VI. 2. Les identités médiatiques des petits et moyens candidats

VI. 2. 1. Les petits candidats.

Dans cette partie de notre propos, nous regroupons à la fois les candidats dits « petits » et « minuscules ».

C’est dans leur état de grandeur que l’absence des deux premiers se justifie. Gérard Schivardi et Frédéric Nihous ne sont cités et considérés que dans trois articles issus de la presse people entre le 17 novembre 2006 et le 14 mai 2007 ; trois articles focalisés sur tous les candidats de l’élection présidentielle de 2007.

Ici-Paris 3221 ’ « Pour qui votent les people ? »
VSD 1547 ’ « Les secrets de campagne » ‘
Paris-Match
’3020 « Mais comment font-ils ? Voici les trucs qui permettent aux candidats de tenir sur la longueur. »

Ces deux candidats sont toujours énoncés à partir de l’identification de leur parti, et donc comme représentant d’un collectif.

‘« Il représente le parti des travailleurs »
« Leader du CPNT »
« Soutenu par le parti des travailleurs »
« Représentant du parti chasse, pêche, nature et traditions »
« Soutenu par le parti des travailleurs »
« Frédéric Nihous, de Chasse-Pêche-Nature-Traditions » 790

Cette désignation dans le monde civique permet alors de justifier leur présence parmi les autres candidats, mais le récit les renvoie, avant tout, au monde domestique. ‘ Ici-Paris ’ indique une disjonction entre chacun de ces candidats et les peoples et les conjoint alors à leur famille :

‘« Cousin proche de Marie-George Buffet »
« Il n’a pas de célébrités à ses côtés. Mais à 39 ans, ce juriste de formation (…) peut assurément compter sur l’appui de sa femme et ses deux fils » 791

Etant donné cette faible visibilité, il est difficile de re-construire une identité médiatique de ces candidats. Le lecteur de cette presse n’a aucune piste pour identifier leur position politique ou les reconnaître puisque, hormis ces trois titres‘ , ’ ils n’apparaissent pas dans les autres titres, même dans des articles dont la prétention est de traiter des candidats à l’élection présidentielle. Sans visibilité, il y a impossibilité d’accéder à la reconnaissance. La conclusion d’un article de ‘ Voici ’ sur l’engagement des peoples pour un homme politique nous semble indiquer le rapport entre visibilité, reconnaissance et grandeur dans le monde civique.

‘« Et même si certains candidats n’ont pas de people pour les soutenir, rien ne vous interdit de voter pour eux… »792

Le narrateur offre donc l’autorisation, ou plus précisément, nie l’interdiction de ‘ ne pas pouvoir voter ’ pour un inconnu, un candidat qu’on ne reconnaît pas et qui n’est pas reconnu. Ce ‘ pouvoir-faire ’ est pris dans une double négation : « ‘ rien n’interdit ’ », qui pose les frontières d’une non-naturalité de voter pour un inconnu plutôt que pour un re-connu. Il y a, dans leur in-visibilité, la compétence de ‘ ne-pas-pouvoir-faire ’.

Les articles qui mettent en scène les petits candidats sont de façon dominante des articles traitant de plusieurs candidats, exception faite d’un article de ‘ Gala ’ consacré à José Bové793.

Ici-Paris ’3221 : 12 candidats‘
VSD
’1547 : 12 candidats.
Paris-Match ’3020 ‘ : ’12 candidats
Public ’196 : NS – SR – FB – JMLP – OB – AL – JB.
Gala ’ 711 : NS – SR – FB – JMLP – MGB – PDV – DV – AL.
Gala ’716 : NS – SR – FB – JMLP – DV.
Gala ’ 718 : NS – SR – FB – JMLP – MGB – PDV.
Gala ’ 723 : NS – SR – FB – JMLP – MGB – PDV – DV – AL – JB – OB.
Gala ’722 : NS – SR – FB – JMLP – JB.
VSD ’1548 : NS – SR – FB – JMLP – AL – MGB – OB.
VSD ’ 1531 : NS – SR – FB – JMLP – MGB – DV – OB – PDV – AL.
VSD ’1536 : NS – SR – FB – JMLP – PDV – MGB.
Voici ’1014 : NS – SR – FB – JMLP – DV – MGB – OB – PDV – JB – AL

Un des quatre candidats les plus visibles apparait toujours dans les articles où sont mis en scène les petits candidats794. Ces douze articles sont pour la plupart des « immortelles de campagne ». Ce sont des récits avortés, ne dépassant le stade de la situation initiale pour les articles psychologiques ou astrologiques795. Quand il s’agit du soutien des peoples, ce sont des récits où le candidat est l’objet de conjonction, sa construction identitaire étant indirecte et fondée sur des états796. Enfin, ce sont des articles qui enchainent les candidats à partir d’un thème (le patrimoine, les enfants, le salon de l’agriculture, les secrets de campagne797) ; les actions narrativisées étant multiples et survolées. ‘ Gala ’ est le titre qui, au travers de nombreuses « immortelles de campagne », met le plus en scène ces petits candidats : six articles sur douze ont pour êtres de papiers au moins un des petits candidats.

De ce traitement, il est difficile de définir une identité médiatique pour chaque petit candidat, ceux-ci étant rarement le sujet d’un faire. Chaque petit candidat est doté de différents modes d’existence développant l’axe paradigmatique de notre considération de l’identité médiatique. Pourtant, ces articles empêchent une existence narrative épaisse et peinent à développer l’identité médiatique sur son axe syntagmatique. Pour cela, nous précisons nos schémas798 par des losanges799 qui représentent les attributs identitaires sans que ceux-ci n’aient été installés dans une suite d’état et de transformations800.

[Figure 36 : L'identité médiatique de Philippe De Villiers]
[Figure 36 : L'identité médiatique de Philippe De Villiers]

Philippe de Villiers est le plus petit des petits candidats. Bien qu’il apparaisse dans sept récits de notre corpus801, il n’y est mis en scène que comme sujet d’état conjoint avec un seul objet. Seul ‘ Gala ’ et ‘ VSD ’ lui octroient deux attributs identitaires différents mais ce, au travers d’une analyse graphologique et de son thème astral, laissant le récit, comme nous l’avons précisé, à un stade initial et un statut embryonnaire. Cependant, de ces récits, un élément de son identité médiatique émerge massivement : celui du parcours thématique du refus et de la peur.

‘« Philippe De Villiers, lui aurait tendance à ne se sentir à l’aise que dans un milieu choisi »
« Philippe de Villiers aura défendu la France contre l’Europe »
« La lune noire est le symbole du refus, du non ! Non à la constitution européenne, non à l’entrée de la Turquie »
« Comme Patrice Rio (footballeur un peu connu en 1982), vous avez peur des barbus ? Votez Philippe De Villiers. » 802
[Figure 37 : L'identité médiatique d'Olivier Besancenot]
[Figure 37 : L'identité médiatique d'Olivier Besancenot]

L’identité médiatique d’Olivier Besancenot est construite à partir de trois grands axes : son activité politique développée à partir de différents attributs identitaires tels que son militantisme, son engagement, sa position anticapitaliste, son ‘ être à gauche ’ et sa grandeur, sa profession qui le renvoie implicitement à son ancrage à gauche et, enfin, divers attributs psychologiques (rebelle, combattant, cérébral, torturé). Olivier Besancenot est présenté majoritairement dans le monde civique, les attributs psychologiques qui lui sont conjoints corroborent la figure de l’opposant et du révolutionnaire et la figure de militant issu d’un petit parti devant se battre pour s’imposer.

‘« La LCR a acheté une laguna d’occasion conduite par les militants (…) pendant que le candidat essaye de dormir. Le problème c’est que les meetings sont organisés non pas en fonction de la proximité des villes mais en fonction de la disponibilité des salles »
« Mars, planète du combat gère ces deux signes. Voici un tempérament bien trempé. Pas forcément étonnant qu’il aime la boxe française ou le sport en général (…) Il arrivera malgré tout à obtenir des satisfactions personnelles dans tel ou tel combat contre l’injustice et les inégalités »803
[Figure 38 : L'identité médiatique de Marie-George Buffet]
[Figure 38 : L'identité médiatique de Marie-George Buffet]

De son côté, Marie-George Buffet est essentiellement renvoyée à son ancrage politique et aux principes qui en découlent : la solidarité et le partage.

‘« Comme Sophie de la Rochefoucauld (qui a joué dans Cordier, juge et flic et dans PJ), vous pensez que les rôles de Sharon Stone devraient être mieux partagés ? Votez Marie-George Buffet ! 804»’

Sa condition de femme est, de la même façon, invoquée comme moyen de son ancrage politique et de son engagement.

‘« La féministe Marie-George Buffet estime que « toute femme est capable de penser indépendamment de l’homme qu’elle aime ». 805»’
[Figure 39 : L'identité médiatique de Dominique Voynet]
[Figure 39 : L'identité médiatique de Dominique Voynet]

Ainsi, comme pour Olivier Besancenot, les attributs psychologiques et les éléments identitaires sont mobilisés pour définir son ancrage politique et comme preuve de son engagement et de son militantisme.

A l’inverse de ses deux prédécesseurs de gauche, Dominique Voynet est incarnée à partir de figures pouvant être contradictoires les unes aux autres.‘ Gala ’ l’installe dans le monde domestique et lui octroie une dépendance à sa famille en parallèle de son engagement et ses convictions forte d’écologiste tandis que le numéro 1531 de ‘ VSD ’ la figure comme une femme indépendante. Par ailleurs, dans‘ VSD, ’ sa grandeur négative – elle est un petit candidat – est toujours signifiée comme Destinateur pour le maintien et la confirmation de son ancrage politique et de son engagement pour l’écologie. Ce dernier est, d’ailleurs, signifié dans chacun des articles qui la mettent en scène, justifiant sa conjonction avec des objets issus autant du monde civique que du monde domestique.

‘« Autre refuge : l’île de Groix, où la candidate des Verts possède une maison de pêcheur »
« Cette enseignante de 28 ans a grandi selon les principes écolo d’une mère totalement engagée »806
[Figure 40 : L'identité médiatique d’Arlette Laguiller]
[Figure 40 : L'identité médiatique d’Arlette Laguiller]

Arlette Laguiller apparaît, elle, dans huit articles de notre corpus. Elle est majoritairement mobilisée à partir du monde civique, révélé par son être-à-gauche, son être-candidate, son militantisme et ses convictions politiques.

La campagne présidentielle de 2007 est la sixième (ou cinquième pour ‘ Ici-Paris ’) et la dernière de cette candidate. La presse people se saisit de ce fait pour rendre compte de l’engagement et de l’historique de sa candidature en insistant particulièrement sur le caractère ultime de cette campagne807.

‘« Arlette Laguiller achève sa carrière par son score le plus bas. A 67 ans, la candidate de Lutte ouvrière tire sa révérence mais refuse qu’on l’enterre »
« Après 47 ans de militantisme, la candidate de Lutte Ouvrière vient d’achever sa sixième et dernière campagne »
« La candidate de Lutte Ouvrière a annoncé que c’était la 5ème et dernière fois qu’elle se présentait à l’élection présidentielle »
« Si c’est bien la dernière campagne d’Arlette, elle devrait en tous cas partir la tête haute »
« Ce sera son ultime meeting puisque c’est sa dernière campagne »808

Ainsi, la figure ‘ « incontournable du monde politique  ’», de « ‘ l’éternelle candidate  ’»809, est construite autour de la fidélité et de la permanence autant dans le monde civique que domestique. Modestie, absence d’apparat et fidélité en amitié corroborent son ancrage politique et la persistance de son engagement.

‘« Elle voulait soutenir une femme. Et comme Arlette Laguiller était trop mal habillée… »
« La plus modeste c’est elle ! C’est simple, l’éternelle candidate ne possède rien, à part sa voiture achetée en 2000. »
« Arlette Laguiller vit dans une HLM en Seine-Saint-Denis et n’est propriétaire de rien… hormis sa Clio. »
« Le visage d’Arlette Laguiller, redressé et plat de chaque côté, caractéristique d’une femme réfléchie et déterminée, dont les convictions n’ont jamais varié. Son nez, très serré, est le signe que, dans les relations affectives, elle n’ouvre pas son cœur facilement - mais que son amitié, une fois acquise, sera sincère et durable. »
« Elle demeure d’un fidélité à toute épreuve aux idées qu’elle a toujours défendue » 810
[Figure 41 : L'identité médiatique de José Bové]
[Figure 41 : L'identité médiatique de José Bové]

Enfin, dernier des petits candidats investis, José Bové n’est pas le petit candidat le plus médiatisé dans notre corpus. Pourtant, il est celui dont l’identité médiatique est la plus épaisse. ‘ Gala ’participe largement à cette identité en lui octroyant une visibilité à laquelle les autres petits candidats n’accèdent pas811. En effet, si l’hebdomadaire lui consacre un récit complet, il le cite, par ailleurs, dans une « immortelle de campagne » en lien au passé et à l’enfance des candidats812. José Bové est donc le seul petit candidat sur lequel le lecteur connaît certaines informations relatives à son enfance et particulièrement aux rapports qu’il entretient avec son père. A l’inverse, José Bové apparaît très peu dans ‘ VSD ’ : il détient la même visibilité dans cet hebdomadaire que les candidats « minuscules », les autres petits apparaissant dans plusieurs récits issus de ce magazine.

Deux éléments de son identité médiatique détonnent. La première résulte d’une floraison de surnoms pour désigner le candidat :

‘« L’ennemi de la malbouffe »
« L’Attila des McDo »
« José Le magnifique »
« L’Astérix des Causses »
« Le guerrier moustachu »
« Le Robin des bois du Larzac » 813

Ces surnoms dévoilent un compromis entre particularisme et collectif, entre monde domestique et monde civique : ils individualisent l’action politique. Mais ce compromis est déplacé dans le monde de l’opinion. Le surnom engendre une re-nommée particulière du candidat en effaçant son nom : il est la preuve de sa reconnaissance et la produit simultanément. Les surnoms construisent, par là même, l’identité médiatique du personnage dans le parcours figuratif du guerrier et du combattant en se référant à des combattants issus de la culture populaire française tels que, Astérix, Robin des Bois ou Attila. Mais ces surnoms sont aussi révélateurs d’une triple désignation de l’engagement de José Bové : il est écologiste, antilibéral et révolutionnaire. Si ces engagements n’apparaissent pas comme contradictoires, leur différenciation relève une confusion quant à la position politique de ce dernier. Pour ‘ Public ’et‘ Gala ’723, son engagement politique tient du combat et de la révolution sans pour autant l’installer dans un combat précis et ancré politiquement : José Bové est celui qui « ‘ veut changer le système ’ » et qui a « ‘ un coté révolutionnaire, terrien et résistant (…) l’un des rares à se mouiller et à aller au bout de ses idées ’ », il est le « ‘ rebelle type, qui ne mesure pas toujours les risques qu’il prend  ’»814. Pour ‘ Ici-Paris ’, il est le « ‘ candidat de la gauche antilibérale ’ », pour ‘ VSD ’, « ‘ l’altermondialiste ’ »815. Finalement, les deux récits de ‘ Gala ’qui construisent une identité narrative de José Bové cumulent différentes désignations : il est le « ‘ leader altermondialiste ’ » d’un « ‘ combat écolo ’ », auteur de « ‘ brûlots antilibéraux ’ », qui veut « ‘ la lutte finale ’ », « ‘ pour sauver le monde ’ »816 ou « ‘ le plus célèbre arracheur de plants d’OGM en France ’ » qui « ‘ s’est construit en opposition à l’autorité ’ ‘ (…) comme un gamin qui règle ses comptes ’»817. L’attribut psychologique de la rébellion issu du monde domestique est donc transposé vers le monde civique. Enfin, deux derniers éléments issus du monde domestique participent à son identité médiatique. Gala 717 le conjoint à sa compagne, qui joue le rôle d’adjuvant pour son combat.

‘« Tandis (…) que Ghislaine mitonne un petit gratin à la tome de brebis, José se triture les neurones pour sauver le monde (…) c’est dans son humble quotidien que notre guerrier moustachu puise sa force »818

Enfin, la moustache, objet du monde de l’opinion, puisque de l’ordre du paraître et du corps artificiel, est déplacée vers le monde civique dans ‘ Voici ’. Cet hebdomadaire fait de la moustache le symbole du personnage et l’objet du vote.

‘« Comme Anémone, vous aimez les moustachus (depuis qu’ils se sont rasés, elle ne parle plus à Michel Blanc et Gérard Jugnot), votez José Bové. »819

La moustache est ajoutée à la pipe et/ou à la figure du fumeur comme signifiant de l’identité médiatique de José Bové.

‘« Campé bien droit dans de vieilles charentaises, pipe au bec, (…) l’Attila des McDo a l’aura d’un père tranquille »820

Ainsi, la confusion de sa position politique, les surnoms et la « ‘ sémiotisation du visage de José Bové  ’»821 par la moustache et la pipe, révèlent une identité construite sur un compromis entre monde civique et monde domestique transposé dans le monde de l’opinion, pour une reconnaissance et une visibilité qui suffisent à son ancrage et sa position politique. Si des objets du monde domestique et du monde de l’opinion épaississent les identités médiatiques des autres petits candidats, la transposition de ces objets s’observe toujours dans un mouvement qui va du monde domestique ou de l’opinion vers le monde civique, ce dernier contenant l’identité médiatique. Le chemin plus complexe de la figure de José Bové rend compte d’un mélange des mondes comme dynamique productrice de l’identité médiatique ; une complexité que l’on retrouve pour les moyens et grands candidats.

Notes
790.

Ici-Paris ’ 3221 (x2), ‘ VSD ’1547 (x2) et Paris-Match (x2)

791.

Ici-Paris ’ 3221 (x2)

792.

Voici 1014.

793.

Gala 717.

794.

Toujours à l’exception de l’article de Gala consacré à José Bové : Gala 717.

795.

Gala 723, VSD 1531.

796.

Ici-Paris 3221, Public 196, Voici 1014.

797.

Gala 711, Gala 716, Gala 718, VSD 1547.

798.

Cf. Chap. III. 3. 3. pour la définition de l’identité médiatique et l’explicitation des schémas appliqués ici.

799.

Les « immortelles de campagnes » établissent une liste d’attributs psychologiques sans que ceux-ci ne soient débrayés dans des enchainements permettant de concevoir l’axe syntagmatique.

800.

L’axe syntagmatique révèle le sens du récit. Si les différents récits sont répartis sur cet axe, c’est dans un souci de visibilité, leur position n’a pas de valeur, ici.

801.

Il est mis en scène, en plus des titres apparaissant dans la figure n°36, dans Paris-Match 3020 et Ici-Paris 3221.Cependant, le premier ne le mobilise que dans la performance de manger « ‘ des oranges et des bananes ’ » et de se coucher tôt pour tenir lors de la campagne présidentielle, le second le conjoint de « ‘ Patrice Rio, ancien joueur emblématique du FC Nantes ’ » sans dire autre chose. La faible pertinence de ces éléments pour son identité médiatique fait disparaître ces titres de notre figure.

802.

Gala 723, VSD 1547, VSD 1531, Voici 1014.

803.

Paris-Match 3020, VSD 1531.

804.

Voici 1014.

805.

VSD ’ 1536.

806.

Gala 711, Gala 716

807.

Le récit de VSD 1531 est un récit astrologique qui n’est jamais réalisé, il ne peut donc être figuré sur l’axe syntagmatique. Il apparaît pourtant, ici, dans la figure n°40 de l’identité médiatique d’Arlette Laguiller car il décline, à son sujet, dans un premier paragraphe, un énoncé à propos de sa dernière campagne qui n’est pas pris dans la narration sur les astres mais qui sert à introduire le thème astral de la candidate de Lutte Ouvrière.

808.

VSD 1548 (x2), Ici-Paris 3221, VSD 1531, VSD 1547

809.

VSD 1531, Gala 711

810.

Voici 1014, Gala 711 (x2), Gala 723, Ici-Paris 3221.

811.

Cette posture priviligiée de José Bové dans Gala corrobore la ligne éditoriale de l’hebdomadaire qui tend à encenser les personnages simples et sincères, deux attributs identitaires que Gala octroie à José Bové et François Bayrou.

812.

Gala 722.

813.

Paris-Match 3020, Gala 717 (x4), Ici-Paris 3221.

814.

Public 196 (x2), Gala 723.

815.

Ici-Paris 3221, VSD 1547.

816.

Gala 717.

817.

Gala 722.

818.

Gala 717.

819.

Voici 1014.

820.

Gala 717.

821.

OUARDI, S., « On nous a raconté l’anti-mondialisme, on nous a raconté José Bové… », ‘ Communication et langages ’, 152, 2007, p. 52.