La mémoire à court terme (MCT)

La mémoire à court terme est souvent qualifiée de mémoire tampon pour le transfert des informations en MLT. Une fois les stimulations perçues, La MCT va recevoir les données en provenance du RIS mais seules les informations sur lesquelles l’attention aura été portée seront transférées. Les informations récupérées depuis la MLT ou en provenance du RIS sont maintenue pendant une durée limitée. Le maintien de l’information n’excède pas trente secondes avec un nombre d’informations maintenues limité. La MCT est considérée comme une mémoire temporaire dont la capacité de stockage est limitée à sept plus ou moins deux unités mnésiques (Miller, 1956). Une unité mnésique n’est pas un élément fixe, elle peut constituer un item (un chiffre, une lettre, un mot, un dessin…) ou un regroupement d’items appelé « Chunk ».

L’information est maintenue en MCT par le biais de trois types de traitement de contrôle : l’autorépétition qui permet d’augmenter la durée de rétention et est supposée permettre le renforcement de la trace construite en MLT, le mécanisme d’encodage qui assure le transfert en MLT et enfin le mécanisme de récupération qui permet l’activation et le transfert en MCT d’informations contenues en MLT.

Lorsque l’on effectue une tache complexe (résolution de problème par exemple), le rôle et l’action de la MCT s’avère quelque peu critiquable. On ne peut plus se contenter de lui attribuer une simple activité de stockage des informations en provenance du RIS ou de la MLT. La MCT peut, si la situation le demande, opérer un traitement sur les informations stockées. Le concept de MCT a ainsi évolué vers celui de Mémoire De Travail (MDT) afin de rendre compte de l’aspect dynamique et fonctionnel de la MCT.