’incompatibilité entre la notion d’actant et la notion de mise en intrigue semble se confirmer par l’inversion des parcours. La dynamique du récit relève pour Ricœur d’un acte d’agencement au niveau de la manifestation, logique que Greimas et sa notion d’actant renversent. La double mobilisation de la notion d’actant et de celle de « mise-en-intrigue » constitue donc une certaine contradiction.

Intéressons-nous quelques instants à l’utilisation du concept de mise en intrigue, tel qu’il est utilisé en sociologie pragmatique. Il faut noter tout d’abord qu’aucun ouvrage important de Latour ne fait référence à Ricœur alors que Greimas est présent dans chacune des bibliographies124. C’est finalement chez Boltanski et Thévenot que nous retrouvons la référence à Ricœur. Le second invoque essentiellement l’influence du philosophe quant à la théorie de l’action125. C’est donc du côté de Boltanski que nous retrouvons cette notion. Celui-ci l’explique comme la façon dont ‘ « les acteurs élaborent des discours sur l'action ’ »126. Ainsi, elle permet le passage « ‘ d’une sociologie critique à une sociologie de la critique, c’est-à-dire une sociologie qui reconnaît aux acteurs une compétence légitime à rendre raison de leurs actions, à leur donner sens ’ », ce qui « ‘ constitue à cet égard un « tournant narratif » : on cesse de penser, au sens péjoratif du terme, que les acteurs « se racontent des histoires », entendues comme des rationalisations illusoires des motifs de leurs comportements, pour s’intéresser aux vertus heuristiques de la « mise en récit » et « mise en intrigues » de leurs actions ’ »127. La mise-en-intrigue telle que l’entend Boltanski est donc le résultat de la compétence accordée aux acteurs, c’est-à-dire « ‘ l’équipement mental dont disposent les personnes pour exercer leur jugement, coordonner leurs actions pour pouvoir s’ajuster aux situations ou mener des opérations de critique ou de justification ’ », une notion fondée sur la définition chomskyenne que Nachi explicite avec les mots mêmes de Greimas128. Nous comprenons donc que les points de divergence entre Greimas et Ricœur sont ignorés au profit d’une compétence accordée à l’acteur pour narrer son action.

‘« Nous ne savons pas décrire simplement une affaire ni même une épreuve. Si des acteurs prétendent pouvoir le faire, regardons comment ils construisent leur récit. La seule démarche cohérente avec nos axiomes et nos définitions consiste à partir d’une épreuve, à regarder quels sont les personnes, les choses, les relations, les états, les transformations qui s’y manifestent et à suivre, le cas échéant, l’engagement d’un ou plusieurs êtres définis dans cette épreuve, dans une autre épreuve et ainsi de suite. 129»’

La tension implicite réside finalement dans l’intention de dire. Par son immanentisme, la sémiotique greimassienne privilégie le code à l’émetteur. Greimas libère l’énonciation de la conscience du sujet et parle alors d’ « intentionnalité » comme un acte qui n’est pas obligatoirement volontaire et conscient130. De son côté, Ricœur investit l’intention de dire de l’auteur131 :

‘« L’analyse structurale nous invite à comprendre que l’intention ou la visée du texte n’est pas à titre primordial l’intention présumée de l’auteur, le vécu de l’écrivain dans lequel on pourrait se transporter, mais ce que veut le texte, ce qu’il veut dire, pour qui obéit son injonction.132 »’

Pourtant, si le terme « intention » est largement présent en sociologie pragmatique, on se rend compte que celui-ci ne concerne pas l’intention d’énonciation, élément de divergence entre Ricœur et Greimas : il concerne les actants de narration pour reprendre la typologie mise à jour par ce dernier. Or, sur la question de l’intention de l’acteur (ou de l’agent dans le vocabulaire de Ricœur), nous voyons un point de convergence entre les deux théoriciens. Autant pour Greimas que pour Ricœur, le sujet doit vouloir pour agir ; la modalité volitive étant une première étape, virtuelle, de l’agir. Pourtant, très vite, ce point de convergence va entrainer des points de divergences. Le sujet pour Ricœur ne peut être qu’humain. Alors que pour Greimas, comme nous l’avons vu précédemment, le sujet peut être incarné par des êtres humains, des animaux, des objets ou des concepts. Nous ne pouvons nous empêcher de répéter que c’est justement sur cette modalité que la sociologie pragmatique a jugé pertinent le concept greimassien d’actant et l’a repris à son compte133. Par ailleurs, nous disions plus tôt que le vouloir ou le désir était la première étape dans la construction de l’action, point commun entre Ricœur et Greimas. Ils divergent sur l’élément restant pour considérer l’actant ou l’agent. Pour le premier, c’est finalement l’intention de faire qui actualisera l’agir.

‘« L’action est ce qui fait arriver. Entre arriver et faire-arriver, il y a un fossé logique, comme le confirme le rapport des deux termes de l’opposition à l’idée de vérité : ce qui arrive est l’objet d’une observation, donc un énoncé constatif qui peut être vrai ou faux ; ce que l’on fait arriver n’est ni vrai ni faux, mais rend vrai ou faux l’assertion d’une certaine occurrence, à savoir l’action une fois faite. Comme l’exprime le français : l’action faite est devenue un fait ; mais le rendre vrai est l’œuvre du faire. De cette opposition, résulte que la force logique d’une action ne peut être dérivée d’aucun ensemble de constatations portant sur des évènements et sur leurs propriétés. 134 »’

Pour Greimas, l’action comme terme intégré est constituée de la compétence et de la performance, soit le faire. Une fois encore, il nous semble que la sociologie pragmatique rejoint les considérations greimassiennes.

‘« Les personnes ne sont pas considérées uniquement à partir de leurs compétences135 mais aussi à partir des performances de leurs actions. (…) La sociologie pragmatique  suppose l’existence de compétences s’incarnant dans des actions et paroles. Les personnes sont dès lors considérées à la lumière de ce qu’elles font et disent. 136 »’

Finalement, il apparait que c’est la considération ricœurienne d’une précompréhension de l’action qui semble persister en sociologie de ‘ style ’ pragmatique. En 1989, dans le débat qui l’oppose à Ricœur, Greimas reconnait les limites de son approche théorique :

‘« On est forcé de reconnaître que le discours, ça bouge, qu’il y a des forces qui ne s’expliquent pas entièrement par les modalités, qu’il y a autre chose. Et c’est donc là le problème (…). D’où l’idée que derrière les structures les plus élémentaires — articulables —, de la signification (carré sémiotique), il y a un horizon ontique dont nous autres sémioticiens ne pouvons rien dire, parce qu’avec les instruments sémiotiques on n’est pas capable d’en dire quelque chose.137 »’

Et c’est dans cette logique que Greimas a opéré un tournant dans son approche, avec l’ouvrage ‘ La sémiotique des passions ’, et a ainsi ‘ « frayé son propre chemin dans les voies sinueuses des passions et des « préconditions de la signification ». »138, une dernière expression que Fontanille et Greimas utilisent pour désigner cet état originel qui s’opère antérieurement à l’action contenu dans le texte.

‘« Il convient d’imaginer un pallier de « pressentiments » où se trouveraient, intimement liés l’un à l’autre, le sujet pour le monde et le monde pour le sujet.139 » ’

Les préconditions de la signification consistent donc en un lieu imaginaire qui ne pourra être saisi que dans l’analyse du discontinu. Ce n’est donc pas une considération alternative de la signification que Greimas et Fontanille proposent ici, mais une approche complémentaire pour l’objet sémiotique. Ils ajoutent un niveau sous-jacent au niveau sémio-narratif où s’éprouvent des phénomènes tensifs et aspectuels. Plus qu’une étude ontologique des préconditions de la signification, ce qui préoccupe la sémiotique c’est la manière dont apparait la signification, c’est-à-dire comment s’organise la conversion du sensible en intelligible140.

Ainsi, dans ce réaménagement de la sémiotique narrative, le résidu en suspens de l’emprunt à Ricœur par la sociologie de ‘ style ’ pragmatique prouve la compatibilité des intérêts des sociologues avec une sémiotique greimassienne.

Notes
106.

COURTES, 1991, op. cit. p. 246.

107.

ABLALI, 2003, op. cit. p. 145.

108.

LITS, 2008, op. cit. p. 70-71.

109.

FONTANILLE, J., « Sémiotique du discours : bilan et perspectives », ‘ Horizon sémiologie ’, 2007, p. 8, [en ligne : http://semiologie.net/doc/article/semio_discours_fontanille.pdf]

110.

RICŒUR, 1983, op. cit. p. 125.

111.

Greimas lors de son débat avec Ricœur, au CPED de l’association ALEF, en juin 1980. Cité dans : PANIER, 2008, op. cit. p. 312.

112.

Nous reviendrons dans quelques pages plus précisément sur la mimesis II.

113.

RICŒUR, 1983, op. cit. p. 109.

114.

Ibid. p. 109.

115.

ABLALI, 2008, op. cit. p. 288.

116.

BERTRAND, D., L'espace et le sens, Amsterdam : Hadês-Benjamins, Actes Sémiotiques, 1985.

117.

Voir Chap. I. 3.1.

118.

LATOUR, 2007, op. cit. p. 77.

119.

BENATOUIL, 1999, op. cit. p.297. (Voir Chap. I.3.1.)

120.

LATOUR, 2007, op. cit. p. 78.

121.

LATOUR, B. & CALLON, M., « Le grand Léviathan s’apprivoise-t-il ? », AKRICH, M., et al. ‘ Sociologie de la traduction. Textes fondateurs ’, Paris : Presses de l’Ecole des Mines de Paris, 2006, p.11-32.

122.

PANIER, 2008, op. cit. p.314.

123.

RICŒUR, 1984, op. cit. p. 80.

124.

Cette affirmation est justifiée par une investigation bibliographique et référentielle des ouvrages suivants : ‘ Microbes. Guerre et Paix ’suivi de ‘ Irréductions ’ (1984), ‘ La vie de Laboratoire ’ (1988), ‘ La sciences en action ’ (1989), ‘ Nous n’avons jamais été modernes ’(1997), ‘ L’espoir de Pandore ’ (2001),‘ Un monde pluriel mais commun ’ (2003), ‘ Changer de société, refaire de la sociologie ’ (2007).

125.

RICŒUR, 1986, op. cit. p.168-176.

126.

BOLTANSKI, 1990, op. cit. p. 56.

127.

TRUC, G., « Une désillusion narrative ? De Bourdieu à Ricœur en sociologie », ‘ Tracés ’. ‘ Revue de Sciences humaines ’, 8, 2005, [en ligne : http://traces.revues.org/index2173.html)].

128.

NACHI, 2006, op. cit. p. 43.

129.

Ibid. ’ p. 75.

130.

GREIMAS & COURTES, 1993, ‘ op. cit. ’ p. 190.

131.

Paul Ricœur définit l’intention comme « la visée d’une conscience en direction de quelque chose à faire par moi » (RICŒUR, P., Soi-même comme un autre, Paris : Le Seuil, 1990, p. 86.)

132.

RICŒUR, 1986, op. cit. p. 156.

133.

Voir Chap. I. 2. 1.

134.

RICŒUR, 1990, op. cit. p. 79.

135.

Nous avons par ailleurs dévoilé que le terme de « compétence » comme de « performance » en sociologie pragmatique est dit d’inspiration chomskyenne et défini dans les mots-mêmes de Greimas.

136.

NACHI, 2006, op. cit. p.53.

137.

GREIMAS, A., « Débat du 23 mai 1989 entre A. J. Greimas et P. Ricœur », HENAULT, A., (dir.), 1994, ‘ op. cit. ’ p. 203.

138.

ABLALI, 2003, op. cit. p. 170.

139.

GREIMAS & FONTANILLE, 1991, op. cit. p. 25.

140.

FONTANILLE, J., Sémiotique du visible, des mondes de lumière,  Paris : Presses universitaires de France, 1995, p. 22.