Elle est le Destinateur-manipulateur à l’origine de la conjonction de Nicolas Sarkozy avec François de La Brosse⁹⁵⁸, José Frèches⁹⁵⁹, David Martinon⁹⁶⁰, Rachida Dati⁹⁶¹ et de son maintien au ministère de l’Intérieur⁹⁶². Elle est aussi à l’origine de la disjonction entre son époux et Brice Hortefeux, « avec qui Cécilia a toujours entretenu des relations en demi-teinte »⁹⁶³, « lourd de sens, quand on sait que, sans en être la cause directe, Brice Hortefeux, a pesé dans le départ de Cécilia pour New York »⁹⁶⁴.

En tant que Destinateur-manipulateur, elle est, par ailleurs, mise en scène à partir du surnom « Le spectre », cité dans ces deux titres mais absent de Paris-Match.

Ainsi, l’écart entre l’épouse réservée qui choisit « la musique » et « la scénographie de l’arrivée de son héros », qui accueille « chaque invité de marque »⁹⁶⁶, et le « spectre », découvre l’écart entre l’homme soutenu de Paris-Match et le « candidat sous influence »⁹⁶⁷ de VSD et Gala. La posture éditoriale de ces deux hebdomadaires renforce la dépendance de Nicolas Sarkozy à l’égard de ses proches et, plus précisément, ici, à l’égard de sa femme : « Nicolas Sarkozy voit en sa compagne une boussole »⁹⁶⁸. Le transport de la souffrance le construit alors comme un homme instable, fragile et imprévisible.