V. 2. 1. Quand la presse people se fait astrologue ou psychologue…

V.2.1.1. Les récits d’astrologie, de morphopsychologie ou graphologie.

Certains titres de notre corpus proposent à leurs lecteurs de les aider dans leurs choix électoraux grâce à des analyses astrologiques, morphopsychologiques ou graphologiques des candidats. Ces articles sont plus descriptifs et argumentatifs que narratifs. Ils se servent d’un parcours figuratif particulier pour installer des thèmes et des valeurs en jonction avec les candidats. Trois parcours figuratifs apparaissent : les astres, l’écriture et le visage. Ces trois parcours permettent au narrateur de présenter les êtres de papier dans leurs intériorités et de leur octroyer de nombreux attributs psychologiques. Deux réflexions soulèvent la particularité de ce traitement des êtres de papier : l’installation d’un contrat de lecture et l’identité actualisée des candidats à l’élection présidentielle de 2007.

Plusieurs énonciateurs prennent place dans ces récits. La presse people ne se fait pas astrologue ou psychologue seule ; elle a besoin d’un tiers pour construire son discours et le légitimer. Plusieurs voix et plusieurs stratégies d’énonciation entrent alors en scène avec deux objectifs communs : détenir et légitimer un ‘ savoir-faire ’ pour enfin, ‘ faire-savoir ’ et aider le destinataire à faire son choix.

Il y a deux types de paroles dans ces récits dont les places varient selon la stratégie d’énonciation. La parole du journal et celle de l’expert se croisent. Quand le magazine déploie dans son propre discours une floraison de citations de l’expert, il s’approprie ce discours, le commente, le déplace : il est le narrateur. C’est le cas des articles de ‘ Gala. ’Le discours de l’expert est rapporté par un énonciateur secondaire : le narrateur du magazine. Se côtoient alors deux stratégies. Des bribes du discours primaire (toujours entre guillemets) sont proposées, faisant du contenu de la citation l’objet du discours. Mais il y a aussi une conversion du discours de l’expert en objet du discours du journaliste avec des réappropriations de ce discours primaire, à l’aide d’assertions telles que « ‘ explique Martine Boulart ’ » ou « ‘ poursuit Laurence Rateau ’ ». Selon Mouillaud et Tétu, l’objet est renversé : ce n’est plus le contenu de la citation, celui-ci est suspendu, mais la citation en tant que telle qui est l’objet du discours. Selon ces auteurs, ces deux positions de l’objet ne peuvent cohabiter dans un même discours.

‘« En vertu du fait qu’un énoncé ne peut avoir qu’une seule deixis, il ne peut y avoir qu’une seule position d’objets »603

Dans ‘ Gala ’ 723, nous trouvons des citations isolées et d’autres converties en dire. Mais, le contenu de la citation nous semble figurer comme objet du discours. Cela est appréhendable entre autres, à partir de l’utilisation de l’indicatif, l’effacement des guillemets pour certaines descriptions et l’explicitation de l’objet du discours.

‘« Marie-George Buffet a la physionomie d’une femme de terrain, ancrée dans la réalité. » (Sans guillemets)
« La bouche serrée d’Arlette Laguiller est la marque distinctive des gens qui ne parlent pas à tort et à travers. » (Sans guillemets)
« Sarkozy, Royal… dévoilés par la morphopsychologie. »
« Notre expert les a démasqués. »
« Les candidats ont tous leurs petits secrets ? Grâce à la morphopsychologie, ils ne peuvent plus les cacher. »604

Dans d’autres récits, l’expert est lui-même le narrateur du récit. Ainsi dans ‘ VSD ’, l’expert détient la parole. La présence d’un « je » est, cependant, confrontée à celle d’un « nous » et d’un « il » dans la titraille. Le magazine est alors le Destinateur-manipulateur et l’adjuvant : il confère à l’expert un pouvoir-dire en lui donnant un support et en le présentant dans la titraille – il fait dire et l’aide à le dire.

‘« C’est à la lumière de ces connaissances que j’ai décrypté la carte du ciel des candidats, déclarés ou non, à l’Élysée. » (Dans le texte)
« Notre astrologue, qui rédige en ce moment un livre, « Le pouvoir du ciel », décrypte ce que les étoiles réservent aux principaux prétendants à l’Elysée » (en sous titre du dossier) 605

Il y a dissociation de la parole de l’expert et de la parole du magazine.

‘« Le journal, en tant que reproducteur du discours, est dans une position ambiguë par rapport à leurs énonciateurs. Dans la mesure où il est une « chambre d’échos », il est tributaire des voix qu’il reproduit (du coup, lui-même est sans voix) mais il est maître du statut qu’il leur assigne, c’est-à dire de leur pouvoir d’assertion sur le réel. 606 »’

Dans la confrontation de ce « je » et de ce « il » réside une « concurrence dont le réel est l’enjeu »607. La fin de cette concurrence, pour ‘ VSD, ’se situe en dernière page du dossier sur le thème astral des candidats où figure un article d’un journaliste de ‘ VSD ’ intitulé « ‘ Retour sur terre ’ » et commençant par : « ‘ Loin des conjonctions astrales… ’ ». Si le jeu de mots entre « terre » et « astre » est évident, le « ‘ retour sur terre ’ » renvoie, indéniablement, au réel, sanctionnant le discours précédent sur les astres. Le magazine a été le destinateur-manipulateur et l’adjuvant du dire de l’expert et conclut le dossier comme un destinateur-judicateur, en se distanciant du discours qu’il a permis de mettre en scène. La tension entre les deux voix du discours est moins évidente dans les articles d’‘ Ici-Paris ’et de ‘ Paris-Match ’. Le sous-titre du premier montre que nous sommes en présence de deux énonciateurs : « Grâce à la graphologue Josiane Borgazzi, découvrez avant le deuxième tour de la présidentielle leurs principaux traits de caractère, leur tempérament et leur personnalité. », ’ mais l’identification des instances d’énonciation s’arrête là. En effet, dans le récit qui suit, aucune citation ne permet de différencier les deux instances, aucune signature ne permet de savoir qui parle. Il y a amalgame des deux voix que l’on retrouve chez ‘ Paris-Match ’avec une signature double : celle de l’expert et celle du journaliste. La forme du récit ne permet pas, pour autant, de différencier ces deux voix : une fois encore, c’est la titraille qui le permet : « On ne peut prévoir le choix des urnes mais Françoise Hardy a vu leurs forces et leurs faiblesses. » et la légende d’une photo de l’expert : « « L’astrologie est une science humaine » assure Françoise Hardy, passionnée depuis ses 18 ans » 608.

Quelles que soient la stratégie d’énonciation et la place donnée aux deux énonciateurs et à leurs paroles, la question de la légitimation de ces discours s’impose.

‘« Produire le réel et produire le vrai sont les deux grandes stratégies dont dispose le locuteur pour imposer son discours. 609 »’

L’expert est l’astrologue ou le psychologue invité pour son ‘ savoir-faire ’ à produire une analyse. Sa présentation au travers de son nom propre et de son statut permet une première légitimation du discours par sa dissociation avec le narrateur de la presse people.

‘« Grâce à la graphologue Josiane Borgazzi »
« Analysés par Laurence Rateau, graphologue »610

La présence de l’expert légitime l’énonciation mais, dans un parcours parallèle, le récit légitime l’expert en le renvoyant à un univers scientifique ou par l’évocation de sa bibliographie en note de bas d’article.

‘« Notre astrologue, qui rédige en ce moment un livre, « Le pouvoir du ciel » »
« Martine Boulart, ancienne élève du docteur Corman et présidente de la société française de morphopsychologie »611

Mais l’appartenance de l’expert à un univers scientifique déploie, par ailleurs, dans certains cas, une légitimation de la science612 même qui offre cette analyse.

‘« Même si Colbert l’a écartée de l’Académie des sciences en 1666, l’astrologie a fait des progrès depuis les travaux de Gauquelin du CNRS, qui ont mis en valeur la notion de planète dominante »
« L’astrologie est une science humaine »
« Cette approche de l’humain, mise au point par le psychiatre Louis Corman au début du siècle dernier, est avant tout un art basé sur l’observation des caractéristiques du visage. Le bâti osseux révèle ainsi la quantité d’énergie dont ils disposent, les yeux, le nez et la bouche, la qualité de leurs échanges avec le monde extérieur, les hémifaces (moitiés du visage) droite et gauche, le sens de leur évolution, le modelé (l’enveloppe de chair), leur degré de socialisation et de maturité (…) Pour de nombreux spécialistes, cette technique d’analyse est complémentaire de la Process Communication Management (PCM), une charte établie par le psychologue américain Taibi Kahler mettant en évidence six types de personnalité en fonction du mode de perception du monde de l’individu et de ses croyances. » 613

Légitimation de l’expert et légitimation de la science poursuivent leur chemin, dans les articles sur l’astrologie, désamorçant les critiques et les doutes quant à de telles analyses. ‘ VSD ’ choisit, dans cette optique, de désarmer la critique en critiquant d’autres techniques d’analyse : la psychanalyse et les sondages.

‘« Faire de l’astrologie, c’est voyager dans les mots, les concepts. C’est décoder en partant du plus grand au plus petit. Tout est symbole, comme le décrivait Carl Gustav Jung. La psychanalyse n’est pas une science. L’astrologie, non plus. Ce n’est pas grave... »
« Loin des conjonctions astrales, les états-majors des candidats, putatifs ou déclarés, préfèrent, pour le moment encore, croire à d’autres augures : les instituts de sondages, dont ils savent pourtant qu’ils se trompent régulièrement depuis une vingtaine d’années. » 614

Paris-Match ’, de son côté, oppose deux types d’astrologie et invite le lecteur à déplacer ses doutes vers « ‘ l’astrologie simpliste ’ » pour blanchir l’astrologie qu’il propose : « ‘ l’astrologie sérieuse ’ » 615.

Légitimation de la parole, légitimation de l’expert et légitimation de la science contribuent ainsi à la construction de la compétence du ‘ savoir-faire ’ et à l’établissement d’un contrat de lecture consistant à partager un savoir avec le lecteur. Comme nous l’avons évoqué plus tôt, l’objectif explicite de ces articles est de proposer une lecture psychologique ou astrologique des candidats. Mais cet objectif est pris dans une volonté de dépasser l’évident ou l’affiché pour apporter une analyse qui raconte les candidats mieux qu’ils ne le font ou ne veulent le faire : le principe de révélation est éprouvé.

‘« Angoisses, blessures, ils n’ont pas tout dit »
« Décryptés par notre graphologue, les candidats se révèlent bien différents de l’image qu’ils aimeraient donnés »
« Quelle est la véritable personnalité de celui ou celle qui va bientôt diriger la France ? (…) Qui sont vraiment Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ? » 616

Finalement, l’objet du discours est moins de rendre compte d’un discours premier que de décrypter la personnalité des candidats pour enfin résoudre l’indécision des lecteurs.

‘« On ne peut prévoir le choix des urnes mais Françoise Hardy a vu leurs forces et leurs faiblesses. »
« C’est à la lumière de ces connaissances que j’ai décrypté la carte du ciel des candidats, déclarés ou non, à l’Élysée. »
« Grâce à la graphologue, Josiane Borgazzi, découvrez avant le deuxième tour de la présidentielle leurs principaux traits de caractère, leur tempérament et leur personnalité. Après, ce sera à vous de juger. »
« Les candidats ont tous leurs petits secrets ? Grâce à la morphopsychologie, ils ne peuvent plus les cacher. Vitrine ouverte sur l’intériorité des individus, leurs émotions et les forces inconscientes qui les structurent. Angoisses, blessures, ils n’ont pas tout dit. »
« Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal démasqué par leur écriture. Décryptés par notre graphologue, les candidats se révèlent bien différents de l’image qu‘ils aimeraient donner. »617

Le contenu du discours premier (celui de l’expert) figure comme l’objet du récit, cela nous amène à saisir le contrat de lecture proposé dans ces articles.

Le contrat de lecture
PN d’usage
Expert (Destinateur Informé) U savoir-faire → Narrateur U savoir
PN de base
Narrateur (Destinateur informé) U savoir → Narrateur U faire-savoir 618
PN visé
Lecteur (Destinataire non-informé) U savoir → Electeur U décision

La particularité de ces articles s’installe donc d’une part dans les stratégies d’énonciation mais surtout dans l’explicitation de ces stratégies. Greimas définit le récit comme tout « ‘ discours narratif de caractère figuratif comportant des personnages qui accomplissent des actions ’ »619. L’objet du discours étant le contenu des citations, les actants de narration sont les candidats à l’élection présidentielle de 2007. Ces êtres de papier sont conjoints ou disjoints de valeurs : ils sont sujets d’état mais jamais de faire. Les sujets de faire, ce sont les astres, la forme de l’écriture ou du visage, des sujets de faire qui ne sont pas sujets de la performance mais Destinateur : ils font faire, ils réalisent la jonction entre le candidat et une compétence : « ‘ la compétence est un savoir-faire, elle est ce quelque chose qui rend possible le faire ’ »620. Ainsi, les astres ou la forme du visage ou de l’écriture créent la possibilité d’une action : mais cette action n’est jamais réalisée dans ces récits. Or, le discours narratif se définit comme « ‘ une suite d’états, précédés ou suivis de transformations ’ »621. La représentation de la relation entre états et transformation est rendue possible par le programme narratif (PN) comme un enchaînement réglé subsumant un sujet d’état en relation de conjonction (ou de disjonction) avec un objet et un sujet de faire en relation avec une performance qu’il réalise. La transformation est absente et aucune performance n’est mise en scène dans ces récits. Ce sont donc des récits avortés ou embryonnaires ne dépassant jamais la situation initiale. Si certains verbes factifs sont présents, ils sont soit déclinés au futur ou au conditionnel prouvant la non-réalisation des actions, soit relatifs au Destinateur.

‘« Le chef de l’UMP aurait, quant à lui, accompli un gros travail sur lui-même pour s’imposer à la tête de ses troupes. »
« Elle gagnera certainement plus de sièges de député à l’Assemblée en 2007. »
« La dominante Mars-Pluton fait d’elle une femme de pouvoir capable d’une fermeté inébranlable » 622

Le récit people se focalise sur ce qui caractérise le personnage dans son intériorité et dans son intimité ; il se concentre sur les intérêts, les désirs et les attributs psychologiques du personnage dans son action ou à la suite de son action. Les astres, la forme de l’écriture ou du visage permettent de dévoiler l’intériorité des candidats de l’extérieur623, sans enjeu de pertinence par rapport à une action narrativisée.

‘« Les personnages se voient souvent attribuer des traits psychologiques, voire des pensées ; et même si le récit journalistique ou les sources s’appuient sur des actes ou des témoignages pour ce faire, les figures ainsi dessinées fonctionnent sur un mode imaginaire fictionnel.624 »’

On retrouve, ainsi, une des particularités du récit people, bien que ce récit ne soit réalisé complètement du fait de l’absence de performance. Par ailleurs, cela crée la jonction avec une multitude de valeurs, sans rapports les unes avec les autres. Les valeurs s’enchaînent produisant une liste des attributs psychologiques intérieurs des candidats.

Mais, par ailleurs, le jeu entre les deux énonciateurs – expert et journaliste – est élargie à un troisième énonciateur : les astres, les traits du visage ou l’écriture. Ils incarnent un destinateur du récit dont on restitue la parole: ils disent ce qui est ou ce qui va arriver.

‘« Ce que révèle leur visage »
« Des petites lignes en disent parfois plus que tous les longs discours ! »
« La conjonction de la Lune natale en Poissons (…) indique une forte aspiration à faire cavalier seul, autrement dit à émerger de son groupe d’appartenance en s’en affranchissant radicalement »
« Son écriture vibrante est révélatrice d’un esprit vif »625

Ce premier discours, celui des astres, de l’écriture ou de la morphologie, est un effet de fiction qui légitime le discours de l’expert et du journaliste. En octroyant un dire à ces objets, on leur attribue un rôle de source (au sens journalistique du terme) authentifiant ce qui est dit ; l’expert ou le journaliste devenant alors les traducteurs et les porte-parole et non pas les producteurs d’un discours qui pourrait être soumis aux critiques. Plus loin, les astres détiennent un autre rôle : ils sont sujets de faire et donc disent ce qui est, ce qui va arriver mais, par ailleurs, font que ca est et que ca arrive. Ils ont un rôle prophétique : ils sont Destinateur et destinateur.

‘« Ce qui devrait être un obstacle, c’est son Jupiter. Il y a opposition avec la Balance, signe de Marianne. On voit mal comment il pourrait y avoir un consensus national assez fort pour aller au-delà du premier tour. Cela n’empêche nullement de faire un score honorable mais pas au point de rafler la mise. »
« Mais les transits de Jupiter sont bons, sur le thème d’Olivier Besancenot. Il arrivera, malgré tout, à obtenir des satisfactions personnelles dans tel ou tel combat contre l’injustice et les inégalités. » 626

L’énoncé prophétique renforce la virtualisation du récit : en projetant la performance au futur et/ou au conditionnel, celle-ci ne peut être effective dans cet énoncé et le récit ne peut se réaliser.

Notes
603.

MOUILLAUD & TETU, 1989, op. cit. p. 134.

604.

Gala 723.

605.

VSD 1531.

606.

MOUILLAUD & TETU, 1989, op. cit. p. 134.

607.

Ibid. p. 134.

608.

Celui-ci figure comme un cas intéressant : il est le seul à ne pas installer un expert scientifique ou publiant comme instance d’énonciation. Françoise Hardy, « ‘ passionnée depuis ses 18 ans ’ », remplit ce rôle : people plutôt que scientifique.

609.

MOUILLAUD & TETU, 1989, ‘ op. cit ’. p. 147.

610.

Ici-Paris 3226, Gala 725.

611.

VSD 1531, ‘ Gala ’723

612.

Nous éviterons le débat sur la qualification de l’astrologie, la morphopsychologie ou la graphologie comme science : nous nous intéressons à la manière dont ces récits les construisent comme science et ignorerons la justesse ou la pertinence de cette légitimation.

613.

VSD 1531, ‘ Paris-Match ’ 3007, ‘ Gala ’ 723.

614.

VSD 1531

615.

Paris-Match ’ 3007 

616.

Gala 723, Gala 725, Ici-Paris 3226.

617.

Paris-Match ’ 3007, VSD 1531, ‘ Ici-Paris ’ 3226, ‘ Gala ’ 723, ‘ Gala ’ 725

618.

Notons qu’il peut y avoir syncrétisme de l’expert et du narrateur, comme explicité plus haut.

619.

GREIMAS & COURTES, 1993, op. cit. p. 307.

620.

Ibid. p. 53.

621.

Ibid ’. p. 134.

622.

Gala 723, VSD 1531, ‘ Paris-Match ’ 3007 

623.

DUBIED, 2009, op. cit. p. 59.

624.

DUBIED, 2008 (a), op. cit. p. 149.

625.

Gala 723, Gala 725, Paris-Match 3007, Ici-Paris 3226.

626.

VSD 1531 (x2)